Saison 1 en VF



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6.18 "La bague au doigt"



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Script de l

Script de l’épisode 6.15 – transcrit par Sophie

 

Dans la chambre de Matt et Robbie.

Robbie arrive et voit Matt en train de lire un magazine sur le mariage, ce qui le fait bien rigoler.

 

Matt : Quoi ?

Robbie : Tu veux te marrier ?

M : Non, je lis simplement l’article c’est tout.

R : Ah !

M : Qu’est-ce qu’il y a ?

R : Tu es sorti pour acheter ce magazine afin de lire un article ?

M : Pourquoi pas ? Ca te dérange ?

R : Tu lis quel article ?

M : Figure-toi que je lis un article qui explique comment les femmes rencontrent leurs maris.

R : Donc tu cherches une femme ?

M : Non, je te l’ai dit, je lis un aritcle.

R : D’accord.

M : D’accord, d’accord, je cherche ma future femme.

R : Alors aller à la fac de médecine ne te suffit pas, il faut que tu aies une femme maintenant ?

M : Oui, j’ai décidé que oui. Et la prochaine femme avec laquelle je sortirai, j’ai bien l’intention de l’épouser. Et plus question que désormais je ne sois pas un homme comme les autres.

R : Je trouve ça bizarre que ce soit ta première préoccupation.

M : Mais qu’est-ce qu’il y a de bizarre puisque papa dit toujours qu’il y a 2 choses importantes dans la vie : le travail que tu fais et qui tu aimes. Je sais quel travail je vais faire, et maintenant je veux aimer quelqu’un.

R : Les études de médecine sont assez difficiles pour que tu aies en plus la responsabilité d’une famille.

M : Est-ce que la responsabilité est un poids. Je crois que non. C’est ce qu’Amanda a demandé à David quand il appréhendait de s’engager. Du coup, le lendemain il lui a demandé de l’épouser.

R : Tu ne vas pas faire quelque chose de stupide, hein ?

M : Pourquoi pas ?

 

                                                           Générique

 

Matt se prépare à sortir, il croise Annie dans le couloir.

 

A : Tu as rendez-vous ce soir ?

M : Oui

A : Bien, je trouve que tu devrais plus souvent t’amuser. Tu n’en auras plus trop le temps quand tu seras à l’hopital.

M : Tu as raison.

A : Alors, dis-moi avec qui tu sors ce soir !

M : Eh bien, c’est quelqu’un de nouveau qui ets dans l’un de mes TD.

A : Tu peux l’amener à la maison peut-être ?

M : Ah bon !

A : Matt, comme si tu en doutais.

M : Je vais y réfléchir maman.

 

Il l’embrasse et part. Dans la cuisine, il croise Mary et Lucy qui font la vaisselle. Elles le regardent bizarrement.

 

Matt : Quoi ?

Mary : Est-ce qu’on pourrait t’emprunter ton magazine ? (Elles rigolent)

Mt : Oui, vous pourriez mais vous en feriez quoi ? (Il rigole et sort)

L : Je te parie qu’on sera mariée bien avant lui.

M : Tu paries combien ?

L : Et puis on n’en a rien à faire s’il se marie.

M : Il ne se mariera pas avant d’être diplômé et ça n’arrivera pas avant des années.

L : Et toi tu crois qu’on sera marriée avant qu’il ait obtenu son diplôme.

M : C’est probable.

 

Dans le jardin, Simon donne de l’argent à Matt.

 

S : 45, 46, 47, 48, 49, et 50

M : T’aurais pas pu me donner un billet de 50 ?

S : Peut-être que si tu m’avais prévenu pendant les heures d’ouverture de l abanque j’aurais eu des billets de 10.

M : Bon sang t’aurais pu faire un efort quand même !

S : Ecoute si tu veux d’autres billets je te suggère d’aller dans une vraie banque et de prendre ta carte.

M : Ecoute j’ai pas de temps à perdre.

S : Ilme semble que j’ai 2 bilets de 20, ce sont les plus gros billets que j’ai.

M : Je les prends alors.

S : Eh, ça fait beaucoup. T’avais demandé que 50.

M : J’ai changé d’avis, c’est comme ça. Ca m’arrange. Je te les rendrai demain.

S : Eh, attends ! Tu vas dépenser une petite fortune pour une greluche que t’as jamais vu ?

M : Je dépenserai tout si ça me fait plaisir.

S : Autant de pognon ?

M : Oui, autant de pognon.

S : T’as intérêt à l’épouser !

M : Robbie ou Ruthie ?

S : Je l’ai su par Ruthie qui l’a appris par robbie. Mais c’est vrai ? T’as achté ce magazine ? Non, je l’ai trouvé dans la salle d’attente puisque ça t’intéresse. Allez, au revoir et merci !

 

 

Il part et va chercher sa voiture dans laquelle il trouve Ruthie !

 

M : Je crois que tu sais que j’ia un rendez-vous ce soir.

R : Est-ce qu’elle est jolie ?

M : Oui

R : Intelligente ?

M : Oui

R : Blonde ?

M : Oui

R : est-ce que tu pourrais l’épouser ?

M :Oui, enfin non. J’en sais rien encore mais j’ai bien l’intention de le découvrir.

R : Ouais, c’est ce que j’ai entendu dire. Les parents le savent ?

M : Tu leur en as parlé ?

R : Je ne parlerai jamais de ta vie privée avec Maman et Papa !

M : non, jsute avec Simon, Mary et Lucy.

R : Et David et Sam mais ils ne parleront à personne. Y’a aucun risque, ils ne savent pas parler.

M : Merci de ne pas en avoir parlé aux parents. Bon allez, faut que je m’en aille.

R : Fais attention surtout !

M : Pourquoi tu me dis ça ?

R : Ne vas surtout pas te marier histoire de te marier.

M : Promis !

R : C’est important.

M : J’t’ai dit que je te promettais.

R : T’étais pas sincère.

M : Mais si j’l’étais voyons. Je ne veux pas me marier juste pour me marier. Si j’ai décidé de me marier c’est parce que j’ai rencontré l’âme sœur et que je suis amoureux, et que je veux passer ma vie avec elle.

R : Toi tu me fais peur.

M : Et toi tu m’inquiètes.

R : J’inquiète tout le monde. Avec ma p’tite tête d’ange qui sait ce que je suis capable de faire.

M : J’peux y aller maintenant ?

R : Surtout ne vas pas faire de bêtises.

M : Je l’ai déjà promis à Robbie.

R : Promets-le moi !

M : Rassure-toi je ne ferais aucune bêtise !

R : Je voudrais pouvoir te croire ! au fait la dame de la clinique a téléphoné.

M : Hein, qui ça ?

R : La patronne. Elle a dit qu’elle voulait que tu passes.

M : Mais c’est impossible, j’ai un rendez-vous.

R : Oui, c’est ce que je lui ai expliqué.

 

Dans la chambre des jumeaux, Eric les prépare pour la nuit .

 

E : Et voilà bonhomme !

J : Marie, Matt y se marie.

E : Matt se arie, ça j’en doute.

J : Si, si

E : Allez hop.

J : Magazine

E : Magazine ?

J : Le mariage.

E : Le magazine du mariage ?

 

Les jumeaux montrent le magazine à Eric.

 

E : Matt lis ce genre de choses.

J : Matt

E : Où est-ce que t’as trouvé ça ?

J : à Matt !

E :  Dis-donc ce serait pas plutôt Lucy ou Mary ?

J : Non !

E : Non ? Si, si ! Lucy et Mary voudraient bien se marier !

J : Matt

 

Ruthie passe dans le couloir, Eric la rattrape avec le magazine.

 

E : Est-ce que tu sais de quoi parle ce magazine ?

R : C’est un magazine sur le mariage. Tu l’as trouvé où ?

E : C’est Sam et David qui me l’ont donnée. Ils n’arrêtent pas de dire qu’il appartient à Matt. C’est vrai ça ?

R : Ben, s’ils le disent sans odute.

Robbie entre.

Ro : Ah, voilà ce que je cherchais !

E : Pourquoi ?

Ro : Matt le lisait tout à l’heure, ça paraissait intéressant.

E : Attends, je voudrais savoir ce que Matt faisait avec ce magazine.

Rut : Il l’a rapporté du boulot.

E : Pourquoi ?

Rut : Autant que tu le saches, Matt cherche une épouse.

E : Matt cherche une épouse ?

Rut : Ouais.

E : Je trouve que Matt aurait tort de se marier et de faire ses études de médecine en même temps.

Rut : Ouais.

Ro : C’est exactement ce que je lui ai dit.

E : Avec qui il sort ?

Rut : Oh une novuelle fille.

E : Une nouvelle ? Alors ça va !

Ro : Pas forcément ! D’après ce que Matt m’a dit, john a demandé Susan en mariage après leur premier rendez-vous.

(Eric prend le magazine)

Rut : Mais la bonne nouvelle c’est qu’il a été appelé au boulot.

E : Et il va y aller ?

Rut : J’en sais rien !

Ro : Mais vous connaissez Matt, il va aller bosser.

E : Ouais.

 

Matt arrive au boulot, il parle avec l’infirmière.

 

M : Vous m’avez appelé ?

I : Oui, nous avons une collecte de sang demain et nous avons besoin de vous.

M : C’est pour ça qu’ils m’ont programmé demain et qu’ils ne l’ont pas fait ce soir.

I : Oui mais ce soir on a un malade et je vous ai appelé. Allez vous habiller, on eprd du temps.

M : Et j’ai un rendez-vous.

I : Ouh, vous avez beaucoup de chance, allez vous habiller, on perd du temps.

M : Ce n’ets pas n’importe quel rendez-vous.

I : Mais j’en suis sûr, n’importe qui ne sortirait pas avec vous.

M : Figurez vous qu’il se trouve que je cherche une épouse.

I : Vous n’espériez pas la trouver en un soir quand même ?

M : Pourquoi pas ? Vous n’avez qu’à appeler quelqu’un d’autre.

I : Malheureusement, personne d’autre n’est libre. (L’infirmière s’en va)

M (au téléphone) : Salut c’est Matt. Ecoute, je suis vraiment désolé mais on m’a appelé au boulot à la dernière minute. On peut remettre ça ? (…) Merci, au revoir.

 

Sarah arrive.

 

S : Alors ? J’ai entendu dire que tu cherchais une épouse.

 

Matt & Sarah se croisent dans le couloir.

 

S : Alors c’est sérieux ? Tu cherches vraiment une épouse ?

M : Oui, très sérieux.

S : Et qu’est-ce que tu cherches exactement chez une femme ?

M : Je cherche. Et toi qu’est-ce que tu cherches chez un mari ?

S : Qu’est-ce qui peut te faire croire que je cherche un mari ?

M : Tout le monde cherche l’âme sœur.

S : Non, mais si j’étais à la recherche d’un mari je voudrais une personne qui pourrait comprendre ce qu’impliquent mes études, qui me soutiendrait et admetttrait qu’un jour les sacrifices finiront par payer. Une personne gentille, généreuse, patiente, indulgente et qui a aussi le sens de l’humour. je crois que tu citais ce que Catherine disait à Marshall dans un article de mariage magazine de juin dernier . J4ai lu le magazine dans la salle d’attente. Tu ne l’aurais pas emporté chez toi par hasard ?

M : Pourquoi est-ce que tu l’as lu ?

S : c’est ça ta réponse, une question ?

M : Je croyais que tu ne cherchais pas de mari alors si tu n’en cherches pas pourquoi lis’tu mariage magazine ?

S : Mais on doit tous chercher l’âme sœur !

M : Tu pourrais arrêter de répéter ce que je dis.

 

(Plus tard)

M : Tu sors avec quelqu’un ?

S : Oh, je sais pas rester seule moi. Et toi tu as quelqu’un ?

M : Oui, je sortais avec quelqu’un ;

S : Et pourquoi c’est fini ?

M :  Eh bien parce que ça n’allait nulle pat .Je sentais que je n’étais pas près mais si je en l’étais pas c’est parce que ce n’était pas la femme de ma vie même si c’était quelqu’un de super.

S : Ou peut-être parce que tu as peur de t’engager ?

M : Non, non, non, je suis prêt à m’engager, je le sais

S : Envers quoi ?

M : Je me suis engagé à trouver la femme de ma vie.

S : Hum, la femme parfaite n’est-ce pas ?

M : Je ne cherche pas la perfection, je cherche celle avec qui je vais partager ma vie.

S : Et quand tu l’auras ?

M : Quand je l’aurai trouver je lui demanderai de m’épouser.

S : As-tu déjà demandé à une femme de t’épouser ?

M : C’est possible…Oui, une fois.

S : Et tu es allé jusqu(où avec cette femme ?

M : Jusqu’à l’Eglise.

S : Ouah, et c’est là que tu as bloqué ?

M : C’est elle qui est partie.

S : Oh !

M : On est resté amis.

(Sarah part)

M : Quoi ? C’est pas bien ? C’est pas bien qu’on soit resté amis ?

 

(Plus tard)

S : Tu avais envie de te marier et de faire des études de médecine en même temps ou bien de te fiancer et de faire tes études en même temps et une fois que tu serais diplomé de te marier.

M : La première solution.

S : Je te remercie.

 

(Plus tard)

S : Et quand tu dis la 1ère solution tu veux dire que tu te marierais et que tu ferais médecine mais tu te marierais pendant quelle année de tes études ?

M : Dès maintenant !

S : tu ferais quelle spécialité ?

M : Oh, je veux être gynécologue obstétricien. J’adore les femmes, j’adore la vie, je veux faire naître des bébés.

S : ah oui je vois. Et tu veux avoir combien de bébés avec ta femme ?

M : J’en suis pas sûr. Je pourrais en avoir un comme je pourrais en avoir sept.

S : sept ? sept ?

 

(Plus tard, Matt croise Doc à l’accueil)

 

M : Docteur ?

D : Matt ?

M : Qui va mourir ?

D : Ca j’en sais rien, un jour ou l’autre nous tous j’imagine.

M : Mais d’habitude vous venez quand il s’agit d’une question de vie ou de mort.

D : En général mon travail a plutôt un rapport avec la vie. Vous pensez que quelqu’un a un problème ici ?

M : Je crois que j’en ai un moi.

D : Vous croyez ? Si vous aviez de gros soucis le sauriez-vous ?

M : Eh bien, je veux me marier, c’est grave ça ?

D : Ca dépend de qui vous épousez. Qui épousez-vous ? (Sarah passe) Oh elle est jolie.

M : Qui est jolie ?

D : La jeune femme qui vient de passer.

M : non c’est pas elle dont je parlais.

D : Alors de qui parliez-vous ?

M : J’en sais rien je veux jsute ma marier.

D : Vous avez raison, le mariage est une chose merveilleuse. Quelqu’un qu’on aime et qui vous aime de façon inconditionnelle pendant toute votre vie.

M : Je sias pas ce qui m’arrive mais je me sens obligé de me marier maintenant.

D : Dans ce cas mariez-vous maintenant.

M : Mais c’est dingue non ? Décider de se marier et chercher une épouse.

D : réfléchissez ! Pour vous qu’est-ce qui serait la meilleure chose à faire ?

M : J’en sais rien. Normalement on fait une rencontre, on tombe amoureux et ensuite on se marie. (Sarah passe et fait un clin d’œil à Matt)

D : Elle me plaît, vous la connaissez ?

M : je l’ai rencontré ce soir, elle s’appelle Sarah !

D : Tombez amoureux de Sarah puis épousez-la, elle est géniale.

M : Vous faites fausse route. Je vous parlais de cette femme que je devais voir ce soir.

D : Vous la connaissez ?

M : Non .

D : Eh bien alors prenez l’autre. Prenez Sarah ! Ecoutez vous savez que je m’y connais en femmes. Alors suivez mon conseil, Sarah est une perle.

 

L’infirmière arrive pour partir avec Doc.

 

I : Ca va aller n’est-ce pas Camden ?

M : Oui oui, tout va bien se passer.

I (à Doc) : Et toi j’espère que tu as envie de danser.

D  (à l’infirmière) : Bien sûr. (à Matt) Bon courage jeune homme.

S (qui arrive) : Alors Matt, tu m’invites à le prendre ce café ou quoi ?

 

Dans leur lit, Eric et Annie

 

A : A ton avis, où est Matt ?

E : J’en sais rien mais on ne l’attend pas n’est-ce pas ?

A : Tu crois qu’il est allé à son travail où à son rendez-vous.

E : A son travail. J’ai téléphoné.

A : Et c’est seulement maintenant que tu me le dis.

E : T’avais qu’à appeler.

A : Oui mais j’ai pas osé. Matt était si… Il le fera pas

 

Mary et Lucy dans la cuisine.

 

M : Il le fera pas.

 

Robbie et Simon dans la chambre de Simon.

 

S : Il le fera pas.

 

Ruthie dans son lit.

 

Rut : Il le fera pas.

 

Les Jumeaux dans leur chambre

 

J : Il le fera pas

 

Au café, Matt et Sarah, Matt regarde Sarah mettre des tonnes de sucre dans son café.

 

S : Quoi ? T’aimes pas le sucre dans le café ?

M : Ah j’ai rien dit !

S : T’aimes pas ça ?

M : Je l’aime noir.

S : Comment t’arrives à le boire ?

M : Ca me plaît.

S : Tu devrais essayer de le boire sucré, tiens goûte.

M (qui fait une drôle de tête après avoir bu) : C’est vraiment excellent.

S : Mais tu le préfères sans sucre ?

M : Ouais.

S : C’est difficile à croire, Si je t’assure.

M : Combien de frères et sœurs est-ce que tu as ?

M : On est 7 et je suis l’aîné.

S : Alors c’est pour ça que tu as dit que tu étais prêt à avoir 7 enfants. Tu aimes ça avoir une grande famille.

M : La plupart du temps ça me plaît. Et toi tu aimes être fille unique.

S : non. C’est comme vivre sous les feux des projecteurs, je suis l’obsession perpétuelle de mes parents. Tu manges assez ? Tu dors assez ? Tu as frois ? Tu as chaud ? C’est sans arrêt, ça n’arrête pas. Je peux plus les supporter mais en même temps c’est pas facile de les quitter. Je vais en cours à Columbia.

M : Ca alors moi aussi. Mais ça va pas être facile non plus pour moi de quitter mes frères et sœurs.

S : Ils ont quel âge ?

M : Eh bien, Mary a 20 ans, Lucy 19, Simon 15, Ruthie 11 et Sam et David les jumeaux ont 3 ans.

S : Ouah.

M : tu as grandi où.

S : Je suis née à Flatbush dans Brooklyn, ma famille est venue ici quand j’ai commencé la fac mais mes grands-parents y vivent toujours.

M : J’ai vécu dans la même maison toute ma vie.

S : Tu vis toujours chez tes parents ?

M : Hum.

S : Moi aussi.

M : Et qu’est-ce que fait ton père dans la vie ?

S : Il est rabbin. Et ton père ?

M : Il est pasteur, nous sommes protestants.

S : Ah oui, les protestants ne sont pas catholiques hein ?

M : Les protestants, enfin les pasteurs se marient et pas les prêtres catholiques, mais ils aiments tous Jésus.

S : Oh, Ouais, c’est bien ce que je pensais. Enfin bien que je n’y connaisse pas grand-chose. … Tu sais je dois te l’avouer je ne m’en doutais pas.

M : Moi non plus.

S : Tu n’avais pas vu que j’étais juive.

M : Ben j’avoue que je n’y avais pas pensé. Tu croyais que j’étais juif.

S : Je m’étais fait de faux-espoirs.

M : Tu sais je n’ai jamais compris le sens de l’expression faux-espoirs ça veut dire quoi ? Parce que quand on espère on espère. Si  la chose que tu espérais arrive alors c’était un vrai espoir ? Si ça n’arrive pas c’était un faux-espoir ?

S : Tu es sûr que tu n’es pas juif ?

M : Absolument.

S : aLors je devrais te dir merci pour ce café et bonne chance.

M : Eh bien j’ai jamais dit que je cherchais une femme pour mon père, c’est moi qui cherche à me marier.

S : Je ne songeais pas du tout à ton père, je songeais plutôt au mien.

M : Oh, alors je devrais te dire merci pour le café et bonne chance.

S : Tu pourrais si tu ne veux plus me revoir.

M : J’ai envie de te revoir.

S : Alros demain soir, tu passes me prendre à 7 heure et je te présenterais ma famille. Puis après on passera chez toi et tu me présenteras ta famille, puis on verra.

M : Eh bien, je pourrais passer chez toi  à 7 heures, tu me présentes ta famille, et puis on passe chez moi et je te présente ma famille.

S : Tu aimes tout décidé toi ?

M : Non, et toi tu aimes décider ?

S : Non, non, c’est pas ça, je croyais que tu n’oserais pas m’inviter à sortir. On a failli ne pas le boire ce café. Heureusement que j’ia insisté.

M : A propos, il va refraoidir.

S : Oh, j’aime pas le café, même avec du sucre. Je epux te le rembourser si tu veux.

M : Non, non, non, laisse tomver. Un café c’est pas bien cher pour un rendez-vous.

S : Alors c’est un rendez-vous ? Mais on est venu à 2 voitures.

M : Ecoute, demain soir ce sera un vrai rendez-vous.

S : Ca dépend. Où m’emmeneras tu demain soir ?

M : Si nous devons rencontrer nos parents respectifs nous pourrions prévoir d’aller au restaurant à moins que tu veuilles dîner avec ma famille ou la tienne. Enfin, je préfererai qu’on passe la soirée en tête à tête.

S : Franchement, je suis vraiment stressée avec toi. Je ne sais pas si je peux accepter ce dîenr.

M : Moi aussi je me sens nerveux avec toi mais je voudrais qu’on dpine ensemble pour voir ce que ça donne.

S : Jadore la viande rouge mais pas frocément les teaks, j’aodre les hamburgers.

M : Je les adore aussi (rires).

 

Eric et Annie dans leur lit.

 

A : Je voudrais qu’il rentre à la maison

E : Tu crois qu’on peut dormir s’il ne rentre pas ?

A : Non, tu devrasi peut-être aller le chercher.

E : Et où veux-tu que j’aille le chercher ?

 

Mary et Lucy dans la cuisine.

 

L : Où est-ce qu’on pourrait aller le chercher ?

 

Robbie et Simon dans la chambre de Simon.

 

Rob : Où est-ce qu’on pourrait aller le chercher ?

 

Dans sa chambre Ruthie se lève et va dans la chambre de Matt où elle le trouve.

Ruth (en ouvrant la porte) : Salut.

M (qui tombe alors qu’il était en train de se déshabiller) : Aaah

Tout le monde arrive.

M : Ca y est, c’est bon, je suis là.

Tt le monde : Mais tu étais où ?

M : Ben je suis allé au boulot et puis après je susi sorti avec Sarah. Vous allez la rencontrer demain.

Ruth : Tu vas l’épouser ?

M : possible.

 

Le lendemain soir chez Sarah, Matt et le père de Sarah (Richard) attendent dans le salon.

Rich : Alors Sarah m’a dit que vous cherchiez une femme ?

M : Effectivement j’en cherche une.

Rich : Et vous en cherchez une qui ne partage pas votre foi ?

M : Eh bien je n’ai pas cherché quelqu’un qui partage ou qui ne partage pas ma foi. Enfin ce qui est important c’est d’avoir la foi n’est-ce pas ?

Rich : Dans le cas particulier, qui concerne ma fille, il est important que mon gendre soit de confession juive. Vous comprenez pourquoi ?

M : euh…

Rich : Ah, en disant ça vous voulez dire non. Vous n’avez pas compris mais je vais vous expliquer.

S (qui vient d’entrer) : Alors, comment ça va ?

Rich : à ton avis ?

S : A mon avis, je suis certaine que tout va très bien. Etant donné que c’est mon ami.

Rich : Corrige-moi si je me trompe, ce garçon n’est pas seulement un ami à toi, c’est un ami à toi avec lequel tu espères te marier.

S (à Matt) : Je n’aurai rien dû lui dire.

Rosina (la mère de Sarah , qui entre) : Vous êtes sûrement Matt ? Je suis ravie de vous rencontrer. Vous comprenez pourquoi nous ne voulons pas que notre fille vous épouse ?

M : Euh…

Rich : A nouveau ça veut dire non. Si vous voulez je vais vous expliquer.

Ros : On va vous expliquer.

S : Vous n’allez rien nous expliquer, on va s’en aller.

Rich : Non, attendez ! Si vous partez, il n’y comprendra rien et tu n’y comprendras rien. Notre rêve Sarah c’est que tu aies un gentil mari juif et que vous ayez de jolis enfants juifs et que tu continues à pratiquer notre jolie religion à laquelle ton ami que tu veux épouser ne connaît rien du tout.

M : Je pourrais toujours apprendre.

Rich : Vous pourriez mais vous êtes étudiant en médecine. Vous n’aurez pas assez de votre vis pour apprendre votre futur métier. Il y a tous ces noms, ces, ces nouveaux, ces nouveaux germes et puis des maladies. C’est un énorme boulot. Franchement Matt, ma femme et moi nous ne voulons pas vous froisser cependant il s’agit de notre fille, notre fille unique. Et nous pensons qu’il n’est pas convenable que vous l’invitiez à dîner pour vous assurer que vous êtes faits l’un pour l’autre, et que vous pouvez vous marier.

S : Oh, alors il m’emmène directemetn au pieux ?

M : Oh Seigneur !

Rich : Adonaï !

S : Vous faites un fromage de rien.

Ros : Sarah, ce que ton père essaie de te dire c’est pourquoi vas tu dîner avec quelqu’un pour découvrir ce que tu sais déjà ? Matt est un jeune homme délicieux qui n’est pas pour toi, n’est-ce pas Matt ?

M : En dépit des différences de religion je suis très amoureux de votre fille et je suis également décidé à me marier, là, à cette époque de ma vie. Evidemment nous venons de nous rencontrer et nous ne nous connaissons pas bien mais je voudrais tellement que nous nous connaissions mieux.

 

Ros : Oh il n’est pas fait pour toi. Je voudrais que tu rencontres quelqu’un d’autre, une personne gentille, parce qu’il a l’air très gentil. C’est un garçon sympathique, mais pas pour toi.

Rich : Je suis d’accord avec ta mère.

S : J’ai vraiment été ravie que vous rencontriez Matt alors maintenant on va dîner, bonne soirée à vous. Matt ?

M : Euh, merci de votre franchise.

Ros : Sarah, chérie, mets un pull il fait froid dehors.

(Ils partent)

Ros : Il n’est pas si mal !

Rich : Ca va être dur de ne pas l’aimer pourtant…

Ros : C’est notre fille unique chéri et nous ne voulons que son bonheur.

Rich : Elle pourrait être aussi heureuse mariée avec un juif.

 

Dehors

 

M : Attends une seconde, laisse moi seulement me remettre. Merci de m’avoir prévenu.

S : J’aurai dû te prévenir que mes parents n’allaient pas me laisser sortir avec toi sans te prendre la tête peut-être ?

M : Oui bien sûr, mais pas maintenant, fallait me le dire avant.

S : Tu es tout pâle !

M : Ils me détestent !

S : Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ils m’ont laissé sortir.

M : quoi ?

S : Bon allez viens, on va voir les Camden et on va comparer nos expériences. (Ils montent dans la voiture)

 

Chez les Camden, Annie, Eric, Sarah et Matt sont dans le salon.

 

E : Alors dites-moi, Matt nous a dit que vous vous connaissiez depuis hier soir ?

S : Je l’ai entendu expliquer qu’il cherchait une épouse alors je me suis dit pourquoi pas l’inviter à prendre un café, ça n’engage à rien.

A : C’est vrai que ça n’engage à rien.

E : Oui mais vous allez devenir étudiants en médecine l’an prochain et vous allez devir étudier énormément. Ca va être difficile alors…

S : Nous en sommes conscients.

E : Oui mais est-ce que vous imaginez la vie d’une étudiante et celle d’une épouse. C’et comment dire euh…

S : Génial.

E : Oui, mais c’est aussi …

S : Risqué ?

E : J’allais le dire.

S : Cependant je dois avouer que même si je ne l’avais jamais envisagé auparavant, surant des études très éprouvantes le mariage offre une espèce de stabilité, de sécurité et de confort. Ca doit être sympa de rentrer chez soi après une horrible journée et de longues heures passées à l’hopital et puis de voir que son mari ou sa femme vit la même chose. Enfin je sais pas ça doit être agréable.

A : Effectivement mais tous les deux vous venez juste de vous rencontre alors je me dis qu’après avoir passé un petit peu plus de temps ensemble vous pourrez prendre une meilleure décision. Enfin, c’est quand même votre avenir qui est en jeu.

M : Oui mais d’un autre côté comment pourrons-nous mieux nous connaître si on ne prend pas l’engagement de passer toute notre vie ensemble ? Je suis sûr que tous les deux vous ne vous connaissiez pas avant de vous marier et vous vous êtes mariés. Ca fait plus de 20 ans et vous chercher toujours à vous connaître. Si vous n’aviez pas été mariés, quand vous avez eu des moments difficiles, il est probable que vous vous seriez séparés.

E : Vous ne pouvez pas envisager sérieusement de vous marier alors que vous venez seulement de vous rencontrer.

M : Pourquoi pas ?

E : Pourquoi pas !

A : D’accord pourquoi pas mais pourquoi pas non ? Enifn je veux dire c’est improbable, c’est plus qu’improbable. En général on ne prend pas une telle décision après un 1er rendez-vous, ni même après un 2nd ou un 3ème. Il est plus logique de prendre cette décision après plusieurs rendez-vous, enfin beaucoup beaucoup de rendez-vous, je dirai après 6 mois de rendez-vous.

M : Je pense que tu commences à avoir faim.

S : Je suis affamée.

M : Génial.

S : J’ai été ravie de vous connaître.

A&E : Oui, nous aussi.

S : Shalom. (Ils partent)

A : Ils feront pas ça.

E : Non, ils le feront pas, non ! C’est vrai qu’il est impulsif mais il est pas ou.

A : C’est un jeune homme très intelligent, il va faire de très brillantes études.

A&E : Est-ce qu’elle a dit Shalom ?

 

Dehors

 

S : Attends, Attends ! Tu n’as pas oublié de leur dire que je suis juive hien ?

M : C’est pas venu dans la conversation.

S : Tu leur as pas dit que mon père est rabbin ? Pourquoi ?

M : Pourquoi je l’aurai fait ?

S : Parce que je suis juive et que mon père est rabbin.

M : Mais ça n’a pas d’importance pour moi, pourquoi ça en aurait pour eux ?

S : c’est important pour moi.

M : Est-ce que tu veux que je retourne leur dire ?

S : Tu le ferais ?

M : Oui si c’est ce que tu veux.

S : tu ne vas pas leur dire aprce que tu as déjà décidé que jamais ça ne pourrait aller entre nous. Tu m’invites à dîner uniquement parce que tu m’as dit que tu le ferais mais après tu me ramèneras chez moi et tu ne me rappelleras pas. Parce que si c’est ça je préfère te dire que je ne raffole pas des hamburgers.

M : Bon, tu montes dans la voiture ?

S : et ce que tu ne sais pas c’est que je te trouve tellement beau et séduisant que je ferai bien quelque chose d’aussi stupide que … (Ils s’embrassent)… que de t’épouser. Euh, tu voudrais bien recommencer ?

M : Je referai ça jusqu’à la fin de ma vie. Mais je préfère te prévenir : tout ma famille doit être derrière les rideaux.

S : Ca fait rien (Ils s’embrassent).

 

Tout le monde est derrière la fenêtre à les regarder.

 

Ruthie : Eh, ils vont bien ensemble.

A (à E) : Fais quelque chose, tu es son père !

E : Mais je fais quoi ?

A : Ben j’en sais rien, il faut les empêcher de faire une bêtise qu’ils regretteront toute leur vie.

Ruthie : vite, ils sont dans la voiture.

 

Eric sort et court derrière eux mais ne les rattrape pas.

 

Matt et Sarah au restaurant

 

S : Allons tu crois que c’est pas évident. Moi je trouve ça bien qu’est-ce que tu en dis ?

M : Que tu as certainement raison !

 

Plus tard.

 

S : Comment tu peux être républicain ?

M : Ben en fait j’ai été l’assistant d’Hillary Clinton.

S : Et c’est ça qui t’as conduit à voter républicain ?

M : Non c’est pas ça. J’aime Bush alors j’ai voté pour Bush.

S : Ton père est certainement démocrate.

M : Pourquoi ?

S : Parce que. Il l’est ?

M : Il l’est.

S : Comme mon père et comme moi. Je ne pourrai jamais voter républicain, sauf si Rumsfeld se présente (M sourit). Quoi ? J’ai le droit d’aimer Rumsfeld.

M : Il a été formé par Bush.

S : D’accord, j’aime aussi Bush, je dois l’admettre, mais je reste une démocrate.

M : Tu n’as pas le discours d’une démocrate.

S : Je le suis.

M : T’en es sûre ?

 

Plus tard.

 

S : Les Yankees, peu importe qui a gagné cette année, les yankees sont la plus grande équipe de baseball d’Amérique.

M : Je ne m’intéresse pas du tou au baseball.

S : Ah bon ? Alors ça, ça risque d’être un problème parce que je suis une grande fan des Yankees, je regarde tous leur match.

M : Pourquoi ce serait un problème ?

S : Tu plaisantes ?

M : Non

S : C’est du baseball, c’est la vie, c’est merveilleux.

M : Quand nous vivrons à New-York et qu’on aura un jour de repos on ira ensemble au Yankee stadium et tu m’apprendras tout sur le baseball.

S : Suoi ? Il faut que je t’apprenne tout sur les juifs et il faut que je t’apprenne les règle sdu baseball ?

M : Qu’est-ce que tu proposes d’autre ? Sinon épouse un gentil juif qui aime le baseball.

S : Ouais j’vais peut-être faire ça, mais admettons que je te garde, toi qu’est-ce que tu vas m’apprendre ?

M : Je suis très fort en matière d’ironie ! Tu t’y connais en ironie ?

S : J’essaie de parler de choses sérieuse et toi tu me parles d’ironie !

M : Alors soyons sérieux, tu pourrais épouser quelqu’un qui n’est pas juif ?

S : Je ne l’avais encore jamais envisagé et voilà qu’hier soir tu débarques dans ma p’tite vie. Et je te trouve hyper séduisant, attentionné et passionnant. C’est pourquoi j’arrête pas de m’interroger. Ca doit petre comment la vie avec toi ? Et en même temps je m’inquiète beaucoup à l’idée de passer ma vie avec quelqu’un de si différent de ma famille. Et toi est-ce que tu épouser une jeune fille qui est juive ? Parce que c’est plus un mstère Matt, je suis juive.

M : J’ignore qi je pourrais épouser une jeune fille qui est juive, mais je sais que je pourrais t’épouser et je sais que tu es juive. Je respecte ce que tu es et je n’ai aucun désir de changer ce que tu es ni ce que tu crois.

S : Ne me fais pas pleurer, j’ai faim.

M : Hier soir je n’ai pas pu m’arrêter de penser à toi ! Et aujourd’ui je n’arrête pas de penser à toi ! Je nous imagine en cours tous les deux et je nous imagine à la fin de nos études, quand on commencera à travailler, qu’on aura des enfants et qu’on vieillira.

S : J’ai fait la même chose. Mais à chaque fois je pense aux vacances et je m’interroge. Est-ce que je pourrai vivre avec un sapin de noël ? Je t’assure que dans mon esprit c’est devenu un obstacle absolument énorme.

M : Un sapin de noël c’est chouette. Dans notre famille on en a toujours fait un. Mon père achète toujours un sapin bon marché qu’on décore nous-même avec les décorations qu’on garde d’une année à l’autre. Mais je m’en fiche si je fais plus jamais de sapin de noël, parce que la véritable signification de noël c’est que Dieu tient ses promesses et qu’il nous fait le cadeau de l’amour et de la vie. Nous pourrons partager ces cadeaux même si tu es juive et que je suis chrétien. Je suis pas en train de te dire que ce sera forcément facile, je te dis seulement que nous aurons le courage de relever tous les défis de la vie si c’est ce que nous voulons vraiment.

S : Alors là c’est sûr je vais pleurer pour de bon.

M : Ah, au fait, autre sujet ! Est-ce que je t’ai dit que j’ai pas un copec ? Enfin, je veux pas dire que pour le dîner de ce soir j’ai pas de quoi payer, mais je vais demander une bourse pour mes études ou un prêt étudiant, et je vais travailler. Je travaille pas pour le plaisir, ni pour l’expérience. Mais ma famille n’est pas très riche comme tu l’as peut-être vu et je ne possède pas plus que quelques centaines de dollars, je n’ai aucune action ni stockoption, j’ai rien de tout ça, rien. Cependant je gère bien le peu d'’rgent que j’ai, je dépense pas plus que ce que je possède et je n’ai pas de crédit. Voilà c’est tout, je tenais à être clair en ce qui concerne mes finances.

S : Alors je dois l’être aussi. Je suis ce qu’on pourrait dire, quel est le mot, fortunée. Et je veux pas dire par là que mes parents le sont, moi je le suis. J’ai touché un héritage et j’ai fait de bons placements et d’excellents investissements.

M : Arrête c’est toi qui vas me faire pleurer !

S : tu sais, je n’ai jamais parlé d’argent avec quelqu’un qui n’appartenait pas à ma famille. C’est un soulagement de savoir que je peux le faire, c’est si, …, intime. JE crois qu’on va pouvoir parler de sexe maintenant.

M : Oui.

 

Plus tard

 

M : Je crois qu’on devrait.

S : Oui

M : Nous devrions en parler tous les soirs cette semaine.

S : C’est bien ce qu’on fait depuis un moment.

M : C’est vrai mais là je trouve qu’on en a assez parlé. Désormais, quand on sortira de cette semaine, on ne parlera plus de ça.

S : Tu veux que je te dise, si on se voit tous les soirs de la semaine, mes parents vont penser que c’est très sérieux entre nous.

M : Mais moi je crois que c’est extrêmement sérieux.

S : Et que vont croire tes parents ?

M : Que je suis amoureux de toi.

S : Il est encore trop tôt pour dire ça.

M : Ben comme on parlait de se marier, je pense pas qu’il soit trop tôt.

S : Je ne veux pas que tu me dises que tu es amoureux tant que nous ne serons pas officiellement mariés.

M : Je ne sais pas si je pourrais attendre longtemps.

S :ah bon ? Tu crois qu’il va falloir attendre combien de temps ?

M : Nous allons faire un pacte, on va décider que ce sera moi qui te demanderai en mariage.

S : et si c’était moi qui le faisait ? Tu crois qu’il y aurait vraiment du mal à ça ?

M : Tu es d’accord oui ou non ?

S : Si c’est ce que tu veux ?

M : Oui c’est ce que je veux.

S : D’accord mais quand tu le feras, il faudra que ce soit une vraie demande en mariage, si tu veux vraiment m’apouser.

M :Mais je dois déjà demander à ton père.

S : Non, non, je veux que tu sois vivant pour le mariage, sans parler de la lune de miel.

M : Sarah ?

S : Matt ?

M : Veux-tu m’épouser ?

S : Quand ?

M : Quand ? Mais quand tu voudras, tu fixes la date.

S : Oui, oui je veux t’épouser, je veux t’épouser oh oui je le veux.

 

Ils se lèvent et s’embrassent, les gens applaudissent.

 

Chez les Camden, derrière la fenêtre, tout le monde st encore là.

 

Eric : Je sais ce que je vais faire, je vais me mettre au beau milieu de la rue afin de ne pas le manquer.

Robbie : Je vais avec vous !

Simon : Moi aussi.

Lucy : Moi aussi.

E : Allons-y !

Ruthie : Vous êtes tous cinglés, ça ne servira à rien du tout qu’on aille tous dans la rue en pleine nuit et en pyjama.

Annie : Elle a raison, il n’y a plus rien à faire.

E : Vous voulez que je vous dise, on va pas rester à la fenêtre comme des imbéciles à attendre qu’il rentre.

S : Il rentrera peut-être plus jamis.

A : je t’interdis de dire une chose pareille.

Mary : Je me disais la même chose, je crois qu’il est assez fou pour s’enfuir et aller se marier, j’ai failli le faire. Bien spur il ne s’agit pas de moi mais il pourrait agir aussi bêtement que moi. Après tout c’est mon frère. (…) Pourquoi est-ce que vous me regardez tous comme ça ?

L : Matt peut agir aussi bêtement que toi mais plus bêtement, alors là ça m’étonnerait vraiment.

Rob : J’en suis pas sûr.

M : Merci Robbie.

A : Il connaît cette jeune femme depuis un peu plus d’une journée, c’est-à-dire 24 heures.

E : Vous savez ce que je vais faire, je vais appeler la police.

S : Et qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent ?

Ruth : Moi j’en sais rien mais s’ils peuvent nous mettre au lit alors moi je les appelle.

A : Oui c’est ça va dormir.

Ruth ; Je n’irai pas avant vous tous.

A : Bon ben dans ce cas, allons tous dormir.

                                  

 

                                                           FIN

 
     

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