5.21 : MELI-MELO AMOUREUX
5.21 :
MELI-MELO AMOUREUX
ROBBIE TELEPHONE A
MARY.
Mary : Tu m’as
demandé de revenir et je t’ai dit que je
n’étais
pas prête.
Robbie : Oui.
Mary : Je suis prête.
Robbie : Quoi ?
Mary : Ah, je voulais
te faire une surprise mais toute la famille le sait
déjà.
Robbie : Elle sait
quoi ?
Mary : Je serai à
la maison demain pour tout l’été. Et si
ça
marche bien, j’y resterai peut-être en permanence.
Robbie : Et que
fais-tu de Wilson ?
Mary : Ce n’est
qu’un ami. C’est génial,
n’est-ce-pas ? Nous allons
pouvoir sortir ensemble et habiter au même endroit. En tout
cas, dans la même maison pendant trois longs mois.
CETTE NOUVELLE N’A
PAS L’AIR DE LE SATISFAIRE.
Mary : Tu n’as pas
l’air content.
Robbie : Mais … Je
suis content.
JOHN ET PRICILLA
PARLENT DE LEUR MARIAGE.
John : J’imagine
que tes parents ne viendront pas. Et ils n’ont pas
donné de
réponses. Je suis désolé…
Tu as invité
tes parents ?
Priscilla : Ils ne
voulaient même pas qu’on se marie.
John : C’était
il y a plus de six mois.
Priscilla : Et
alors ?
John : Et alors ?
Donne-leur une chance. Appelle-les et invite-les au mariage. Ce sont
tes parents et mes futurs beaux-parents. Ils devraient être
ici
avec nous. En tout cas, il faut que tu leur laisses le choix.
Priscilla : Ce serait
une erreur de les inviter.
John : Non. L’erreur,
c’est de ne pas les inviter.
JOHN ET PRICILLA
SOUPIRENT.
SHERIL APERCUT UNE
ENVELOPPE À TERRE ET LA DONNE A MATT.
Cheryl : Ca vient de
tomber de ton sac, Matt.
Matt : Ah !
Merci.
Cheryl : L’invitation
est adressée à Matt Camden et une
invitée de son
choix. Est-ce que c’est moi ? Est-ce que tu
m’amènes
au mariage de John ?
Matt : Eh bien, je
pensais y aller tout seul.
Cheryl : Parce que tu
m’as toujours pas parlé de nous à ta
famille.
Matt : Non.
Cheryl : Et est-ce
que tu as l’intention de parler de nous à ta
famille ?
Matt : Oui.
Cheryl : Quand ?
Matt : Ecoute, je
n’en sais rien. Pourquoi faut-il leur dire ?
Cheryl : Parce que
j’ai le sentiment que tu me caches, que tu as honte de moi et
j’ai
l’impression que je ne suis pas présentable.
Matt : Je ne te cache
pas et je n’ai pas honte de toi. Tu es très
présentable.
Seulement, je suis occupé, en ce moment. Quand ça
se
présentera, je leur dirai. Est-ce que je peux finir mon
chapitre ?
CHERYL FAIT OUI DE
LA TETE.
Matt : Merci.
ET MATT
CONTINUE À ECRIRE.
LUCY ET JEREMY
S’EMBRASSENT.
Lucy : Et tu le sais
déjà ?
Jeremy : Je te l’ai
déjà dit. C’est un gros con. Ne
t’inquiète
pas.
Lucy (souriante) :
Hm !
PENDANT QU’ILS
CONTINUENT À S’EMBRASSER, SIMON PASSE, LES REGARDE
ET VA À
CUISINE OU ANNIE REGARDE SES PLANS.
Annie : Ah !
Simon : Quand est-ce
que Jeremy est rentré ?
Annie : Hier soir. Il
est en ville pour sa remise d’examen. Il est chez sa tante.
Simon : Je vais voir
Deena.
APRES LE DEPART DE
SIMON, ERIC ARRIVE.
Eric : Deena et Simon
sont de nouveau ensemble.
Rosie : Non, mais
depuis qu’elle est revenue chez son père pour
passer l’été,
ils ont fait ce stupide pacte d’être ami.
Eric : Ce n’est pas
parce qu’ils ne sont plus ensemble qu’ils ne
peuvent pas être
amis.
Rosie : Pff !
T’es vraiment naïf.
HAPPY SE FAIT
COMPRENDRE QU’ELLE A FAIM. ROSIE S’EN OCCUPE.
Annie : James Carver,
tu sais ? Il est à l’église.
Il a dessiné
ses plans pour la chambre que je veux construire pour Mary.
J’ai
déjà commencé hier. Et la Commission
s’est
réunie aujourd’hui et j’ai obtenu le
permis de construire
cet après-midi.
Eric : Dis donc, tu
crois que ça va marcher, Mary et Robbie, tous les deux, sous
le même toit, pendant plusieurs mois ? Et que
devient
Wilson ?
Annie : Je n’en
sais rien. Attendons, on verra bien.
ROBBIE A SURPRIS
CETTE DISCUSSION.
Annie : Hm !
James est très gentil. Il a refusé que je lui
donne de
l’argent.
Eric : Ah oui, c’est
très gentil. Surtout qu’on n’en a pas.
Annie (riant) : Hm !
Eric : James est
toujours prêt à t’aider pour
n’importe quoi,
n’est-ce-pas ?
Annie : Jaloux ?
Eric : Non.
Annie : Et qu’y
a-t-il, ce soir, dans ton groupe de travail, chéri ?
Eric : La séance
de groupe, c’est mercredi. Ce soir, j’ai Serena.
ANNIE, CONSTERNEE,
REGARDE ERIC SANS RIEN DIRE.
Eric : Je t’en
avais déjà parlé.
Annie : Non, jamais.
Depuis quand Serena a-t-elle le privilège de venir en
consultation privée ?
Eric : Depuis un
moment. Les séances de groupe ne lui convenaient pas.
Jalouse ?
Annie : Non.
Eric : Hm !
PENDANT LE
DISCUSSION D’ANNIE ET ERIC, ROSIE LES AVAIT ECOUTES
DISCRETEMENT.
« « « GENERIQUE » » »
MARY QUITTE
BUFFALO POUR SE RENDRE À GLENOAK
Une voix venant du
parlophone : Embarquement immédiat, porte
numéro 5
pour Los Angeles MARY MONTRE SON BILLET AU GUICHET.
Mary : Merci.
PENDANT CE
TEMPS-LA, WILSON CHERCHE MARY ET PARVIENT A LA TROUVER JUSTE AU
MOMENT OU ELLE EST CONTROLEE.
Mary (surprise) :
Qu’est-ce que tu fais ici ?
Wilson : Je suis
venue pour t’empêcher de faire une grosse
bêtise.
Mary : Ce que j’ai
vécu à New York reste à New York. Et
je quitte
New york. Fin de l’histoire. Je veux rentrer chez moi.
Wilson : Ah oui !
Mais tu veux surtout rejoindre Robbie ?
Mary : Oui. Oui,
parce que je l’aime.
Wilson : Non, c’est
moi que tu aimes et moi, je t’aime. Ecoute, peu de gens ont
une
seconde chance et c’est notre seconde chance. Alors, ne la
gâche
pas.
Mary : Je suis
désolée, Wilson. Je rentre à la
maison, un point
c’est tout. Fais-en autant et surtout, oublie-moi.
Une voix venant du
parlophone : Embarquement immédiat, vol
numéro 432
porte A.
Mary (toujours à
Wilson) : C’est terminé.
Une voix venant du
parlophone : Dernier rappel. Vol 432, les passagers sont
attendus porte A.
MARY S’EN VA, CE
QUI EMBARRASSE WILSON.
Lucy : J’ai
rendez-vous avec Jeremy au Pool Hall.
LUCY S’EN VA.
Rosie : Obsession, du
latin Obsidera : idée souvent absurde ou incongrue
qui
fait irruption n’importe quand dans la conscience et dans le
cas de
Lucy et de Jeremy, c’est de l’obsession.
Annie : Il n’y a
rien d’étonnant à ce que Lucy passe du
temps avec le
garçon qu’elle aime.
Rosie : Elle le nie.
Elle refuse d’admettre la
vérité : de la folie.
ERIC ARRIVE.
Eric : Il faut que je
travaille sur mon sermon et ensuite, je dois voir Lou pour parler du
budget.
ERIC EMBRASSE ANNIE.
Annie : Ah !
Eric : J’ai hâte
de voir Mary.
Annie (riant) :
Hm ! Hm ! Hm !
PUIS IL EMBRASSE
ROSIE.
Eric : A plus tard.
IL S’EN VA.
Rosie : Tu ne savais
pas que papa devait voir Serena, ce soir ?
Annie : Non, je ne le
savais pas.
ANNIE EST
PRETE À TELEPHONER À JAMES CARVER, LORSQUE
SOUDAIN,
SIMON ARRIVE ET REPART ENSUITE.
Simon : Je vais chez
Deena mais je rentre pour dîner.
Annie : D’accord.
EN VOYANT ANNIE
TELEPHONER, ROSIE EST INTRIGUEE.
Rosie : Qui tu
appelles ?
Annie : James a
proposé de m’aider pour le garage et
après avoir
étudié tous ses plans, j’ai bien besoin
d’un coup
de main.
Rosie (reprenant le
téléphone) : T’en as pas
besoin. Je vais
t’aider, moi.
Annie : Toi ?
Hm … pourquoi ?
Rosie : Parce que tu
n’as pas à demander à des
étrangers.
Annie : Alors, tu ne
veux pas que j’appelle James ?
ROSIE FAIT NON DE LA
TETE.
Annie : D’accord,
nous allons travailler toutes les deux.
Rosie : Juste nous
deux.
Annie : Oui, juste
nous deux.
A L’HOPITAL, JOHN
ESSAIE DE JOINDRE MATT.
John : Hé,
Priscilla et moi, il faut que nous sachions si tu viens seul ou avec
quelqu’un. C’est pour le traiteur. Tu
t’es décidé
d’emmener Cheryl ?
Matt : Ah ! Je
n’en sais rien. Personne n’est au courant pour nous
deux. Alors,
je ne pense pas qu’elle viendra au mariage.
John : Et pourquoi tu
n’en as pas parlé à ta
famille ? Tu sors avec
elle, après tout.
Matt :
C’est …
c’est un peu compliqué.
John : Tu crois
qu’ils ne seraient pas d’accord ?
Matt : Oui, c’est
ça.
John : Oh, je t’en
prie.
Matt : Ecoute, je
n’ai pas envie d’en parler,
d’accord ?
MATT S’EN VA. JOHN
RIT HAUTEMENT.
John : Ho ! Ho !
Ho !
MAIS CHERYL,
DESEMPAREE, AVAIT ENTENDU LA DISCUSSION. DES QU’ELLE A VU
MATT
PARTIR SANS QU’IL PUISSE LA CROISER. ELLE VA SE DECIDER DE LE
QUITTER.
SIMON FRAPPE A LA
PORTE DE CHEZ DEENA. ELLE LUI OUVRE.
Deena : Mon petit ami
vient de rompre avec moi. Il m’a appelé et il
m’a dit
qu’il voyait une autre fille.
Simon : Euh … On
pourrait sortir ? Je veux dire, sortir de la maison ?
De la
tienne. On pourrait aller se promener. Euh, pas en amoureux, juste
comme deux bons amis.
Deena : Je ne crois
pas que je serai d’une agréable compagnie.
Simon : Ta compagnie
est toujours agréable. Laisse-toi faire, ça te
changera
les idées.
Deena : D’accord,
donne-moi deux minutes.
Simon (tout bas) :
Ouais.
IL ENTRE ET FERME LA
PORTE.
ERIC EST SURPRIS DE
VOIR ROBBIE DANS SON BUREAU.
Eric : Tiens, tu ne
devais pas aller chercher Mary à
l’aéroport ?
Robbie : Euh oui.
Mais je voulais d’abord vous parler.
Eric : Parle.
Robbie : J’ai
parlé
avec madame Camden, ce matin et je voulais que vous sachiez que je
suis d’accord.
Eric : A quel
propos ?
Robbie : Madame
Camden pense que Mary et moi, nous ne pouvons pas sortir ensemble
tant que nous habitons la même maison.
Eric (étonné) :
Annie a dit ça ?
Robbie (faisant oui de la
tête) : Et je voulais que vous sachiez que je veux
rester
habiter chez vous et si cette décision convient à
Mary,
ça me convient aussi … Ce
n’est pas que j’aime ça,
enfin le … Je crois que c’est mieux. Mais
… j’ai dit ce que
j’avais à dire.
Eric : D’accord.
Robbie : Aaah !
Aaah ! Je vais la chercher.
Eric : Ca va, toi ?
Parce que t’as l’air bizarre.
Robbie : Ouais, je
vais bien. On se retrouve à la maison. Enfin, chez vous. Euh
…
ma … ma … c’est ma maison aussi
maintenant, tant que je laisse
Mary tranquille. Au revoir.
ROBBIE PART. SERENA
ARRIVE.
Eric (surpris) :
Serena ? Hm … on n’a pas de rendez-vous,
aujourd’hui.
Serena : Oui,
je sais mais j’avais besoin de vous voir pour …
une urgence
spirituelle … (riant) Hm ! Hm !
AU POOL HALL, LUCY
EMBRASSE JEREMY. CELUI-CI TIENT UN PAQUET.
Lucy : C’est
arrivé ?
Jeremy : Mes parents
m’ont dit que ça venait de New York. Mais je
t’attendais.
Je voulais qu’on l’ouvre ensemble.
EN OUVRANT CE
PAQUET, JEREMY ET LUCY LISENT D’ABORD LA LETTRE CI-JOINTE.
LUCY A
DU MAL A CACHER SA DECEPTION.
ANNIE EST EN COURSE
AVEC DAVID, SAM ET ROSIE. CETTE DERNIERE RENCONTRE UNE ANCIENNE FILLE
DE SON ECOLE.
Rosie : Ah, salut
Sarah.
Sarah : Salut, Rosie.
Annie : Sarah ?
Rosie :
Qu’est-ce que t’as grandi ! On ne dirait
pas que t’as le
même âge que moi.
Annie : Qu’est-ce
que tu fais ici ?
Sarah : Ah !
C’est la boutique de mon grand-père. Je lui donne
un coup de
main, le samedi.
Annie : Ah ?
Sarah : Je fais un
peu de rangement et je l’aide à servir les clients.
Rosie : Génial !
TOUT À COUP,
LE GRAND-PERE DE SARA APPELLE SA PETITE-FILLE.
Grand-père :
Sarah ? Est-ce que tu peux apporter une boîte de
clous
pour toiture ?
Sarah (à Annie,
Rosie, David et Sam) : Au revoir.
Annie : Au revoir.
SARAH ETANT PARTI,
JAMES CARVER ARRIVE.
James : Est-ce que
les plans vous ont aidé ?
Annie : Oh, ils me
sont très utiles, je vous remercie.
James (à
David et Sam) : Hé, salut les
bébés. (à
Annie) Je suis content de vous rencontrer. J’ai un peu de
temps
libre et j’aimerais pouvoir vous aider, ou vous
prêtez du
matériel. Quoi que vous désiriez, si je peux
faire
quelque chose.
Rosie (avec mépris) :
Non merci. Nous contrôlons la situation.
Annie : Rosie, est-ce
que tu te souviens de monsieur Carver ?
James : Tu peux
m’appeler James.
Rosie : Je crois que
je préfère « monsieur
Carver ».
JAMES SE MET À
RIRE. ANNIE REGARDE ROSIE.
A L’HOPITAL,
PRISCILLA PARLE A JOHN.
Priscilla : J’ai
appelé mes parents. Non seulement, ils viennent au mariage,
mais ils sont déjà ici, à Glenoak. Ils
ont
conduit toute la nuit. Ils sont chez ma tante. Tout ça,
c’est
de ta faute.
John : C’est une
bonne nouvelle.
Priscilla : Non, non.
C’est une très mauvaise nouvelle. Très
mauvaise. Mes
parent étaient contre l’idée
qu’on se marie. Ils
sont ici pour empêcher ce mariage.
John : Ma puce,
calme-toi. Assieds-toi, j’ai quelque chose à te
dire.
JOHN ET PRICILLA
S’ASSEYENT. JOHN ESSAIE DE LA RAISONNER.
John : Mon père
m’a laissé un message. Et quand je l’ai
rappelé, il
m’a dit que ma chère grand-mère, celle
qui habite
dans l’Ouest, était hospitalisée pour
faire des
examens. Il a pris l’avion pour la rejoindre et …
et ma
grand-mère compte beaucoup pour moi. J’ai
passé
toutes mes vacances chez elle à la campagne, lorsque
j’avais
entre sept et dix-sept ans. Elle m’a aidé
à me
construire et à trouver ma voie, et je ne peux pas
t’expliquer. Mais je n’imagine pas me marier sans
elle et mon
père ... Je ne sais pas ce que je ferais si jamais les
examens
ne sont pas bons et que le docteur ne veuille pas qu’elle
prenne
l’avion.
Priscille
(désemparée) :
Oh, John !
John : Non. Je
pourrais prendre cette situation avec ma grand-mère.
Négativement, eh ben, je garde l’espoir et je
continue de
croire que tout finira par s’arranger. Je choisis
d’être
positif. Pris, mon bébé, choisis
d’être
positive, toi aussi. Donne une chance à tes parents et ne
perd
pas la foi. Parce que je sais qu’ils t’aiment et
qu’ils
finiront par accepter ce mariage.
Priscilla : D’accord,
je vais leur donner une chance.
ILS SE SERRENT DANS
LES BRAS.
SIMON ET DEENA
PARLENT SUR LA TERRASSE.
Simon : Je peux te
poser une question ?
Deena : Bien sûr.
Simon : Qu’est-ce
qui t’attirait chez ton petit ami ?
Deena : Hm, eh bien,
il est mignon et il a un bon sens de l’humour …
Oh, mais il est
aussi très intelligent.
Simon : Mais s’il
est aussi gentil, pourquoi il a rompu ?
DEENA NE SAIT QUE
DIRE.
Simon : Non, je
n’aurai jamais rompu avec toi. Et d’ailleurs, ce
n’est pas moi,
c’est toi qui es partie. Et si tu
n’étais pas partie, on
sera encore ensemble …J’aimerais bien
qu’on soit encore
ensemble. Je … on est fait l’un pour
l’autre et … et
j’aimerais être de nouveau ton copain …
et tu peux me
passer le fromage ?
Deena : Qu’est-ce
que tu as dit ?
Simon : Passe-moi le
fromage !
Deena (en lui passant le
fromage) : Non, ce que tu as dit avant.
Simon : Ah !
J’ai dit que je t’aimerai toujours.
DEENA ET SIMON SE
REGARDENT EN SOURIANT.
CHERYL PARLE À
MATT.
Matt (surpris) : Eh ?
Qu’est-ce que tu fais ici ?
Cheryl : Je voulais
te présenter mes excuses pour hier soir. Je voulais te dire
que ce n’est pas bien de ma part de te forcer à
dire à
ta famille pour nous deux et que finalement, tu n’avais pas
besoin
de le faire parce que tu tiens à moi.
MATT SE RAPPROCHE DE
CHERYL.
Cheryl : Je voulais
te dire tout ça, mais j’ai changé
d’avis. J’ai
pris un café en réfléchissant
à ce que je
voulais te dire et à la façon dont
j’allais te
présenter des choses. Et puis, je me suis dit :
« Cheryl,
pourquoi ne pas lui dire ce que tu as sur le
cœur ? »
Tu n’es pas l’homme que je pensais que tu
étais et je ne
veux plus te voir. Au revoir, Matt.
CHERYL, BIEN DECIDEE
DE QUITTER MATT, S’EN VA.
AU POOL HALL, JOHN
ET PRISCILLA DISCUTENT AVEC LES PARENTS DE CELLE-CI (GENE ET SYLVIA
CARTER).
John : Nous
sommes très heureux que vous puissiez assister à
notre
mariage et … et merci de nous avoir invités
à dîner.
Sylvia : Non,
appelez-moi Sylvia.
Gene : Et appelez-moi
Gene.
John : Ha !
Sylvia : Nous devons
vous avouez que nous ne sommes pas ici que pour votre mariage.
Priscilla : Je le
savais. Je l’ai dit. Ils veulent nous empêcher de
nous
marier. Ils ne pourront pas nous arrêter. Nous sommes
amoureux
et nous allons nous marier et ni vous, ni personne ne nous en
empêchera.
Gene : Bien.
Priscilla : Qu’est-ce
que tu dis ?
Gene : Nous ne
voulons pas arrêter ce mariage. Nous voulons vous aider et
aussi nous excuser de ne pas être venus plus tôt.
Quand
j’ai tort, je sais le reconnaître et
j’avais tort.
Sylvia : On
s’est trompé vis-à-vis de vous, John.
Nous pensions
qu’il était comme ton premier mari et nous ne
voulions pas
que tu fasses une autre erreur.
Gene : Et John n’est
pas une erreur. Il est même le meilleur garçon que
tu
n’aies jamais rencontré.
Sylvia : Ta tante
nous a souvent appelés et nous a tout raconté
à
propos de ta vie et … (regardant John) à propos
de John.
CETTE DISCUSSION
REND JOHN ET PRICILLA TRES HEUREUX.
A L’AEROPORT,
ROBBIE ATTEND L’ARRIVEE DE MARY. CELLE-CI LUI SAUTE DANS LES
BRAS.
Mary (riant) :
Ha ! Ha ! Ha ! Je suis vraiment
désolée.
ELLE L’EMBRASSE.
Robbie : Non, c’est
ma faute. Je ne m’attendais pas à ce que tu aies
une
réaction aussi excessive.
Mary : Et pourquoi
pas ? Je vais finalement rester à la maison plus
d’un
week-end et nous allons être ensemble comme tu le voulais
depuis si longtemps.
ROBBIE FAIT OUI DE
LA TËTE.
Mary : C’est
ce que tu voulais, n’est-ce-pas ? Tu m’as
appelée et
tu m’as demandé de rentrer.
Robbie : C’était
il y a longtemps.
Mary : Tu ne veux
plus de moi ?
Robbie : Bien sûr
que je veux encore de toi.
Mary : Bon. Parce que
je crois que nous avons une seconde chance, un nouveau
départ.
Et cette fois, nous ne ferons plus d’erreur.
Robbie : Troisième
…
MARY REGARDE ROBBIE
EN FRONCANT LES SOURCILS.
Robbie : Oui,
nous étions tous les deux et je t’ai menti.
J’ai essayé
de t’emmener dans un motel, tu as rompu avec moi :
ça
fait une. Ensuite, on s’est remis ensemble et tu as
découvert
que j’étais avec toi et Cheryl et tu as de nouveau
rompu :
ça fait deux. Alors, c’est
mathématique, c’est
notre troisième chance.
ROBBIE SE LEVE POUR
PRENDRE SA VALISE ET S’EN VA. MARY SE LEVE A SON TOUR.
SERENA PARLE À
ERIC.
Eric : Est-ce que
vous pourriez être plus précise sur cette urgence
spirituelle ?
Serena : Oh !
Je vais essayer d’être le plus claire possible.
Alors,
l’autre soir, après notre séance, je
suis aller
manger un petit morceau au Pool Hall et il y avait un type qui
n’a
pas cessé de me regarder. Ca m’arrive tout le
temps avec les
hommes. Ils essaient toujours de me draguer … Pas tous les
hommes …
Pas vous. Il faudrait qu’il y ait plus d’hommes
comme vous. Et
j’ai peut-être besoin d’aller
… plus souvent à
l’église.
Eric : Je n’en
sais rien. C’est … c’est bien
d’aller à l’église,
seulement, il ne faut pas y aller pour rencontrer un homme. Vous
savez, si un homme cherche à vous draguer au Pool Hall, ce
n’est … ce n’est pas un acte spirituel
et ce n’est pas non
plus une urgence. Pourquoi êtes-vous ici ?
LOU ARRIVE AU MILIEU
DE LA DISCUSSION.
Lou (se raclant la
gorge) : Hm ! Hm !
ERIC SE
RETOURNE ET LOU LUI FAIT COMPRENDRE QU’ERIC DEVAIT AVOIR UNE
REUNION AVEC LUI.
Eric : Oh !
J’ai complètement oublié notre
réunion de ce
soir.
Serena (prenant Eric
dans ses bras) : J’y vais. Nous en reparlerons plus
tard.
SERENA PRIT SON
SAC ET S’EN VA.
Serena : Bye, bye.
Lou : Je … je ne
vous considère pas seulement comme mon pasteur, Eric. Vous
êtes aussi un de mes amis. Et en tant qu’ami, je
… je pense
que vous devriez cesser de voir Serena.
Eric : Je ne la vois
pas, je suis son conseiller, c’est tout.
Lou : Cette femme a
une sacrée réputation. Elle vient souvent vous
voir et
pas seulement pour vos conseils.
Eric :
Laissez-lui une chance. Elle essaie de changer.
Lou : Je n’en
crois pas un mot. C’est une femme qui sait ce
qu’elle veut. Et
dans ce cas présent, que vous acceptiez ou non de le
reconnaître, ce qu’elle veut, c’est vous.
LUCY, COMPLETEMENT
DEVASTEE PAR LE DEPART DE JEREMY, SE CONFIE A MIKE PIERCE.
Lucy (en pleurs) : Le
professeur de piano de Jeremy assiste beaucoup pour qu’il se
rende
à Juilliard, mais il ne pensait pas être
reçu,
maintenant qu’il n’est …
Mike : Je ne
comprends pas.
Lucy : Jeremy et moi,
nous sommes amoureux, nous avons des projets et il devait venir
s’installer à Glenoak et nous devions passer les
vacances
tous les deux et il ne peut plus … Il avait dit oui, alors
il veut
tenir sa parole. Il veut abandonner Juilliard pour moi.
Mike : Et alors ?
Où est le problème ?
Lucy : Mais
s’il abandonne cette école pour moi, il le
regrettera et un
jour, il m’en rendra responsable. Alors je peux
l’avoir avec moi,
il ne sera jamais heureux. Et si je le laisse partir, c’est
moi qui
ne serai pas heureuse.
Mike : Et tu ne peux
pas partir avec lui ?
Lucy : Mes parents ne
me laisseront jamais.
Mike : Je crois que
je connais un moyen de réussir à convaincre tes
parents.
SIMON VEUT QUE
DEENA SOIT PLUS QU’UNE AMIE.
Simon : Je veux
briser notre pacte. Je ne veux plus que nous soyons amis …On
peut
trouver un coin tranquille.
Deena : Mon père
travaille à la maison.
Simon : Et la mienne
est toujours pleine de monde.
Deena : Nous
pourrions aller au cinéma.
Simon : Je n’ai pas
envie de voir un film.
Deena : Moi non plus.
MARY EST
INTRIGUEE PAR LE COMPORTEMENT DE ROBBIE DEPUIS SON ACCUEIL À
L’AEROPORT.
Mary :
Qu’est-ce que tu as ? Tu n’as pas dit deux
mots sur le
chemin de retour. Et tu agis de façon bizarre depuis que je
t’ai sauté dans les bras à
l’aéroport.
Robbie : J’ai
quelque chose à dire. C’est une idée de
tes parents,
alors ne t’en prends pas à moi.
MARY SOUPIRE.
Robbie : Ta
mère et ton père m’ont dit que tant que
nous serons
sous le même toit, on ne peut pas sortir ensemble.
Mary : Quoi ?
Robbie : J’imagine
que c’est une question de respect vis-à-vis
d’eux.
Mary : C’est
complètement idiot. J’habitais ici avant et nous
étions
ensemble. Je vais aller parler à mes parents.
Robbie : Non, tu ne
peux pas. S’ils le prennent mal, ils me mettront à
la porte.
Et je n’ai nulle part où aller. Nous pouvons
être ami.
Mary : Je ne veux pas
être ton ami.
Robbie : Qu’est-ce
qu’on peut y faire ? Tes parents ont
parlé. C’est
leur maison, leur rôle.
ANNIE SE MET À
L’OUVRAGE. JAMES ARRIVE.
James : Beau travail.
Annie (surprise):
Ho! Ho! Ho! Merci.
James :
Je passais par là avec
mon camion et j’ai pensé que vous auriez
peut-être
besoin de madrier.
Annie :
Je ne peux pas les
accepter, James.
James :
Mais vous en aurez
sûrement besoin Vous m’avez dit que vous aviez un
budget
serré, il n’y a pas de petites
économies.
Annie :
D’accord, merci.
James :
Et mon offre de vous aider
tient toujours.
ROSIE
ARRIVE AVEC HAPPY.
Rosie :
Merci mais non merci. Nous
contrôlons la situation. Vous pouvez partir.
James :
Salut, Rosie.
ROSIE
LE REGARDE FROIDEMENT.
ANNIE SE MET À RIRE.
James :
Je voulais juste vous
déposer ces madriers et vous laisser.
Annie :
Entendu.
James (regardant
Rosie) : Je
ne veux déranger personne.
JAMES
S’EN VA.
Annie :
Rosie, ce n’est pas très
gentil de ta part. James ne cherche qu’à nous
aider.
Rosie :
Oui, il cherche
essentiellement à t’aider, toi. T’es
aveugle. Il est
amoureux.
Annie :
Mais James n’est qu’un
ami.
Rosie :
Tu n’as pas à
avoir des amis garçon.
Annie :
Oh !
Rosie :
Tu es maman.
Annie :
Ah !
Rosie :
D’accord, je vais lui
faire mes excuses.
ROSIE
S’EN VA ET N’HESITE PAS
A PARLER JAMES CAR ELLE A LE SENTIMENT QU’IL EST AMOUREUX
D’ANNIE.
Rosie :
Ah ! Vous pouvez
remettre votre veste, elle ne viendra pas. C’est moi qui dois
venir
vous faire des excuses.
Annie :
Tu me rappelles ma femme.
Elle était comme toi. Pas drôle. Elle disait
toujours ce
qu’elle pensait vraiment et elle cherchait toujours
à nous
protéger, moi et ma famille. Et surtout, elle gardait
toujours
un œil sur tout.
Rosie :
Est-ce qu’elle avait
beaucoup de souci ? Parce que moi, j’en ai beaucoup.
James :
Oui, elle aussi. Elle en a
toujours eu. Les ennuis semblaient venir à elle.
Rosie :
C’est comme les jumeaux.
Alors, si vous avez une femme, qu’est-ce que vous faites
ici ?
Je sais que vous aimez maman.
James :
Ma femme est morte dans un
accident de voiture.
Rosie :
Ah, je suis désolée.
James :
Oui, moi aussi. Je
l’aimais énormément. Elle me manque.
Rosie :
Comme je l’ai dit, je
suis désolée pour votre femme. Et vous avez
l’air
gentil mais vous n’aurez pas ma mère. Elle est
déjà
prise.
James :
Je sais.
Rosie :
Je tenais à ce que
ce soit clair.
ROSIE
RETOURNE CHEZ ANNIE TANDIS
QUE JAMES EST UN PETIT PEU EMBARRASSE DES REMARQUES DE ROSIE.
SERENA
TELEPHONE A ERIC.
Eric: Allo.
Serena: Eric? C’est
Serena.
Eric :
Oui.
Serena
: Je sais que c’est beaucoup
vous demander mais vous pouvez passer chez moi ? Je voudrais
que
nous finissions notre conversation.
Eric :
Oui. Ca, c’est une bonne
idée. On a besoin de parler.
Serena :
Alors, vous passerez ?
Eric :
Ouais.
Serena :
Je vous attends.
MATT
ESSAIE DE PARLER À
CHERYL.
Matt :
Pardon … (à
Cheryl) : Faut que je te parle.
Cheryl :
Oh non. Nous n’avons
rien à nous dire parce que je t’ai entendu.
J’ai entendu
ce que tu as dit à John. Tu devrais être heureux.
Ca a
dû être pénible pour toi de sortir avec
moi parce
que je te faisais honte, c’est pour ça que tu ne
disais rien
à ta famille. Maintenant, tu es libre d’emmener
qui tu veux
au mariage de John. Et tu es également libre de sortir avec
quelqu’un que tes parents approuvent.
Matt :
Tu ne comprends pas,
Cheryl. Laisse-moi t’expliquer.
Cheryl :
Non. J’en ai assez
entendu. Tu devrais partir, maintenant avant que quelqu’un
qui
connaît ta famille ne nous surprenne … (ne
s’adressant plus
à Matt) Je suis à vous.
AU
POOL HALL, LUCY ACCOURT VERS
JEREMY.
Jeremy :
J’ai eu ton message. Tu
as trouvé une solution à notre
problème ?
LUCY
FAIT OUI DE LA TETE.
Jeremy :
Alors qu’est-ce que
c’est ?
Lucy
(excitée) : Est-ce que
tu veux m’épouser ?
COMME
JEREMY NE REPOND PAS, LUCY
REPETE.
Lucy :
Hou ! Hou ! J’ai
dit : est-ce que tu veux
m’épouser ?
LUCY
ATTEND TOUJOURS LA REPONSE.
PLUS TARD …
Lucy :
Tes parents sont vite très
heureux.
Jeremy :
Ils savent ce que
j’éprouve pour toi.
Lucy :
C’est une bonne idée
de se marier ?
Jeremy :
Oui. C’est notre seule
chance de rester tous les deux. On ne va pas la gâcher.
Lucy :
Nous allons le dire à
mes parents.
Jeremy :
Oui, mais d’abord, on
va faire le premier pas.
ROSIE
VOIT SA MERE EN TRAIN DE
TELEPHONER.
Rosie :
Qui tu appelais ?
Annie :
Eh bien, lorsque James est
passé, il a oublié des plans. J’ai
pensé qu’il
pourrait peut-être en avoir besoin. Alors, je lui passe un
coup
de fil afin qu’il vienne les reprendre.
Rosie (soupirant):
Aaah !
C’est inconcevable. Il les a sûrement
laissés exprès.
Annie :
Quoi ?
Rosie :
J’ai vu Matt et Mary,
Lucy et Simon. Et à chaque fois, ils laissent toutes des
affaires chez leurs petits amis. Et à chaque fois, ce sont
des
filles ou des garçons qu’ils veulent revoir. Ce
serait plus
simple de leur dire « Est-ce que tu veux
sortir avec
moi ? » au lieu de laisser chez eux, un
livre, une
chemise, un cartable ou des … plans.
Réveille-toi,
maman. Ce type en pince sacrément pour toi.
ANNIE
ECOUTE ROSIE QUE D’UNE
OREILLE. ELLE TELEPHONE A JAMES ET TOMBE SUR LE REPONDEUR.
Le
répondeur : Vous êtes
chez James, laissez-moi un message.
Annie :
Bonsoir, James. C’est
Annie Camden à l’appareil. Je crois que vous avez
oublié
des plans, alors je voulais vous dire que vous pouviez passer les
reprendre, d’accord ? Au revoir.
ANNIE
DECROCHE.
Rosie
(désespérée) :
Je sais parfaitement de quoi je parle, mais personne ne
m’écoute.
PUIS
VIENT LE RETOUR DE MARY À
LA MAISON.
Mary :
Salut, c’est moi. Je suis
de retour.
Rosie (excédée) :
Aaah ! Ca y est. La ligne téléphonique
va être
de nouveau occupée.
Annie
(prenant Mary dans les bras) :
Oooh ! Je ne savais pas que vous étiez revenue.
Bienvenue
à la maison.
Mary :
Mais qu’est-ce qui se
passe ici ? Personne n’est là.
Annie :
Eh bien, Rosie et moi,
nous étions en train de travailler dans le garage. Tout le
monde est sorti. Ils rentrent tous pour dîner y compris Lucy
et
son nouveau petit ami.
Mary :
Tu me fais une chambre dans
le garage ?
Annie
(faisant oui de la tête) :
Hm ! Hm !
Mary :
C’est parce que toi et
papa, vous voulez être sûr que Robbie et moi, nous
soyons
le plus loin possible.
Annie
(choquée) : Hmm !
Mary :
Robbie m’a dit que je ne
devais pas vous en parler à toi et à papa.
Où
est-il ?
Rosie (répondant
à
la place de Mary) : Probablement avec sa petite amie.
ANNIE
EST CHOQUEE PAR
L’INDISCRETION DE SA FILLE.
Annie :
Ton père est à
l’église.
Rosie :
Ouais, avec sa petite
amie.
Mary :
Papa a une petite amie ?
Rosie :
Serena.
Annie :
Non, il n’en a pas. Et
qu’est-ce qu’il y a ?
Mary :
Eh bien, c’est à
cause de ce que tu as dit à Robbie.
ROBBIE
ARRIVE SOUDAINEMENT.
Mary
(regardant Robbie et s’en
allant) : N’y pense plus.
Robbie :
Je vais à la
boutique chercher ma paie. Besoin de quelque chose ?
Annie :
Non, je te remercie.
APRES
LE DEPART DE ROBBIE …
Annie :
Mais qu’est-ce qu’ils
ont, tous les deux ?
Rosie :
Tu ferais mieux de
t’occuper de ton petit ami à toi.
AU
CINEMA, DEENA EST EN TRAIN
D’EMBRASSER SIMON.
Simon :
C’était une bonne
idée ?
Deena :
J’aime bien ce film.
Simon :
Mais, moi aussi. C’est
le plus beau film que j’ai vu cette année.
Deena :
Oh oui. Mais, c’est
fini.
Simon :
Je crois qu’il faut
partir.
Deena :
Et si on le regardait
encore ?
Simon :
Hm, d’accord.
DEENA
EMBRASSE DE NOUVEAU SIMON.
ERIC
PARLE AVEC SERENA DANS SA
MAISON. ELLE SE SERT DU VIN.
Eric: Alors?
SERENA RICANE.
Eric :
Qu’est-ce qui vous arrive
?
Serena :
Rien.
Eric :
Si nous ne parlons pas, je
n’ai pas de raison de rester. Nous pourrons nous revoir
à la
prochaine séance.
Serena :
C’est mon anniversaire.
Eric :
Joyeux anniversaire.
Serena :
Ce soir, c’est mon
quarantième anniversaire et … et très
franchement,
c’est ça, mon urgence. Je suis toute seule. Ashley
est avec
son père. Je n’ai pas beaucoup d’ami et
depuis que nous
avons commencé nos séances, je ne veux pas sortir
avec
des hommes que je connais mal. Je n’ai pas envie
d’être
seule aujourd’hui et je ne sais pas qui appeler.
Eric :
Je crois que vous commencez
à devenir un peu trop dépendante de nos
conversations.
Serena :
Vous pouvez être
mon conseiller et mon ami ?
ERIC
NE SAIT QUE DIRE.
Serena :
Restez, s’il vous
plait. J’ai acheté des grillades et du homard. Et
bien sûr,
je ne sais pas allumer le barbecue.
Eric :
Ma fille Mary vient de
rentrer aujourd’hui et …
Serena :
Alors, aidez-moi
seulement à allumer le barbecue avant de partir,
s’il vous
plait.
ERIC
NE SAIT QUE DIRE.
Serena :
S’il vous plait, ne me
laissez pas seul.
MARY
DISCUTE AVEC ANNIE. ELLE
VEUT SAVOIR POURQUOI CETTE DERNIERE REFUSE QU’ELLE SORTE AVEC
ROBBIE.
Mary :
Ecoute, j’ai promis à
Robbie que je ne dirais rien mais je veux savoir pourquoi vous ne
voulez pas que je sorte avec lui. J’ai laissé
beaucoup de
chose à New York pour passer
l’été avec lui.
Annie :
Mais de quoi tu parles ?
Mary :
Vous avez dit à
Robbie que vous ne vouliez pas qu’on sorte ensemble.
Annie :
Oui, c’est exact. Ca me
met mal à l’aise que toi et Robbie, vous viviez
sous le même
toit, mais non, je ne lui ai jamais interdit de sortir avec toi, et
je suis sûr que ton père n’aurait jamais
fait une
chose pareille sans m’en avertir.
Mary :
Mais pourquoi est-ce que
Robbie ment ?
Annie :
C’est à lui que
tu devrais le demander.
MATT
ARRIVE CHEZ ANNIE ET ROSIE.
IL PREND MARY DANS SES BRAS.
Matt :
Hé, Mary !
Bienvenue.
Mary :
Oui, merci.
Matt :
Non, non, je suis content
que tu sois là. J’ai quelque chose à
vous dire. Je
veux que vous le sachiez tous. Je sors avec Cheryl,
l’ex-petit ami
de Robbie.
Mary :
C’est super ! Si
vous voulez bien m’excuser, je dois trouver Robbie.
MARY
S’EN VA.
Matt :
Ecoutez, je veux que tout
le monde sache que je sors avec Cheryl.
Rosie :
Je dois être un peu
fatiguée, je ne l’ai pas vu arriver, celle-ci.
Annie :
Tu as dit que tu sortais
avec Cheryl ?
Matt :
Oui, je sais, j’aurais dû
vous le dire plus tôt, mais je n’en ai pas eu
l’occasion.
Je l’aime bien et j’espère que vous lui
donnerez une
chance. Où sont papa et Lucy et Simon ?
Rosie :
Ils sont sortis. Ils
rentrent pour dîner.
Matt
(énervé) : Mais
j’ai besoin que toute la famille sache pour Cheryl.
Rosie :
Tu devrais laisser une
note sur le frigo.
Matt :
Bonne idée, merci.
MATT
S’EN VA.
LE
BIJOUTIER DONNE LA BAGUE DE
FIANCAILLES À JEREMY QUI LA MET AU DOIGT DE LUCY.
Lucy :
Oh ! C’est vraiment
génial.
Jeremy :
Quoi ? La bague ?
Lucy
(le frappant) : Non. Notre
amour et notre engagement.
Jeremy :
Ouais. Ouais, c’est
pour toi.
LUCY
EST TRES HEUREUSE. JEREMY ET
ELLE S’EMBRASSENT.
JOHN
ATTEND UN COUP DE FIL DE SON
PERE.
John (décrochant
le
téléphone) : Ah, papa. Ah …
Euh, j’attendais
ton appel. Comment elle va, grand-mère ?
JAMES
FRAPPE A LA PORTE.
Annie
(ouvrant la porte à
James) : Bonsoir … Vous êtes
très élégant.
James :
J’avais prévu
d’aller dîner avec quelqu’un mais cette
personne s’est
décommandée.
Annie :
Entrez, James.
JAMES
ENTRE.
Annie :
Une amie-phare ?
James :
Non. Et je ne suis pas
encore prêt pour ça. C’est beaucoup trop
tôt.
Annie :
Oui, je comprends. Et
puisque vous êtes passé, est-ce que vous voulez
rester
dîner avec nous ?
James :
Oh, je ne voudrais pas
vous déranger.
Annie :
Ecoutez, je nourris huit
personnes chaque soir, alors une de plus ne me dérange pas.
James :
Je veux bien rester à
une condition : laissez-moi vous aider à
aménager
le garage.
Annie :
C’est beaucoup plus de
travail que je ne le pensais.
James :
Après le dîner,
j’irai jeter un coup d’œil.
Peut-être qu’un de mes gars
pourrait vous aider.
Annie :
Pourquoi faites-vous tout
ça pour moi ?
James :
Je ferais n’importe quoi
pour vous. N’importe quoi.
Annie
(haussant les épaule) :
Alors, vous pouvez mettre la table. La salle à manger est
par
là. Je vais vous aider mais d’abord, il
… il faut que
j’appelle Eric.
ALORS,
ANNIE TELEPHONE A ERIC. DU
COTE DE CHEZ SERENA, ALORS QU’ERIC EST EN TRAIN DE PRENDRE
L’AIR,
CELLE-CI ETEINT DISCRETEMENT SON BEEPER..
MARY
ENTRE CHEZ ROBBIE.
Mary :
Ma mère et mon père
n’ont jamais dit qu’on ne devait pas sortir
ensemble. Pourquoi tu
m’as menti ?
ROBBIE
NE REPOND PAS.
Mary :
Parle-moi. Je veux savoir
ce qui se passe.
Robbie :
Dans le passé,
lorsque les choses n’allaient pas entre nous, je rentrais
chez moi.
Maintenant, si nous nous remettons ensemble et si ça ne
marche
pas chez moi, c’est chez toi. Et si l’un de nous
doit s’en
aller parce que c’est trop difficile de vivre ensemble, ce ne
sera
pas toi, ce sera moi. Je risque beaucoup plus que toi
Mary :
Qu’est-ce que je dois
comprendre exactement ?
Robbie :
Mary, j’ai beaucoup
plus d’expériences. J’ai
déjà eu des
relations d’adulte, j’ai vécu avec une
femme. Je sais ce
que c’est que d’avoir des relations physiques avec
une femme et …
et nous, on n’en a pas eu. Je ne vais pas sortir et trouver
quelqu’un d’autre. Et je vais faire ce sacrifice
pour toi.
Mary :
Et je peux savoir ce qui te
fait penser que je n’ai jamais eu de relation
d’adulte ou de
relation physique avec un homme ?
Robbie
(riant) : Ha ! Ha !
Ha ! Euh, je le sais
Mary :
Je vis à New York
depuis novembre dernier et je vais te dire que j’ai eu des
relations d’adulte.
Robbie :
Peut-être que c’est
le terme « relation adulte » qui
te gène.
Ce que je veux dire …
Mary :
Je sais ce que tu veux
dire. Et je sais ce que veut dire adulte et relation.
ROBBIE
ECOUTE MARY. PLUS TARD …
Robbie :
Je ne te crois pas.
Mary :
D’accord, tu ne veux pas
me croire mais c’est arrivé.
Robbie :
Comment c’est arrivé
exactement ?
Mary :
Eh bien, quand un homme
aime une femme, il se passe certaines choses biologiques et …
Robbie :
Je sais ce qui se passe
et comment c’est arrivé entre toi et ce
type ?
Mary :
Oh ! Je l’ai
rencontré sur un quai de gare et on a
échangé
nos numéros. Je lui ai dit de m’appeler
s’il venait à
Buffalo. Il vivait à New York avec sa famille.
J’avais passé
une très mauvaise journée. Rien
n’allait comme je le
voulais. Une de mes amies avait été
accepté dans
l’équipe de joueuse de basket-ball et …
et moi, j’avais
raté les tests et … et j’avais pas
été prise
et puis, il m’a appelé et il m’a
demandé si je
voulais visiter la ville avec lui. Ses parents
n’étaient pas
à la maison et on en a profité. Alors,
j’ai pris un
train pour le rejoindre et nous nous sommes retrouvés et ce
qui devait arriver, arriva. Voilà, c’est tout.
D’accord ?
Tu n’es pas le seul qui ait eu des relations adultes.
Robbie
(incrédule) : Tu
mens. Tu n’as jamais fait ça.
Mary :
J’ai fait ça.
Robbie :
Et … Et qu’est-ce qui
s’est passé ensuite ?
Mary :
Je ne l’ai jamais revu.
Il m’a dit qu’il avait une petite amie et je ne me
sens pas très
fière de ce que j’ai fait mais c’est
arrivé. Et peu
importe que tu me crois ou pas, parce que ça ne change rien
au
fait que je l’ai fait.
Robbie :
Et quel est le nom de cet
homme ?
Mary :
Jeremy.
Robbie :
Je ne te crois pas, Mary.
Tu n’as pas passé la nuit avec un inconnu que tu
as
rencontré sur un quai de gare.
ROBBIE
EST EMBARRASSE.
MATT
FRAPPE A LA PORTE DE CHERYL.
CELLE-CI LA LUI REFERMA AU NEZ.
Matt
(hurlant) : J’ai dit à
tout le monde que nous étions ensemble.
Cheryl
(ouvrant la porte) :
Pourquoi tu as fait ça ?
Matt :
Tu n’as pas l’intention
de me faciliter la tâche, c’est
ça ?
Cheryl :
Non.
Matt :
Je suis désolé.
Tu … tu ne veux pas me laisser une seconde chance ?
Cheryl :
Et si jamais ta famille
ne m’acceptait pas.
Matt :
Je m’en fiche.
Cheryl :
Tu leur as vraiment dit ?
Matt
(faisant oui de la tête) :
Et ça me ferait plaisir que tu m’accompagne au
mariage.
Cheryl
(souriant) : J’aurais
voulu dire non mais je ne peux pas.
MATT
ET CHERYL FINISSENT PAR
S’EMBRASSER.
Cheryl :
Est-ce que tu veux que
nous dînions ensemble ?
Matt :
Non, je n’ai pas très
faim.
Cheryl :
Ca tombe bien. J’ai
déjà mangé.
Matt :
Oui, mais tu … tu viens
de m’inviter à dîner avec toi.
Cheryl :
Non. Je viens de
t’inviter à entrer. Est-ce que tu veux
entrer ?
Matt :
Oui, mais j’ai … j’ai
pas fait pour ça. Si j’ai
décidé de parler de
toi à ma famille, c’est pas pour obtenir tes
faveurs.
Cheryl :
Je sais.
Matt :
Mais il y a deux nuits,
nous avions cassé.
Cheryl :
Mais maintenant, on est
ensemble. Et je t’aime beaucoup. Et je veux que notre
relation
devienne plus sérieuse.
Matt :
Plus sérieuse, ça
veut dire …
Cheryl :
Oui.
Matt (tout
bas) : Oui.
Cheryl :
Alors, tu te décides ?
EN
DESCENDANT DES ESCALIERS,
ROBBIE ET MARY SE DISPUTENT.
Robbie :
Non, tu ne l’as pas
fait.
Mary :
Si, je l’ai fait.
SERENA
TOMBE SOUS LE CHARME
D’ERIC.
Eric :
Je suis déjà
resté beaucoup trop longtemps. Annie ne sait pas que je suis
là.
Serena :
Oh, Lou a appelé
pendant que vous étiez dehors. Annie l’avait
appelé
et … il lui a dit que vous étiez passé
chez moi,
alors euh, vous pouvez rester.
Eric :
Je pense que vous devriez
consulter quelqu’un d’autre.
Serena :
Je ne veux pas quelqu’un
d’autre, je vous veux, vous.
Eric :
Je suis marié … et
je suis votre pasteur.
Serena :
Je ne vous demande pas de
m’épouser.
Eric :
Que me demandez-vous ?
Serena :
Oh, je crois que vous le
savez. Je pense que c’est pour ça que vous
êtes ici.
Et c’est aussi pour ça que vous restez.
Eric :
Je reste parce que vous me
l’avez demandé.
Serena :
Ca fait des semaines que
j’attends que vous fassiez le premier pas, Eric. Et je
n’en peux
plus d’attendre … Je vous désire et je
sais que vous me
désirez. La question qui se pose est
« Etes-vous
prêt à le faire ? ».
Alors, vous
l’êtes ?
ARRIVANT
AU REZ DE CHAUSSEE, MARY
ET ROBBIE SE DISPUTENT UNE NOUVELLE FOIS EN REPETANT LES MEMES
PHRASES.
Robbie :
Non, tu ne l’as pas
fait.
Mary :
Si, je l’ai fait.
SIMON
RACCOMPAGNE DEENA CHEZ
ELLE. TIM, SON EX-PETIT AMI L’ATTENDAIT.
Tim
(à Deena) : Où
étais-tu passée ? Ca fait des heures que
je te
cherche.
Deena :
Je suis allée faire
un tour.
Simon :
Salut, je m’appelle
Simon.
Tim :
Je suis un de ses amis.
Simon :
Mais encore ?
Tim :
Je suis Tim, le petit ami de
Deena.
Simon :
Et tu veux dire son
ex-petit ami ? Deena m’a dit que tu avais rompu.
Tim :
Hem, c’était une
bêtise.
Simon :
Et c’est trop tard. Elle
ne veut plus de toi. Elle veut quelqu’un qui
s’occupe d’elle.
Elle me veut, moi.
Tim :
Alors, qu’est-ce qu’on
fait ? Je suis venu pour te faire des excuses. Alors
maintenant,
je m’excuse. Je suis un idiot. Excuse-moi … Alors
tu es ma petite
amie, oui ou non ?
DEENA
NE SAIT QUE DIRE, SIMON LA
REGARDE.
Simon
(à Deena) : Ouais, tu
es la sienne ou tu es la mienne ?
LES
PARENTS DE PRISCILLA A TOUT
PREVU POUR SON MARIAGE. PRISCILLA N’EN REVIENT PAS. ELLE
ENTRE DANS
LA CHAMBRE POUR EN PARLER À JOHN.
Priscilla :
C’est vraiment
insensé. Mes parents sont arrivés depuis moins de
vingt-quatre heures et ils ont déjà tout
organisé
pour notre mariage : ma robe, le gâteau, le menu, la
réception et les fleurs. Finalement, la seule chose
qu’ils
nous ont accordé, c’est que ton père
nous marie dans
son église. Normalement, j’aurai dû me
battre pour ça
aussi. De toute façon, je savais ce qui allait arriver. Mais
j’ai décidé d’être
positif comme toi. Et je
vais leur laisser organiser ce mariage parce que ce qui compte,
c’est
qu’on soit marié.
John :
Je ne crois pas qu’on va
se marier.
DANS
LA CUISINE, ALORS QU’ANNIE
SE RETROUVE AVEC JAMES. MARY ET ROBBIE SE DISPUTENT UNE TROISIEME
FOIS.
Robbie :
Non, tu ne l’as pas
fait.
Mary :
Si, je l’ai fait.
Robbie :
Non, tu ne l’as pas
fait.
Mary :
Si, je l’ai fait.
TOUT
A COUP, ANNIE S’EST BLESSE
LE DOIGT.
Annie (criant
de douleur) : Aaah !
Aaah !
James :
Oh ! De l’eau
froide.
ANNIE
RINCE SON DOIGT DANS UN JET
D’EAU.
James (fermant
le robinet) : Et
voilà. Serrez fort. Serrez, Annie … Oui.
Annie :
Je crois que ça va
mieux maintenant.
James :
Je voulais rester dîner
chez vous mais je vais partir.
Annie :
Pourquoi faites-vous ça ?
James :
Parce que je veux être
avec vous. Quand je ne suis pas avec vous, je pense à vous
et
je sais que vous êtes mariée et que vous aimez
votre
mari. Il ne peut rien arriver mais je sais aussi que je
n’avais
plus ressenti ça pour une femme depuis la mort de la mienne.
JAMES
FINIT PAR EMBRASSER ANNIE.
James :
Euh, je suis désolé.
Je n’aurais pas dû … mais je
n’ai pas pu me retenir.
ON
VIT LUCY ET JEREMY RENTRANT A
LA MAISON.
James :
Je ferai mieux de partir.
APRES
LE DEPART DE JAMES, LUCY ET
JEREMY SONT SUR LE POINT D’ANNONCER SES FIANCAILLES
À ANNIE.
Lucy :
Jeremy et moi, on a quelque
chose à vous dire. Où est papa ?
Annie :
Je ne sais pas. Je … je
l’ai bipé mais il ne m’a pas encore
rappelé.
Lucy :
Nous allons attendre qu’il
rentre.
Jeremy :
Nous voulons vous
l’annoncer en même temps.
Annie :
Oui.
Robbie
(arrivant soudainement) :
Non, tu ne l’as pas fait.
Lucy :
Salut Mary. Bienvenue à
la maison.
Mary
(répondant à
Robbie) : Si, je l’ai fait.
Robbie :
Non, tu ne l’as pas
fait.
Mary :
Si, je l’ai fait.
Robbie :
Non, pas toi.
Jeremy :
Mary ?
Robbie
(à Jeremy) : Vous
vous connaissez ?
Mary :
Oui.
Lucy :
Tu connais Jeremy ?
Robbie :
Comment tu t’appelles ?
Jeremy :
Je m’appelle Jeremy.
Lucy :
Tu ne m’as pas dit que tu
connaissais ma sœur.
Jeremy :
Eh bien, euh, je ne le
savais pas. On s’est rencontré à New
York
Robbie: Jeremy … New
York … Jeremy.
Mary
(à Lucy) : Et qu’est-ce
que tu fais là ?
Lucy :
C’est mon petit ami.
Mary
(à Jeremy) : Tu es le
petit ami de Lucy ?
Jeremy :
Ouais. Le monde est
petit.
Lucy
(riant) Ha ! Ha ! Ha !
Mary
(à Robbie) : Il faut
que je te parle.
Robbie :
Ce type est le Jeremy de
New York ? Celui du quai de gare ? Celui qui habite
là-bas
avec ses parents et celui que … ?
Jeremy :
Elle t’a raconté
à propos de la gare ? Oh, j’ai
dû faire bonne
impression.
Mary :
Il faut vraiment que je te
parle.
Robbie (en
colère) :
Et moi, je dois parler à Jeremy.
Jeremy :
Tu es le petit ami de
Mary.
Robbie :
Tu savais pour moi et tu
l’as quand même fait ?
Lucy :
Fait quoi ?
Annie :
Oui, fait quoi ?
Qu’est-ce que Jeremy a fait ?
Jeremy :
Rien.
ROBBIE
FINIT PAR METTRE JEREMY
K.O.
Lucy :
Mais qu’est-ce qui lui
prend ?
MARY
EST APEUREE.
Robbie :
Ouais, qu’est-ce qui te
prend ? Allez Mary, dis-lui. Dis-lui ce que tu as fait avec
Jeremy … Elle a eu des relations physiques avec Jeremy.
Jeremy :
On a fait quoi ?
Lucy (en
colère contre
Mary) : Qu’est-ce que tu as fait avec mon petit ami ?
Jeremy
(à Lucy) : Ne me
regarde pas comme ça. Je ne sais pas de quoi elle parle.
Annie :
Excusez-moi, mais de quoi
vous parlez ?
Lucy :
Oh, Robbie a dit que Mary a
eu des relations physiques avec mon fiancé.
Jeremy :
J’ai fait quoi ?
Robbie :
Ca me rend malade.
Annie (à
Lucy et Jeremy):
Attendez une seconde. Tu veux dire que vous êtes
fiancés.
Lucy (montrant
la bague): Oui.
Jeremy et moi, on s’est fiancé
aujourd’hui … Et je
n’irai pas à Crawford l’année
prochaine. Je voulais
abandonné mes études et aller vivre avec Jeremy
mais …
maintenant, je ne sais plus. (À Mary) Comment as-tu pu faire
ça avec mon petit ami ? Tu sais, ça
devait être
le plus beau jour de ma vie et … et là, en un
rien de temps,
tu viens de tout détruire. Je te remercie beaucoup. Pourquoi
est-ce que t’es revenu ?
QUELQU’UN
FRAPPE A LA PORTE.
Mary (à
Wilson) :
Qu’est-ce que tu fais ici ?
Wilson :
Je suis venu te chercher,
Mary. Viens vivre avec moi à New York.
Robbie :
C’est qui, ce clown ?
Mary: Robbie, voici
Wilson. Wilson, Robbie.
CES
DEUX HOMMES SE REGARDENT
FROIDEMENT.
Mary :
Wilson et moi, nous sommes
sortis ensemble dans le passé.
Lucy :
Ah ? Mais il ne sait
peut-être pas que tu as couché avec mon petit ami,
lui.
ROSIE
ARRIVE.
Rosie :
J’en doute. Alors qu’est
ce qu’on mange ?
Script
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