5.22 : MELI-MELO AMOUREUX 2
5.22 :
MELI-MELO AMOUREUX 2
ON APERCOIT ROSIE ET
HAPPY DEHORS, EN PLEINE NUIT. SIMON ARRIVE.
Rosie : T’as
manqué le dîner. Il y avait des lasagnes mais
personne
n’y a touché.
Simon : On s’en
fiche.
Rosie : Où
est-ce que t’étais ?
Simon : D’abord
chez Deena, après je suis allé faire un tour.
Pourquoi
t’es dehors ?
Rosie : On est mieux
qu’à l’intérieur.
Simon : Qu’est-ce
qui se passe ? Mary est revenue ?
Rosie : Oh oui,
elle est revenue. Il n’y a pas que le dîner que
t’as
manqué. Tu vois, Robbie a menti à Mary. Mary a
menti à
Robbie. Wilson est ici. Lucy s’est fiancée avec
Jeremy et
Matt voit Cheryl. Oh ! Et … Euh, Mary a eu des
relations
d’adulte avec Jeremy.
Simon : Des relations
d’adulte ?
Rosie : C’est comme
ça qu’ils disent.
Simon : Quoi ?
Rosie : Robbie
a dit à Mary que les parents ne voulaient pas
qu’ils se
voient. C’étaient des bobards. Mary et Wilson
sortent
ensemble depuis deux mois à New York. Elle aussi, elle lui a
menti. Wilson dit qu’il aime Mary et c’est pour
ça qu’il
est là. Lucy et Jeremy vont se marier pour qu’elle
puisse
partir dans l’Est et rester avec lui. C’est pour
ça qu’ils
se sont fiancés. Matt a dit qu’il voyait Cheryl
mais il n’a
pas dit pourquoi.
Simon : Et pour ce
qui est des relations d’adulte ?
Rosie : Mary a
dit à Robbie qu’elle sortait avec Jeremy et puis
Jeremy est
passé à la maison. Et il
s’avère que le Jeremy
dont elle parlait, c’est le Jeremy de Lucy. Alors Robbie
l’a
cogné.
Simon : Et …
et où étaient papa et maman durant tous ces
règlements
de compte ?
Rosie : Je sais
pas pour papa mais maman a été avec ce gars qui
l’idolâtre d’une façon
qu’il ne devrait pas. Tu
sais, James Carver, le gars de l’église
… (voyant Simon
partir) Où est-ce que tu vas ?
Simon : Loin de cette
jungle. Si on me demande, je suis chez Deena.
Rosie (soupirant) :
Hmm !
« « « GENERIQUE » » »
APRES LE GENERIQUE,
ON RETROUVE :
-
WILSON
ET JEREMY DANS LE SALON ;
-
ANNIE
ESSAYANT DE TELEPHONER A ERIC ;
-
MARY,
SE SENTANT COU, S’ASSEYANT SUR LE PALIER ;
-
LUCY
PRESQU’EN PLEURS DANS SA CHAMBRE.
ROBBIE ET ROSIE SE
PARLENT EN DORMANT.
Rosie : T’as l’air
drôlement énervé. Ca pourrait
t’aider si on en
parlait ?
Robbie : Si ça
ne t’ennuies pas, j’aimerais être un peu
seul.
ROSIE S’EN
VA ET PARLE À MARY.
Rosie : Est-ce que
c’est vrai que t’as eu des …
Mary : Non, je
n’ai pas eu de relations d’adulte avec qui que ce
soit. Encore,
personne n’a envie de me croire. C’est exactement
comme
autrefois. Quelque chose de mal se produit. C’est ma faute
parce
que je suis mauvaise. C’est toujours moi, la
méchante, la
mauvaise graine, la bonne à rien. J’ai toujours
fait du mal
aux autres. (Soupir) Je n’aurais jamais dû revenir.
J’étais
sûr que c’était une erreur de revenir
pour les
vacances. Et que personne ne me donnerait une chance, ni oublierait
mon passé et verrait que j’ai changé.
ENSUITE, MARY
S’EN VA ET TIENT À PARLER À LUCY.
ENFIN, ERIC
RENTRE À LA MAISON.
Eric (embrassant
Annie) : Je suis un peu en retard.
Annie : Où tu
étais passé ?
Eric : Lou ne t’a
pas expliqué ?
Annie : Non, je t’ai
bipé pendant des heures.
Eric (sortant
son beeper): Hm! Mon beeper est éteint. Je
… je ne
l’ai pas éteint … Serena.
Annie :
T’as passé toute
la journée avec elle ?
Eric :
Oh, ce n’est pas ce que
tu crois.
Annie :
On parlera de Serena plus
tard. Nous avons quelque chose à régler avant
ça.
Wilson
(en passant prendre un soda) :
Bonsoir, révérend Camden.
Eric: Bonsoir,
Wilson.
Wilson :
Euh, Jeremy est parti. Il
a dit que quand Lucy sera prête à parler, elle
saura où
le trouver.
WILSON
S’EN VA. ERIC ET ANNIE
CONTINUENT À DISCUTER.
Eric :
Qu’est-ce que Wilson fait
ici ? Il ne devait pas être à New York.
Annie :
Wilson est amoureux de
Mary. Il est venu la chercher. Apparemment, ils sortent ensemble
depuis plus de deux mois.
Eric :
Et Lucy et Jeremy se sont
disputés ?
Annie :
Oui, parce que Mary aurait
dit à Robbie que … Tu ferais mieux de
t’asseoir.
Eric :
Euh, je n’ai pas envie de
m’asseoir.
Annie :
Eh bien, moi, je vais
m’asseoir.
Eric
(intrigué) : Et
qu’est-ce qui se passe ?
MARY
DISCUTE AVEC LUCY.
Lucy :
Tu n’as rien à
faire ici.
Mary
(fermant la porte) : Je tiens
à m’expliquer.
Lucy :
J’aime Jeremy. Je l’aime,
et toi, tu … et toi …toi …
Mary :
Il faut vraiment si peu
pour te convaincre que j’ai pu faire une chose pareille.
Lucy :
C’est toi qui l’as dit
à Robbie. Je n’ai fait que croire ce que
j’ai entendu.
Mary (soupirant) :
Pff !
Lucy :
Non. Non, ce n’est pas
toi qui es blessée, c’est moi. Ce n’est
pas toi qui as
mal, c’est moi. Une fois de plus, c’est toi qui as
mis le feu aux
poudres.
Mary :
Toute cette histoire avec
Jeremy n’est qu’un vaste malentendu. Laisse-moi
t’expliquer. Je
veux te dire ce qui s’est passé. S’il te
plaît,
laisse-moi t’expliquer.
Lucy :
Non.
Mary :
D’accord. Fais comme tu
voudras. Mais si tu es tellement sûre que Jeremy et moi, on a
fait ce que tu crois, pourquoi tu ne lui en veux pas à lui
aussi ?
Lucy :
Mais je lui en veux.
Mary :
Alors, pourquoi tu ne lui
rends pas sa bague de fiançailles en lui disant
d’aller au
diable ?
Lucy :
Parce que je sais que ce
n’était pas de sa faute.
Mary :
Qu’est-ce qui te fait
dire ça ?
Lucy :
C’est toi qui l’as
séduit.
Mary :
Quoi ?
Lucy :
Han ! Arrête de
faire l’innocente. C’était encore un de
tes plans débiles
et tu t’es prise à ton piège. Oui, je
lui en veux,
mais je lui pardonnerai.
Mary :
Et moi, tu me pardonnes ?
Lucy :
Je ne pourrais jamais te
pardonner.
Mary :
Lucy, tu ne connais pas
tous les faits. Ne dis surtout rien sur le coup de la colère.
Lucy :
Désormais, tu n’es
plus ma sœur.
Mary
(voyant Lucy lui tourner le dos) :
Tu pourrais le regretter.
MARY
SOUPIRE ET S’EN VA.
ANNIE
AURAIT DIT À ERIC
QUE LUCY S’EST FIANCEE AVEC JEREMY.
Eric
(embarrassé) : Lucy
est fiancée ?
Annie :
De tout ce que je viens de
te dire, Jeremy et Mary, Mary et Robbie, Mary et Wilson, Matt et
Cheryl. C’est pour Lucy que tu te fais le plus de mauvais
sang ?
Eric :
Bien, on sait parfaitement
nous deux que Mary et Jeremy n’ont rien fait de mal, enfin,
j’ignore pourquoi elle a raconté cette histoire
à
Robbie, mais … nous savons tous les deux que notre fille
n’aurait
jamais osé … osé … enfin,
tu vois, il doit sûrement
y avoir une explication.
Annie :
Oui, tu as raison.
Eric :
D’autre part, quand je
pense que Lucy s’est fiancée et qu’elle
ira au collège
là-bas dans l’Est, ça, c’est
quelque chose que je
n’arrive pas à concevoir. Mais pourquoi
s’est-elle fiancée
à un garçon qu’elle connaît
à peine ?
Rosie (étant
arrivée
pendant leur discussion et les écoutant) : Jeremy a
prévu
de revenir ici passer les vacances pour pouvoir aller au
collège
avec Lucy à la rentrée. Puis il est
rentré à
Juilliard. Il lui a dit qu’il ne partirait pas mais elle ne
voulait
pas qu’il renonce à Juilliard pour elle. Alors,
elle lui a
dit qu’elle irait au collège dans l’Est
pour qu’ils
restent ensemble. Mais elle a eu peur que vous ne la laissiez pas
partir, vu qu’ils ne se connaissent pas depuis
très
longtemps. Alors, ils se sont fiancés de façon
à
pouvoir être sûrs de rester ensemble une fois
qu’il
vous aurait mis devant le fait accompli … Oh ! Mary
est
partie.
Annie :
Mary est partie ?
Mais, et … et Wilson ?
Rosie :
Elle a dit qu’elle
parlerait à Jeremy et qu’elle expliquerait tout
quand elle
reviendrait
ERIC
ET ANNIE ESSAIENT DE
COMPRENDRE L’HISTOIRE.
PRISCILLA
PARLE À JOHN.
Priscilla :
Si ta famille ne peut
pas venir, il faut qu’on reporte le mariage. Je …
je sais combien
ta famille compte pour toi. Tu ne pourrais pas te marier sans eux.
Attendons que ta grand-mère se remette. Allez vite, viens
faire ta valise. On a un avion à prendre.
John :
Quoi ?
Priscilla :
J’ai déjà
réservé nos billets sur le prochain vol pour New
York.
Ta grand-mère et ta famille ont besoin de toi, en ce moment.
John :
T’es la meilleure … Et
qui veut dire aux invités, au traiteur, à
l’église
et à tous les autres que le mariage n’aura pas
lieu aussi ?
Priscilla :
On devrait juste avoir
le temps de passer chez ma tante. Mes parents voulaient nous aider.
On leur dira de s’en occuper.
John :
D’accord. C’est
parfait.
MATT
PARLE À CHERYL DANS
LA CHAMBRE DE CETTE DERNIERE.
Matt :
Bon. On repart à
zéro pour mieux se connaître.
Cheryl :
Je te connais très
bien, déjà.
Matt :
Alors, t’as envie d’avoir
des rapports mais tu ne veux pas me parler.
Cheryl :
De quoi ce que tu
voudrais qu’on parle ?
Matt :
Si … si on n’a rien à
se dire, alors … alors, pourquoi on coucherait
ensemble ?
Cheryl :
Parce que c’est
amusant.
Matt :
Ah oui. Mais … parler ça
peut être amusant aussi.
Cheryl :
A condition d’être
sacrément éloquent.
Matt (riant) :
Hé !
Hé ! Je vois. Si tu me connaissais un peu mieux, tu
saurais que je peut être très éloquent.
CHERYL
FAIT OUI DE LA TËTE.
ERIC
PARLE À LUCY DE SES
FIANCAILLES AVEC JEREMY.
Eric :
Tu es fiancée ?
Lucy :
Oui. Je suis fiancée.
Jeremy et moi, on s’aime et on va se marier.
Eric :
Ca ne te ressemble pas, ça.
Enfin, toi … toi qui es tellement
équilibrée et
lucide.
Lucy :
Mais je suis lucide et
équilibrée. Alors, essaie de te convaincre que
j’ai
fait le bon choix. Toi et maman étiez à peine
plus âgés
quand vous vous êtes fiancés. Et regarde ce que
ça
a donné. Et tu n’avais ni argent, ni bourse quand
tu as fait
des études dans l’Est. Tout ce que je veux faire
est
possible. Et ça, tu le sais. Et c’est
ça qui te tue
parce que tu sais très bien que ça va marcher
avec
Jeremy. Seulement, tu ne le veux pas, parce que tu voudrais que je
reste ici avec vous jusqu’au jour où tu me
laisseras partir.
Je suis désolée, mais je veux partir maintenant.
Je
vous aime, toi et maman. Mais j’aime Jeremy aussi.
ANNIE
FRAPPE A LA PORTE DE LA
CHAMBRE OU ROBBIE EST EN TRAIN DE LIRE.
Annie (à
Robbie) :
Est-ce que ça va ?
SANS
RIEN DIRE, ROBBIE HAUSSE LES
EPAULES.
Annie :
Tu veux qu’on parle ?
SANS
RIEN DIRE, ROBBIE FAIT NON
DE LA TETE.
Annie :
Tu veux me dire pourquoi
tu as menti ? On ne t’a jamais interdit de sortir
avec Mary.
Robbie :
Il vaut mieux que j’en
parle à Mary.
Annie :
Oui. Tu as sans doute
raison.
ANNIE
FERME LA PORTE. ENSUITE,
ELLE PARLE À ERIC QUI A FINI DE DISCUTER AVEC LUCY, QUI EST
PRETE À SORTIR.
Annie :
Alors, comment ça
s’est passé ? Et où est-ce
qu’elle va ?
Eric :
Retrouver Jeremy.
Annie :
C’est aussi ce qu’a
fait Mary.
Eric :
Ouais.
AU POOL HALL,
JEREMY S’INSTALLE A COTE DE MARY.
Jeremy
: J’ai eu ton message.
Mary :
Il faut qu’on parle.
Jeremy :
Non, c’est à toi
de t’expliquer.
DURANT
LA SOIREE, SIMON OBSERVE
LA MAISON DE DEENA. LE PERE DE CETTE DERNIERE LE SURPREND.
Mr.
Stewart : Simon.
Simon :
Bonsoir, monsieur Stewart.
Mr.
Stewart : Qu’est-ce que tu
fais ?
Simon :
Euh, je faisais un tour.
Mr.
Stewart : Tu veux que j’aille
chercher Deena ?
Simon :
Euh, Deena ne veut plus de
moi … Ca ne fait rien, laissez.
Mr.
Stewart : Je vais te
reconduire.
A
CE MOMENT-LA, DEENA ARRIVE.
Deena :
Laisse-le te reconduire,
s’il te plaît.
CHEZ
CHERYL, LE TELEPHONE SONNE.
MATT DECROCHE.
Matt :
Allo … Oui … Je vous la
passe tout de suite. (À Cheryl) Carole.
CHERYL
ARRIVE JUSTE A TEMPS ET
REPREND LE TELEPHONE.
Cheryl
: Salut, Carole …Ah, c’est
juste un voisin. Je peux te rappeler ? … A plus.
Matt :
Qui c’était ?
Cheryl :
Une amie.
Matt :
Et pourquoi tu lui as fais
croire que je n’étais qu’un
voisin ?
Cheryl :
Elle ne sait pas que je
sors avec quelqu’un.
Matt :
Pourquoi tu ne lui dis
pas ? Ce … ce n’est pas un
secret … Donc, tu n’as
dis à personne que tu sortais avec moi ?
Cheryl :
Non, aucun de mes amis
n’est encore au courant.
Matt :
Toi qui croyais qu’on
n’avait rien d’autre à se dire.
AU POOL HALL,
LUCY CHERCHE JEREMY. ELLE LE DEMANDE AU BARMAN.
Lucy :
Bonsoir. Je cherche un
garçon assez grand, les cheveux bruns, à peu
près
mon âge. On m’a dit qu’il
était ici.
Barman :
Tu devrais t’adresser à
ta sœur … Ah ! Regarde
celle-là !
EFFECTIVEMENT,
MARY ET JEREMY
SONT EN TRAIN DE DISCUTER, CE QUI MET LUCY DANS L’EMBARRAS.
Lucy :
Non, ce n’est pas
possible.
APRES
LES AVOIR OBSERVER PENDANT
QUELQUE TEMPS, LUCY S’EN VA.
SIMON
RENTRE À LA MAISON.
Annie :
Il paraît que tu
étais chez Deena.
Eric :
Comment va-t-elle ?
Simon
(furieux) : Comment elle
va ? Je n’en sais rien. Je vais vous dire ce que je
sais. Elle
est égoïste, méchante, insensible,
égocentrique
et sans sentiment. Voilà ce que je sais.
SIMON
VA DANS SA CHAMBRE.
Eric :
Je devrais aller lui
parler.
Annie :
Non, non. Attends qu’il
se calme un peu. Il viendra de lui-même quand il aura envie
de
parler. (S’asseyant) Aaah ! On ne pourrait pas
oublier les
enfants une petite seconde parce que … J’aimerais
savoir ce que
tu faisais chez Serena toute la journée.
Eric :
Je ne demande qu’à
te le dire.
Annie :
Et il faut que je te parle
de quelque chose qui m’est arrivée ce soir.
Quelque chose de
très étrange.
ANNIE
ENTEND DAVID ET SAM, CE QUI
L’OBLIGE A SE LEVER.
Annie :
Ne bouge pas !
Eric :
Promis.
ANNIE
VA DANS LA CHAMBRE DE DAVID
ET SAM, LORSQUE SOUDAIN, ON FRAPPE À LA PORTE.
Eric
(ouvrant la porte) James ?
James :
Il faut que je vous parle.
GENE
ET SYLVIA SE RENDENT À
L’AEROPORT AVEC PRISCILLA ET JOHN.
John :
Voilà le numéro
du Révérend Camden. C’est un ami de la
famille.
N’hésitez pas à appeler en cas de
besoin.
Sylvia :
Merci.
La voie
du parlophone :
L’embarquement pour le vol destination …
John :
On va embarquer. Il faut
qu’on y aille.
Sylvia
(prenant Priscilla dans les
bras) : Bon voyage, ma chérie. (Prenant John dans
ses
bras) : Prends bien soin d’elle.
Priscilla :
Merci encore. Je vous
adore.
Gene :
On t’adore aussi, chérie.
APRES
QUE JOHN ET PRISCILLA
SOIENT PARTIS, GENE ET SYLVIA DISCUTENT.
Sylvia :
Je trouve ça
tellement injuste qu’ils aient dû reporter leur
mariage.
Gene :
Que puis-j’y faire ?
John a toute sa famille dans l’Est.
Sylvia :
Je crois qu’il y a
peut-être une solution.
JAMES
AVOUE A ERIC QU’IL A
EMBRASSE ANNIE. IL S’EN REPENT.
Eric :
Vous avez dit que vous êtes
venus pour me parler mais vous n’avez pas dit un mot depuis
que
vous êtes entré. James qu’est-ce
qu’il y a ?
James
(navré) : J’ai fait
une chose idiote, ce soir. J’ai embrassé une femme
… C’est
Annie. J’ai embrassé Annie. Je suis amoureux
d’elle.
Eric :
Annie qui ? La
mienne ?
James :
Je vous demande pardon.
Eric :
Quand l’avez-vous
embrassée ?
James :
Ce soir. Je l’ai
embrassée ce soir. Aidez-moi. Aidez-moi à ne plus
aimer
votre femme.
ANNIE
ENTEND QUELQU’UN FRAPPER
À LA PORTE. ELLE L’OUVRE.
Serena :
Je dois vous parler.
AU POOL HALL, JEREMY
PARLE A MARY.
Jeremy :
J’arrive pas à
croire que t’es tout inventé.
Mary :
Excuse-moi. Je voulais pas
créer d’ennui à qui que ce soit. Je
l’aurais jamais
fait si j’avais su que tu sortais avec Lucy.
Jeremy :
Et pourquoi t’en n’a
pas parler à Lucy ?
Mary :
J’ai essayé, mais
elle refuse de m’écouter.
Jeremy :
Ouais, je crois que
j’aurais plus de chance.
Mary :
J’espère. Va lui
parler. Explique-lui que je ne veux causer aucun problème
entre vous deux. Je ne sais pas si tu fais bien de
l’épouser
mais je ne veux pas faire obstacle à votre mariage.
Jeremy :
Je vais tout de suite lui
téléphoner.
SERENA
RACONTE À ANNIE
QU’ELLE A TENTE DE SEDUIRE ERIC.
Serena :
Dès le moment où
votre mari a accepté de m’aider, j’ai
vraiment fait tout
ce que je pouvais pour le séduire. Je l’ai
invité à
déjeuner, il a refusé. Ensuite, je suis
passée
le voir à l’église avec des
paniers-repas, ça
n’a pas marché. J’ai provoqué
des pannes chez moi
de façon à le faire venir pour les
réparer. J’ai flirté, triché
et aguicher votre mari de toutes
les façons inimaginables, mais ça n’a
pas marché.
Si bien qu’aujourd’hui, j’ai
décidé de jouer le
tout pour le tout en l’invitant pour le séduire,
mais ça
n’a pas marché non plus. Après mon
petit numéro,
la seule chose qui l’intéressait,
c’était de
m’aider. C’est la seule chose qu’il
demande. C’est vraiment
frustrant … C’est pourquoi je … je
viens vous demander pardon
pour avoir …
Annie (interrompant
Serena) :
Essayé de me voler mon mari.
Serena :
Exactement … (en
quittant la table) Je vais vous laisser. Et soyez tranquille, je me
trouverai un autre conseiller. Je ne verrai plus Eric. Je voulais
vous dire que je suis désolée.
Annie :
Expliquez-moi pourquoi mon
mari ? Vous auriez pu avoir n’importe quelle autre
homme.
Pourquoi avoir voulu quelqu’un
d’inaccessible ? Je crois que
c’est parce que vous saviez que ça ne marcherait
pas. Depuis
que vous avez commencé à vous faire aider, vous
avez
compris que vos relations avec les hommes étaient
problématiques. Mais séduire un homme que vous ne
pouvez pas avoir est pour vous, un jeu.
Serena :
Quoi ?
Annie :
Asseyez-vous. Restez
encore. Nous allons parler.
CHERYL
PARLE À MATT.
Cheryl :
Qu’est-ce que ça
peut faire ? D’accord, je n’ai dit
à personne qu’on
se voyait et alors ?
Matt :
Tu étais furieuse
après moi exactement pour la même raison.
Cheryl :
Oui, mais c’était
différent.
Matt :
Et je peux savoir pourquoi
tu n’as dit à personne qu’on sortait
ensemble ?
Cheryl :
Et toi, est-ce que tu
peux me dire pourquoi on n’a pas de rapport ? Je
sais, tu veux
attendre, j’ignore pourquoi mais c’est comme
ça. Je ne te
dirai pas pourquoi je n’ai rien dit à mes amis. Je
tiens à
toi. J’ai envie que tu restes. J’ai envie
qu’on soit ensemble
et je n’ai pas envie de parler. Alors, qu’est-ce
que tu en dis ?
Qu’est-ce qu’on fait ? J’en ai
marre des discours.
SIMON
EST DANS SA CHAMBRE. LE
TELEPHONE SONNE.
Simon :
Allo.
Deena :
Simon ? C’est moi,
Deena. Je tiens à ce que tu me parles. J’aimerais
qu’on
reste amis. Tu es mon meilleur ami. Et je ne veux pas qu’on
se
fâche.
Simon :
Toi, je sais pas mais moi,
je pâtis pas avec les traîtres, tu vois. Pour moi,
ce
n’est pas des amis.
Deena :
Je me sens tellement
coupable. Quand je t’ai vu ce soir, tu avais l’air
si triste. Je
ne voulais pas te faire souffrir.
Simon :
Mais tu t’as fait.
SIMON
LUI RACCROCHE AU NEZ.
JAMES
AVOUE A ERIC QU’IL EST
ATTIRE PAR ANNIE.
Eric :
Je crois que vous êtes
attiré par ma femme parce que … justement,
c’est ma femme,
ce qui la rend inaccessible, ce qui élimine toute
possibilité
d’engagement, toute chance de vous impliquer amoureusement.
Et
c’est ce que vous voulez, parce que vous êtes
encore plus que
jamais marié à votre femme.
James :
Euh, mais c’est de la
folie. Ma femme est morte.
Eric :
Oui, mais je pense que vous
n’avez pas encore fini votre deuil. Vous n’avez eu
aucune
relation sérieuse depuis son décès.
James :
Ca ne fait que deux ans.
C’est trop tôt.
Eric :
Mais pas trop tôt
pour embrasser ma femme.
James :
Je lui avais promis un
amour éternel, éternel. Je me suis
engagé devant
Dieu, dans son église.
Eric :
Oui. Vous l’avez promis
jusqu’à ce que la mort vous sépare. Et
vous l’avez
fait. Vous pouvez tourner la page.
James
(pleurant) : Je l’aime
encore, voyez-vous.
Eric :
Je sais. C’est ce qui
vous empêche d’aller de l’avant.
James :
J’ai peur, surtout …
de ne plus jamais pouvoir aimer une autre femme.
Eric :
Si vous aimez Annie, vous
pourrez. Vous aimerez à nouveau, mais une femme qui ne soit
pas mariée.
PENDANT CE
TEMPS-LA, LUCY
FRAPPE A LA PORTE DE MIKE PIERCE.
Mike
(voyant le visage triste de
Lucy) : Lucy ?
ROSIE
ET WILSON FRAPPE À
LA PORTE DE CHEZ ROBBIE.
Rosie
(présentant Wilson à
Robbie) : Il veut te parler.
Robbie :
Je ne suis pas sûr
que ce soit une bonne idée.
Rosie :
Allez, parlez ! Vous
avez plein de points communs.
Robbie :
Non, nous n’avons rien
en commun.
Rosie :
Vous aimez tous les deux
Mary ?
LES
DEUX HOMMES SE REGARDENT SANS
RIEN DIRE. ROSIE S’EN VA, LES LAISSANT DISCUTER.
MIKE
ET LUCY ONT UNE LONGUE
DISCUSSION AU SUJET DE JEREMY.
Mike :
Mais t’es complètement
malade ? Tu as demandé à Jeremy de
t’épouser ?
Mais tu ne sais rien de lui.
Lucy :
J’en sais suffisamment
sur lui.
Mike :
Ouais, par exemple qu’il
a flirté avec ta sœur à New York.
Lucy :
Et je ne sais pas ce qui
s’est passé à New York.
Mike :
Mais tu as dit les avoir
vus ensemble, ce soir.
Lucy :
Oui, mais c’est …
c’est toi qui m’as dit de me fiancer.
Mike :
Non, je n’ai pas dit ça.
J’ai dit que si vous étiez fiancés, tes
parents
auraient plus de mal à t’empêcher de
partir dans
l’Est. Je ne pensais pas que tu le prendrais au pied de la
lettre.
En fait, j’espérais que tu choisirais entre lui et
moi et
New York et que tu dirais « Hé !
Pourquoi
j’irais jusqu’à New York pour
l’amour alors que Mike
Pierce est ici ? » … Pourquoi tu
es venu ?
Lucy :
Excuse-moi si j’ai besoin
du soutien d’un ami au moment où tout va mal.
Excuse-moi.
Mike :
Excuse-moi si je ne tiens
pas à jouer le bouche-trou quand celui que tu aimes se
conduit
comme un crétin. Pourquoi tu choisis toujours le mauvais
garçon ? A chaque fois, c’est pareil. Tu
choisis
toujours celui qui te mens et te brise le cœur. Tu ne veux
jamais
des gentils garçons. Non, ils sont bien trop ennuyeux. Tu
n’aimes que ceux qui s’amusent à te
faire de la peine.
Mais je suis fatigué de te voir pleurer.
Lucy :
C’est toi qui m’as
présenté Jeremy, non ?
Mike :
Oui, mais je ne l’aurais
pas fait si j’avais su qu’il te demanderait de
t’épouser.
Je t’aime, moi. Et tu le sais. Je t’ai toujours
aimé.
C’est pour ça que ça n’a pas
marché avec
Elaina.
Lucy :
Tu m’as dit que ça
n’avait pas marché parce que … parce
qu’elle
papillonnait et toi, tu voulais une relation sérieuse
Mike :
Oh oui. Je veux une
relation sérieuse … avec toi.
Lucy
(s’énervant) : Non,
ce n’est pas possible. Non, mais dis-moi que ce
n’est pas
possible.
Mike :
Si, c’est possible.
Allez, debout.
MIKE
ENTRAINE LUCY DANS UNE AUTRE
PIECE ET L’EMBRASSE.
Mike :
Je ne veux pas être
ton prix de consolation. Je t’aime trop. Alors, ou bien tu
m’aimes
en retour, ou bien tu me laisses tranquille. J’ai un
cœur, moi
aussi.
APRES
CETTE DISCUSSION, LUCY EST
MISE À LA PORTE.
LE
BARMAN DU POOL HALL PARLE À
MARY.
Barman :
Tu es sûre que ça
va aller ?
Mary :
Non, pas vraiment. Il y a
deux garçons qui m’attendent chez moi.
Barman :
De quoi tu te plains ?
Mary :
Je suis amoureuse des deux
et je ne sais pas lequel choisir.
Barman :
Aaah ! Maintenant,
je comprends.
JAMES
APRES QU’ERIC ET JAMES ONT FINI LEUR DISCUSSION, CE DERNIER
EST PRET À PARTIR.
Eric :
Merci.
James (serrant
la main d’Eric) :
Bonne soirée.
Eric :
Vous devriez passer me voir
au bureau qu’on parle de tout ça dans un cadre
plus
approprié.
James :
Avec joie.
Eric :
Vous verrez. Parler, c’est
… salutaire.
LES
DEUX HOMMES SE REGARDENT EN
SOURIANT. ENSUITE, JAMES SORT DE LA MAISON.
SERENA,
AUSSI EST PRETE À
PARTIR.
Serena :
Annie.
PUIS,
SERENA LA SERRE DANS LES
BRAS.
Annie (souriante):
Oh ! Oh !
Serena :
Merci pour votre
gentillesse. Vous croyez qu’on pourra parler encore toutes
les
deux ? (S’apercevant qu’Annie ne
répond pas) Hmm !
Je n’ai rien dit.
Annie :
Attendez. Si le cœur vous
en dit, vous pouvez revenir me voir. J’essaierai
d’oublier que
vous vouliez mon mari, hmm.
ANNIE
OUVRE LA PORTE.
Serena (avant
de partir) :
Merci.
LES
DEUX FEMMES SE REGARDENT EN
SOURIANT. ANNIE FERME LA PORTE. ENSUITE, ELLE PARLE À ERIC.
Annie :
J’ai parlé avec
Serena.
Eric :
J’ai parlé avec
James.
Annie :
J’ai …
Eric :
Je t’aime.
ANNIE
ET ERIC SE SERRENT DANS LES
BRAS.
Eric :
Tu sais tout.
Annie :
Toi aussi, tu sais tout.
A
CE MOMENT-LA, LUCY REVIENT A LA
MAISON.
Lucy
(de mauvaise humeur) : Non.
Je n’ai pas envie d’en parler. Je vais me coucher.
Eric :
Il faut qu’on parle
sérieusement de cette histoire de fiançailles.
Lucy :
Je ne suis plus sûre
d’être encore fiancée.
LUCY
VA DANS SA CHAMBRE.
Eric
(à Annie) : Qu’est-ce
qui faut qu’on fasse avec Lucy ?
Annie :
Soyons lucide. C’est une
adulte. On ne peut rien faire. Si elle veut se marier et partir dans
l’Est, elle le fera.
Eric :
Alors, on n’a plus qu’à
attendre et … à prier pour que sa
décision soit la
bonne. Depuis quand fait-on ça ?
ENSUITE,
WILSON ET ROBBIE DESCEND
DES ESCALIERS EN RIANT.
Wilson :
Est-ce que … est-ce que
Mary est revenue ?
Eric :
Non, toujours pas.
Robbie :
On va l’attendre à
la cuisine ?
Wilson :
Ouais.
Eric :
Vous vous parlez tous les
deux ?
Robbie :
On n’a fait que ça
toute la nuit.
Wilson (riant) :
Ha !
Ha ! Ha !
APRES
LE DEPART DE CES DEUX
HOMMES. ERIC ET ANNIE SONT ABASOURDIS.PUIS ARRIVE SIMON. IL SENT
QU’IL A QUELQUE CHOSE À DIRE À ERIC.
Annie :
Je vais aller voir les
jumeaux.
Eric :
Je t’attends.
ANNIE
PARTIE, ERIC PARLE A SIMON.
Eric :
Ca va, toi ?
Simon :
Je suis amoureux de Deena.
On a passé toute la journée ensemble et
j’ai cru
qu’on avait une seconde chance. Puis elle est
rentrée. Et
son petit ami l’attendait. Il voulait repartir à
zéro,
elle a dit oui. Et elle veut qu’on reste amis mais je ne
crois pas
que je pourrais.
Eric :
J’aurais aimé
pouvoir t’aider.
Simon :
Tu peux le faire. Dis-moi
ce qu’il faut que je fasse ?
Eric :
Je ne peux pas. Toi seul
sais ce que ton cœur peut supporter. Est-ce qu’il
peut supporter
d’être ami avec une fille que tu aimes ?
ERIC
ET SIMON SE SERRENT DANS LES
BRAS.
PLUS
TARD, MATT ARRIVE ET PARLE À
ERIC.
Matt :
Euh, dis donc ! Est …
est-ce que tu sais si Wilson est rentré ?
Eric :
Ouais, il est rentré.
Matt :
Hem.
Eric :
Tu rentres bien tard, toi.
Alors, comme ça, il paraît que tu sors avec
Cheryl ?
Matt :
Oui.
Eric :
C’est pour ça que
tu rentres si tard.
MATT
FAIT OUI DE LA TETE.
Eric :
Est-ce que c’est sérieux,
vous deux.
Matt
(S’exprimant avec des grands
signes) : Ha.
Eric :
T’es pas très
loquace, ce soir.
Matt
(énervé) : À
vrai dire, je n’ai plus rien à ajouter.
MATT
S’EN VA. PENDANT CE TEMPS,
ANNIE EST AU TELEPHONE. ERIC VA SE JOINDRE A ELLE.
Annie :
Ah ! Non, non, non,
je comprends … Nous sommes ravis de vous aider …
Oui, entendu. Au
revoir.
ELLE
RACCROCHE.
Eric :
Qu’y a-t-il ?
Annie :
C’était le père
de Priscilla. La mère de Morgan a été
hospitalisée. Toute la famille s’est rendue
auprès
d’elle à New York. Et Priscilla et John ont
dû
reporter leur mariage.
Eric :
Ah, on va appeler Morgan et
voir si on peut faire quelque chose.
Annie :
On peut faire quelque
chose. Ils veulent qu’on appelle tout le monde pour dire que
le
mariage est différé.
Eric :
On va s’en occuper.
Annie :
Et ils l’auraient fait
eux-mêmes mais ils doivent partir pour New York, ce soir.
Eric :
Pour se joindre à la
famille ?
Annie :
Pas exactement.
LUCY
ET ROSIE PARLENT EN DORMANT.
Rosie :
Alors, comme ça, tu
vas te marier ?
Lucy :
Je ne sais pas.
Rosie :
Tu détestes Mary ?
Lucy :
Je ne sais pas.
Rosie :
C’est ta sœur, et elle
t’aime beaucoup.
Lucy :
Je ne sais pas.
PUIS,
ON ENTENDIT SONNER LE
TELEPHONE.
ENSUITE,
ANNIE ARRIVE CHEZ MATT,
PLONGE DANS SA LECTURE.
Annie (tout
bas) : C’est
Cheryl.
Matt :
Ah ! Merci.
Annie :
Alors, toi et Cheryl,
c’est sérieux ?
Matt :
Je ne sais pas.
ANNIE
DONNE LE TELEPHONE À
MATT ET S’EN VA.
Matt :
Allo.
Cheryl :
Qu’est-ce que tu fais ?
Matt :
Rien de spécial. Je
suis au lit.
Cheryl (riant) :
Hm !
Hm ! Alors comme ça, on se sera trouvé
au lit une
fois tous les deux.
Matt
(riant) : Hm ! Hm !
Cheryl :
Après ce qui s’est
passé ce soir, je ne crois pas qu’on pourra se
revoir. Mais
tu mérites de savoir pourquoi je n’ai pas
parlé de
nous à mes amis.
Matt :
Je t’écoute.
Cheryl :
Si mes amis avaient été
au courant, ils auraient su qu’on arrêterait de se
voir. Et …
et je pensais que tu allais me plaquer un jour ou l’autre. Et
si
mes amis l’avaient appris, ils auraient
été
terriblement humiliants.
Matt :
Mais enfin, pourquoi est-ce
que je t’aurais plaqué ?
Cheryl :
On est trop différent,
tous les deux. J’ai toujours su que ça ne pourrait
pas
durer.
Matt :
Si tu l’as toujours su,
alors … alors pourquoi tu te mets à sauter le pas
aussi
vite que ça ?
Cheryl :
Je tiens à toi et
… et je croyais que c’était ce que tu
attendais de notre
relation.
Matt :
Ecoute, je t’ai dit
depuis le début que ce n’est pas pour
ça que je sors
avec toi.
Cheryl :
Mais moi, j’ai une
certaine expérience des hommes qui disent une chose et en
pensent une autre.
Matt
(embarrassé) : Hm !
Cheryl :
Et les garçons
comme toi ne s’écartent jamais du droit chemin, en
tant que
je sache.
Matt :
M’écarter du droit
chemin ? On habite à deux pas l’un de
l’autre.
Cheryl :
Tu as très bien
compris. Je voulais juste tirer ça au clair avant
qu’on se
quitte. Tu me manqueras.
MARY
ARRIVE CHEZ WILSON ET
ROBBIE.
Mary :
Qu’est-ce qui se passe ?
Wilson :
J’ai … J’ai comme
l’impression que tu devrais éclaircir les choses
avec Robbie
avant qu’on puisse tirer ça au clair, tous les
deux. Je vais
prêcher avec Robbie et Matt. On en reparlera demain matin.
WILSON
S’EN VA.
Mary
(à Robbie) : Vous avez
l’air bien copain.
Robbie :
Alors comme ça,
c’était un mensonge, toi et Jeremy ?
Mary :
J’étais furieuse
quand j’ai découvert que tu m’avais
menti. Mais, euh, je
ne savais pas que Jeremy sortait avec Lucy et je ne voulais faire
souffrir ni Lucy, ni Jeremy, ni personne d’autre.
Robbie :
A part moi, je suppose.
MARY
FAIT OUI DE LA TETE.
Robbie :
Je suis amoureux de toi.
Mary :
Je t’aime, moi aussi.
Robbie :
Et Wilson ?
Mary :
Si je suis revenue pour les
vacances, je crois que c’était pour le fuir. Je ne
sais
vraiment plus où j’en suis. Je veux dire,
c’est notre
troisième chance et … et … regarde
où est-ce que
nous en sommes. C’est ma seconde chance avec Wilson et
… et
l’idée … que … que
ça ne puisse pas marcher.
Enfin, ça me semblait plus facile de quitter la ville que
d’affronter une fois de plus un nouvel échec
sentimental …
Maintenant, à toi ! Pour quelle raison tu as menti
pour
qu’on arrête de se voir ? Pourquoi tu ne
veux pas me
voir, ici ? Parce que tu vois, j’ai la nette
impression que ça
ne te fait pas plaisir que je sois revenue.
Robbie :
Je suis contente de te
voir. Ici, c’est ta maison et si tu veux être ici,
tu en as
le droit. Mais comme je te l’ai déjà
dit, si on sort
ensemble et que ça ne marche pas, ce n’est pas toi
que tes
parents jetteront dehors, c’est moi qu’ils
jetteront dehors.
Mary :
Alors que s’il ne se
passe rien entre nous, tu crois qu’ils te laisseront
rester ?
C’est bien ça ? Ou alors tu crois
qu’il faut que tu
aies une relation avec moi pour que mes parents
t’acceptent
ici ?
Robbie :
Etre avec toi n’a
jamais été une corvée.
Mary :
Ce n’est pas ce que tu
veux. Ce n’est pas moi que tu courtises. Tu veux courtiser ma
famille.
Robbie :
Non, je veux épouser
ta famille.
Mary :
Tu dois savoir une chose.
Dis-toi que quoiqu’il puisse arriver entre nous, tu fais
partie de
cette famille. Mes parents ne te tourneront jamais le dos. Tu
n’as
pas besoin de sortir avec moi pour rester ici, ni de rompre avec moi
pour pouvoir rester.
Robbie :
Alors, c’est fini ?
Mary :
On a joué nos trois
jokers.
Robbie :
Je t’aime encore, tu
sais.
Mary :
Et moi, je t’aimerai
toujours.
ROBBIE
S’EN VA. ERIC ET ANNIE
ARRIVENT.
Mary :
Bon, qu’est-ce que vous
avez entendu, au juste ?
Eric :
A peu près tout. On
ne l’a pas fait exprès. On descendait.
Mary :
Ce n’est pas grave. Je
suis contente. Je me suis suffisamment expliqué pour ce
soir.
Eric :
Bienvenue au bercail.
MARY
SE SENT SOULAGEE. ERIC ET
ANNIE LA PRENNENT DANS LES BRAS.
MARY
ARRIVE CHEZ LUCY EN
COMPAGNIE DE ROSIE.
Rosie
(après avoir regarder
Mary) : Bon, ben, je vais vous attendre en bas.
ROSIE
S’EN VA. MARY ET LUCY
VONT FAIRE LA PAIX.
Mary :
Il faut qu’on parle.
Lucy :
Non, ce n’est pas
nécessaire. Ce n’est pas nécessaire
parce que … il
ne s’est rien passé entre toi et Jeremy. Je suis
désolé
pour tout ce que je t’ai dit. Il n’y a absolument
rien à
m’expliquer. Jeremy m’a tout dit, ce matin.
Mary :
Je suis désolée,
moi aussi. Je ne voulais pas te faire souffrir.
Lucy :
Si tu me pardonnes, je te
pardonne aussi.
CES
DEUX SŒURS ONT RETROUVE LE
SOURIRE.
Mary
(faisant oui de la tête) :
Ca marche.
Lucy :
Ca marche ? On est
toujours sœur.
Mary :
Plus que jamais.
Lucy
(prenant Mary dans les bras) :
Hm ! Hm !
ANNIE
S’OCCUPE DES JUMEAUX.
ELLE VOIT ARRIVER ROSIE.
Annie (à
Rosie) : A ton
avis, où en sont Lucy et Mary ?
Rosie :
Euh, elles ont fait la
paix et elles se sont fait un gros câlin.
Eric
(à Annie) : Tu as
appelé James ?
Annie (faisant
oui de la tête) :
Et tu as appelé Serena ?
Eric :
Ouais.
Rosie :
Qu’est-ce que vous
complotez ?
Eric :
Mais rien.
Annie :
Hm !
MATT
VOUDRAIT PARLER À
CHERYL, UNE NOUVELLE FOIS. IL FRAPPE À SA PORTE.
Cheryl
(froidement) : Qu’est-ce
que tu fais ici ?
Matt :
Est-ce que tu veux venir
avec moi ? Je vais à l’église.
Cheryl :
On n’avait pas rompu
hier soir ?
Matt :
Je ne crois pas. Il ne
s’est rien passé, hier soir.
Cheryl :
Je ne comprends pas.
Matt :
Je tiens à toi. Je
t’aime beaucoup. Seulement, je ne suis pas encore
prêt à
sauter le pas. J’ai toujours pensé que je me
réserverais
jusqu’au mariage et que si j’attendais, la femme
que je
choisirais serait celle avec qui je me marierai. Je n’ai pas
arrêté
de faire des allusions. Je pensais que ce serait plus facile de te
faire attendre si on ne se montrait pas en public. C’est pour
ça
que je n’ai rien dit à personne.
Cheryl :
Si je comprends bien, on
n’a rien fait parce que tu ne penses pas pouvoir
m’épouser.
Matt : Non, c’est juste … qu’il
est encore trop tôt
pour moi d’envisager ce … ce genre de relation
pour l’instant.
C’est trop important pour moi.
Cheryl :
Ce n’est pas comme ça
que je m’y prenais, jusqu’à
présent.
Matt :
Et jusqu’à
présent, tu étais satisfaite ? Tu
étais
comblée ?
Cheryl :
Pas exactement.
Matt :
Alors, si on tentait notre
chance ? Faisons à ma manière, pour
voir,
lentement, en apprenant à se connaître, jour
après
jour.
Cheryl (souriant) :
Je peux
faire ça.
AUX
ABORDS DE L’EGLISE, LES
DEUX COUPLES SERENA-ERIC ET JAMES-ANNIE SE PARLENT, MAIS SEPAREMENT.
Eric
(à Serena) : Vous avez
eu une conversation avec Annie, Hier soir ?
Serena :
Oui, c’est vrai. Je
suis désolée, euh … pour tout.
Eric :
Je vous ai trouvé
une très bonne conseillère dans une autre
église.
Serena :
C’est probablement
mieux comme ça … Vous vouliez me demander une
faveur ?
James :
Est-ce qu’un ami peut
plaider la folie parce que j’aimerais le faire.
Annie :
Vous n’avez rien à
plaider, je comprends.
James :
Euh, merci … pour votre
compréhension. Vous vouliez me demander une
faveur ? Vous
voulez que je finisse le garage ?
Annie :
Hm ! Pas exactement.
Eric :
Il est timide et il a
besoin de voir du monde. Alors, on a pensé que vous pourriez
vous asseoir ensemble à l’église et
vous joindre à
nous ce soir pour le dîner.
Annie :
Vous voyez, elle a
beaucoup souffert de son divorce et elle a besoin de voir du monde.
Alors, on a pensé que vous pourriez peut-être vous
asseoir ensemble à l’église et vous
joindre à
nous pour le dîner. Ca n’engage à rien.
(rire de
James) Juste l’église et un repas avec une
charmante et
ravissante jeune femme. Qui sait ? Vous verrez bien ce qui se
passera.
Eric :
Vous verrez bien, il n’est
pas marié mais ne peut pas tout avoir.
Serena (riant) :
Ho !
Ho !
Annie :
Alors, qu’en
dites-vous ?
JAMES
NE REPOND PAS. LES DEUX
COUPLES SE RAPPROCHENT. ANNIE FAIT LES PRESENTATIONS.
Annie :
Serena, voici James.
James, Serena.
Serena
(serrant la main à
James) : Enchantée.
James :
Si on allait s’asseoir
l’un à côté de
l’autre ?
Serena (faisant
signe que oui) :
Hm !
IL
Y A UN RAPPROCHEMENT ENTRE
JAMES ET SERENA. ILS SE DONNENT LE BRAS ET ENTRENT À
L’EGLISE.
C’EST À CE MOMENT QUE ROSIE APPARAIT CHEZ ERIC ET
ANNIE,
APRES LES AVOIR VUS.
Annie
(regardant Rosie) : Ils vont
bien ensemble.
Rosie :
Oui. Ton prétendant
et sa petite amie vont très bien ensemble.
AU
LYCEE, SIMON ET DEENA SE
PARLENT UNE DERNIERE FOIS.
Simon
(s’adressant à un
garçon) : Mouais, c’est chouette.
Deena (à
Simon) :
Salut.
Simon :
Salut … Ecoute,
j’aimerais être plus fort mais, euh, je ne le suis
pas. Si
tu restes avec ton petit ami, je ne te verrai plus. Je respecte ton
choix, c’est juste que … mon cœur ne
supporterait pas le choc.
Deena :
On ne peut pas être
ami ?
Simon :
Ce serait faux. Je ne veux
pas être ton ami. Je t’ai dit ça quand
t’es revenu
parce que j’avais espéré que tu
m’aimerais à
nouveau. Mais maintenant, il vaudrait mieux tourner la page.
Deena :
Et si je change d’avis à
propos de nous ?
Simon :
Ce serait trop tard.
SIMON
S’EN VA. DEENA EST
COMPLETEMENT DECUE.
LUCY
SORT DE L’EGLISE. MIKE
L’ATTENDAIT POUR LUI PARLER.
Mike :
Je suis désolé
pour hier soir.
Lucy :
J’ai eu tort de me servir
de toi, ce n’était pas intentionnel mais
… je te
comprends. J’ai réfléchi à
tout ce que tu m’as
dit mais je voudrais faire plus mais … tout ce que je
ressens pour
toi, c’est … c’est de
l’amitié.
Mike :
Je ne peux pas te forcer à
m’aimer. J’ai déjà
échoué, une fois.
Mais au moins, tu sais ce que je ressens. Et ça
m’aidera à
tourner la page. Mais alors, toi et Jeremy ?
Lucy :
Ouais. Jeremy veut bien
m’épouser.
Jeremy (arrivant
tout à
coup) : C’est juste.
LUCY
ET JEREMY SE SERRENT DANS
LES BRAS. APRES, CE DERNIER TEND LA MAIN À MIKE.
Lucy :
Je … je ne sais pas quoi
dire.
Mike :
Il n’y a qu’une chose à
dire, je vous souhaite beaucoup de bonheur, des tonnes de bonheur,
vous le méritez. Vous êtes mes amis !
LUCY
EMBRASSE MIKE.
Mike :
Et à tout à
l’heure.
APRES
QUE MIKE SOIT PARTI, ET AU
MOMENT OU LUCY ET JEREMY S’ETREIGNENT UNE SECONDE FOIS, ANNIE
ET
ERIC ARRIVENT.
Eric
(serrant la main de Jeremy) :
Bienvenue dans la famille.
Lucy :
Alors, tu acceptes nos
fiançailles et que je parte dans
l’Est ?
Eric :
Eh bien, disons, qu’on
fait tout ce qu’on peut pour se faire à cette
idée.
Annie :
Tu n’es plus une petite
fille et nous devons apprendre à te faire confiance. Si tu
veux te marier et partir dans l’Est pour étudier,
on ne peut
pas t’en empêcher.
Lucy :
Nous avons planifié
de longues fiançailles.
Eric :
Lucy, nous avons notre avis
quant à l’endroit où tu feras tes
études. J’ai
passé quelques coups de fil.
Lucy :
C’est vrai ?
Eric :
Je ne te demande qu’une
seule chose : que tu ailles au séminaire de Kobbel.
Lucy :
Mais c’est là où
tu étais.
Eric :
Si tu ne restes pas à
Glenoak pour qu’on veille sur toi, je sais que tu seras bien
entourée, là-bas, à Kobbel. Je connais
le doyen
et … en fait, je lui ai
téléphoné, ce matin.
Si tu le veux, ils peuvent t’expédier un dossier
pour que tu
puisses y entrer cet automne. Tu pourras aussi y suivre des cours cet
été.
Lucy :
Je … je ne sais pas quoi
dire.
Eric :
Alors, dis merci.
LUCY
S’APPROCHE D’ERIC.
Lucy :
Merci, je t’adore … Toi
aussi, maman.
Annie :
On t’adore, nous aussi.
Jeremy :
On se retrouve tout à
l’heure.
Annie :
Oui.
Eric :
Ouais.
LUCY
ET JEREMY S’EN VONT.
Annie :
Il faut que tu te
prépares.
Eric :
Ah bon ? On n’attend
pas Mary.
Annie :
Non, non, elle aura un
petit peu de retard. Elle veut parler à Wilson avant que son
avion décolle.
Eric :
Ah ?
Annie :
Tu crois que les parents
de Priscilla s’en sont bien tirés ?
Eric :
Ils étaient très
déterminés, tu sais.
ENFIN,
JOHN ET PRISCILLA VONT SE
MARIER.
Priscilla :
Je n’en reviens pas
que mes parents aient fait ça. Ils sont arrivés
en
ville, ce matin.
John :
Tu as aidé à
faire le mariage ici pour que ma grand-mère et toute ma
famille puissent être là ?
Priscilla (riant) :
Hm !
Hm !
John :
Oui, ils t’aiment et ils
sont prêts à tout pour toi.
Priscilla :
J’ignorais qu’ils
m’aimaient autant.
John :
Euh, je t’aime aussi.
Priscilla :
Alors, allons-nous
marier.
PENDANT
QUE PRISCILLA ET JOHN
S’EMBRASSENT, MORGAN HAMILTON ARRIVE.
Morgan :
Dépêchez-vous,
tout le monde vous attend.
PRISCILLA
S’APPRETE POUR LE
MARIAGE. ELLE ARRANGE SON VOILE ET TIENT LE BOUQUET. JOHN ET CETTE
DERNIERE SE RAPPROCHENT DU REVEREND HAMILTON.
Morgan :
Bienvenue dans la
famille, Priscilla. Je suis sûr que vous serez
très
heureux ensemble.
Priscilla :
Merci, révérend
Hamilton.
John :
Papa.
Priscilla :
Merci papa.
ENFIN,
WILSON ESSAIE DE
CONVAINCRE MARY DE NE PLUS VOIR ROBBIE POUR VENIR VIVRE AVEC LUI.
Wilson :
Toi et Robbie, vous avez
tiré ça au clair ?
MARY
FAIT OUI DE LA TETE SANS
DIRE UN SEUL MOT.
Tu as
fait la paix avec Lucy ?
MEME
REACTION.
Alors,
et nous deux ? Est-ce que
tu rentres avec moi ? Parce que je ne veux pas commencer
quelque
chose qu’on ne pourrait pas finir. Je t’aime
encore. Et je peux
te rendre heureuse mais c’est à toi seule
d’en décider …
Je n’ai pas l’intention de perdre mon temps
à passer des
appels de longue distance. Ou on est ensemble, ou on ne l’est
pas.
Alors qu’est-ce que ce sera ? Glenoak ou New
York ?
Script
rédigé par Nadine, toute reproduction est
interdite
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