Saison 1 en VF



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6.18 "La bague au doigt"



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2

2.16. ON FINIT TOUS PAR SE RENCONTRER

 

ANNIE ET ERIC PRENNENT LE PETIT-DEJEUNER.

ANNIE : Hm ! Qu’est-ce que tu veux me dire que tu ne me dis pas ?

ERIC : Rien du tout.

ANNIE (en hochant la tête) : Hm !

ERIC : En fait, si. Si tu veux le savoir, j’ai parlé avec Morgan, hier soir, au sujet de notre sortie en famille de vendredi soir. Il se disait que toi et Patricia, vous pourriez emmener les enfants pendant que nous, on sortirait entre hommes.

ANNIE (qui croit tout comprendre) : Aaah !

ERIC : Histoire de se changer un peu les idées. On avait pensé aller faire un billard, rien que lui et moi.

ANNIE : Qu’est-ce que vous manigancez ?

ERIC : C’est curieux qu’une femme aussi belle soit aussi méfiante que ça.

ANNIE : Ah ! La flatterie, excellente parade !

ERIC : Merci.

ANNIE : J’aurais voulu que tous les Hamilton et tous les Camden puissent se réunir. Une fois que John et Matt seront étudiants, on aura moins d’occasions de se voir tous, alors sois sympa et viens.

ERIC : Mais Matt et John ne viendront pas. Ils doivent sûrement avoir déjà une bonne excuse toute prête pour échapper à cette soirée. S’ils ne viennent pas, Mary et Keesha vous feront faux bond aussi. Et Lucy, du coup, refusera de venir. Et tu ne peux pas forcer Simon et Nigel à vous suivre. Ils sont à un âge où … se montrer avec sa famille est bien pire que d’être privé de télé. Alors, tout ce que tu peux encore espérer est une soirée en compagnie de Lynn et Rosie.

ANNIE : Mais alors, raison de plus pour que toi et Morgan, vous veniez. (Eric imite les pleurs de bébé) Bon. Si tu y tiens tellement, vas-y. Amuse-toi. (Il l’embrasse très fort)

ERIC : Merci.

ANNIE (haussant les épaules) : Hm !


 

AU LYCEE, JOHN PARLE À MATT.

JOHN : Ne dit pas que t’es pas partant, enfin. Le Mint Club est une des boîtes de jazz les plus dans le coup.

MATT : On va se faire refoulé à la porte. On est mineur.

JOHN : On entrera, je t’assure. J’y vais constamment. (Matt n’est pas rassuré) Allez, Camden ! Passe me prendre ce soir, tu verras, ça te plaira.

MATT : Tu oublies qu’on sort en famille, ce soir ?

JOHN : Tu parles ! Tout le monde se doute qu’on va se défiler. (Soupir)

APRES LA CONVERSATION DE JOHN ET DE MATT, CELLE DE LUCY AVEC SON NOUVEAU PETIT COPAIN, SCOTT SMITH.

LUCY : Ah ! Il m’a dit que …

SCOTT : Je peux t’aider à faire le devoir chez toi, ce soir.

LUCY : Oh oui, je veux bien, mais tu ne pourras rester qu’une heure parce qu’on sort avec nos parents et ça risque d’être juste.

SCOTT : Non, une heure, c’est parfait. Je n’ai que des A en math, c’est ma matière préférée. Si je viens t’aider pour le devoir, on le fera en moins d’une heure et tu seras tranquille, ensuite. T’as pas envie de perdre ton week-end à plancher sur le cours de math ?

LUCY : Non, t’as raison. C’est mieux à deux. Merci.

SCOTT S’EN VA. MARY ARRIVE. ELLE S’APERCOIT TRES VITE QU’UN GARCON L’AVAIT SUIVIE. ELLE S’APPROCHE DE LUCY.

MARY : Comment il s’appelle ?

LUCY : Scott, et il n’a que quatorze ans, je te signale.

MARY : Il fait dix-sept, dix-huit.

LUCY : Il est plutôt mignon, mais il se croit supérieur aux autres et en plus de ça, il est un peu barj.

MARY : Un peu barj, mais canon, aussi.

MARY TAQUINE LUCY EN LA REPOUSSANT. CETTE DERNIERE SE DIRIGE VERS SON CASIER. KEESHA ARRIVE POUR LUI DEMANDER DE L’AIDER.

KEESHA : Lucy ! Il faut que tu m’aides. Tu peux me sauver la vie.

LUCY : Comment ça, te sauver la vie ?

KEESHA : Mes parents m’empêchent de voir mon copain sous prétexte que j’ai eu un D-, mais on sort ensemble, ce soir. Alors, je me demandais si tu pourrais m’accompagner au ciné me couvrir ?

LUCY : Mais tu oublies la sortie en famille. C’est ce soir, aussi.

KEESHA : Oui, mais on peut éviter cette corvée. J’arrangerai le coup, ne t’en fais pas. Je compte sur toi.

LUCY : Tu plaisantes ? Un rendez-vous d’amour clandestin comme au ciné ? Tu peux compter sur moi à cent pourcents, si tu me promets que tu me renverras l’ascenseur, si besoin est.

KEESHA : Bien sûr.


 

A L’ECOLE DE ROSIE, LES ELEVES DE LA CLASSE SE METTENT A DESSINER. ROSIE ET LYNN FLATTENT L’INSTITUTEUR, Mr. LIM QUI, EN FAIT, REMPLACE Mme RAINY. LYNN LEVE LE BRAS, ROSIE S’EN APERCUT.

ROSIE : Quoi encore ?

LYNN : Je n’ai pas de compte à te rendre. Je fais ce qui me plaît. Je veux que Mr. Lim me donne son avis sur mon dessin. (Rosie baisse son bras)

ROSIE : Arrête un peu de flirter avec mon petit copain.

LYNN : Mr. Lim n’est pas ton petit copain. C’est le remplaçant et c’est mon petit copain. (Elle lève le bras)

ELLES SE TIRENT LA LANGUE. Mr. LIM ARRIVE VERS ELLES.

LYNN ET ROSIE (tous ensemble) : Ah ! Mr. Lim !

Mr. LIM : Alors, vous vouliez me dire quelque chose ?

ROSIE : Oui, vous pouvez regarder mon dessin.


 

A L’ECOLE DE SIMON, NIGEL ET CE DERNIER RECOIVENT UNE FEUILLE D’INVITATION DE LEUR CAMARADE DE CLASSE, JESSICA DONNER, POUR ASSISTER A UNE FETE DANS SA MAISON.

JESSICA : Je compte sur vous.

SIMON : Jessica nous invite à sa surprise-partie. D’habitude, elle ne nous invite jamais.

NIGEL : Tant mieux. Nina va sauter de joie. Toi, tu iras avec qui ? (Une fille arrive : Laura Cummings)

LAURA : Hé, Simon ! Jessica t’a invité à la fête, ce soir ? J’ai insisté pour qu’elle le fasse.

SIMON : Ouais.

LAURA : Tu veux qu’on se retrouve là-bas ? Alors, ce serait bien que tu sois mon cavalier.

SIMON : D’accord.

LAURA : Super. A ce soir. (Elle s’en va)

NIGEL : Tu ne vas pas t’ennuyer. Laura a la réputation d’être une fille qui embrasse. (Nigel s’en va. Air préoccupé de Simon)


 


 

GENERIQUE


 


 

SANS UN BRUIT, ERIC VA DANS SON BUREAU. IL TELEPHONE A MORGAN.

MORGAN : Allo.

ERIC : C’est bon. C’est arrangé. Annie accepte qu’on se défile. Tu n’as pas changé d’avis, toi ?

MORGAN : Nom. Et puis, d’ailleurs, je ne peux plus reculer, maintenant.

ERIC : Je sais. J’espère que tu ne fais pas une erreur.

ERIC ET MORGAN RACCROCHENT. DU COTE DE CHEZ LES HAMILTON, PATRICIA ARRIVE TRES CHARGEE À LA MAISON.

PATRICIA : Il y a quelqu’un ? Morgan, tu peux venir m’aider ? (Morgan arrive)

MORGAN : Euh … Bonsoir. (Baiser) Euh … Patricia, pour ce soir, euh …

PATRICIA : Ah non ! Surtout, n’essaie pas de te défiler.

MORGAN : J’ai eu un coup de fil d’Eric. A une soirée entre hommes, ça le détendrait. Il est vraiment à plat.

PATRICIA : Ecoute-moi, je vais te proposer le marché que j’offre aux enfants. Si tu m’avoues tout avant qu’on me le dise, je serai indulgente.

MORGAN : On veut juste se retrouver entre nous, ha !

PATRICIA : Oui, entre vous. (Patricia s’en va)


 

LUCY ET MARY ARRIVENT À LA MAISON. ANNIE SORT LES GATEAUX DU FOUR.

ANNIE : Salut, les filles !

LUCY : Maman ! Euh … Mon copain Scott m’a proposé de m’aider à faire mon devoir d’algèbre. Il peut venir, ce soir ?

ANNIE : Oui, mais … tu sais qu’on doit sortir avec les Hamilton ?

LUCY : Oui, seulement, je risque de ne pas pouvoir venir. Keesha m’a demandé d’aller au ciné avec elle et ça me tente. Oh ! Je peux y aller ? Sa mère veut bien qu’elle sorte de son côté et … et dans un sens, je serai quand même avec un des Hamilton. (Annie la regarde de haut) Tu sais que j’aime bien sortir avec Keesha. Elle a besoin de moi.

ANNIE : Elle a besoin de toi ?

LUCY : Oui. (Mary la regarde) Tu sais, elle vient de rompre avec son copain et elle est très mal. Elle déprime à cause de ça et elle n’a pas envie de voir du monde, en ce moment, tu comprends ? La famille, c’est bien mais, enfin, tu vois ce que je veux dire ?

ANNIE : Bon, c’est d’accord, mais un film tout public et pas loin de la maison parce que Keesha ne conduit pas depuis très longtemps.

LUCY : Oh ! Merci, merci, merci, merci, merci ! Tu es la meilleure de toutes les mères. (Elle s’en va, Anne parle à Mary)

ANNIE : Et toi ? Quelle est ton excuse ?

MARY (parlant la bouche pleine) : Je n’en ai pas encore mais je trouverai.

MARY S’EN VA, MATT ARRIVE À SON TOUR.

ANNIE : Bonsoir, chéri.

MATT : Je te préviens que Simon est très bizarre.

ANNIE : Oh ! Plus que d’habitude ?

MATT (se servant à boire dans le frigo) Oh oui ! Beaucoup plus. Salut ! (Etant prêt à partir, Annie la retient)

ANNIE : Attends une seconde, tu oublies notre sortie ?

MATT (après une gorgée de soda) : Non, non, je n’oublie rien mais, John a prévu quelque chose de beaucoup mieux.

ANNIE : Vraiment mieux ?

MATT : Tout est mieux que ça.

MATT S’EN VA. ANNIE COMMENCE A S’ENERVER. SIMON ARRIVE À SON TOUR.

ANNIE (en le voyant arriver) : Tu veux un petit gâteau, Simon ?

SIMON : Non.

ANNIE : Tu es sûr que ça va ? (Gémissement de Happy)

SIMON (peu rassuré) : Ouais, ça va bien. Maman, est-ce que je peux sortir, ce soir ? Je suis invité à une fête. Tu peux me dire non, ce n’est rien, je comprendrai.

ANNIE : Attends ! Tu veux ou tu ne veux pas y aller ?

SIMON : Ce que je veux ne compte pas, l’importance, c’est ce que toi, tu veux ou tu ne veux pas. Et si tu ne veux pas, je ne t’en voudrai pas du tout.

ANNIE : Ca me rassure, mais … tu peux aller à ta petite fête. Je suis d’accord.

SIMON : Tu es chic. Merci, maman.

DES QUE SIMON S’EN VA, ANNIE POUSSE UN ENORME SOUPIR. ENFIN, ROSIE ARRIVE ET DEPOSE SES AFFAIRES SUR LA TABLE DE LA CUISINE.

ANNIE : Alors, qu’est-ce que tu me racontes ?

ROSIE : Mme Jenkins à la cafétéria, elle ne sent pas la rose.

ANNIE : On ne dit pas le genre de chose.

ROSIE : Oh ! Je sais mais elle sent drôle, je t’assure.

ANNIE : C’est très vilain de dire ça et ça m’étonne beaucoup de ta part. Si tu me disais ce qui se passe ?

ROSIE : Au moment où tu as rencontré papa, quelqu’un a cherché à te prendre ?

ANNIE : Aaah ! Oui, une fille a essayé. Elle s’appelait Rhonda. Elle était mignonne mais, pas sympathique.

ROSIE : Mais tu as gagné.

ANNIE : On peut dire qu’on gagne une course ou encore un lot dans une foire, mais … enfin, bon. Oui, j’ai gagné, si tu veux. Pourquoi tu me demandes ça ?

ROSIE : Pour rien.

ANNIE : Je vois. Mais si tu veux qu’on en parle, je suis là. Ah ! Tiens ! A propos, je te rappelle que … on ne dit pas « elle sent ». Alors, tu es contente de sortir avec Lynn, Patricia et moi, ce soir ?

ROSIE : Ah ! Ca, non.

ANNIE : Pourquoi ?

ROSIE : Parce que c’est fini entre Lynn et moi.

PENDANT QU’ANNIE SORT LES GATEAUX DU FOUR, ROSIE S’EN VA, CE QUI OBLIGE ANNIE DE HURLER.

ANNIE : Tu viendras et tu passeras une très bonne soirée. (Claquement de porte)

ANNIE EST DESEMPAREE. AU MOMENT OU ELLE PREND UN GATEAU, ON SONNE À LA PORTE. ANNIE, PRISE DE PEUR, SE BRULE LES DOIGTS. C’EST MARY QUI OUVRE, LUCY LA SUIT DERRIERE.

LUCY : Salut, Scott. Ben, entre. On va se mettre dans le salon pour bosser. Comme ça, on ne sera pas dérangé. (Elle ferme la porte)

SCOTT : Bon.

MARY : Bonsoir.

LUCY : Ma sœur Mary.

SCOTT : Ouais, je la connais de vue. Souvent, on se croise au lycée. (Mary lui fait de l’œil)

LUCY : Bien ! On y va ?

AVANT DE JOINDRE SCOTT DANS LE SALON, LUCY RECOMMANDE À MARY DE LE LAISSER TRANQUILLE.

LUCY : Il a quatorze ans, alors, sois gentille, reste à ta place.

SCOTT ATTEND LUCY ET ILS VONT DANS LE SALON.


 

DU COTE DE CHEZ LES HAMILTONS …

JOHN : Quoi ? Mais tu savais que Matt et moi, on ne viendrait pas. Ben, ne dis pas non.

PATRICIA : Vas-y !

JOHN : Cool. (Il rit et s’en va)

KEESHA (à Patricia) : Tu m’a forcée à rompre, maintenant, tu peux comprendre que je t’en veuille et que … que … que je n’ai pas envie de passer la soirée avec papa et toi.

PATRICIA : Ton père ne vient pas.

KEESHA : Et moi ? Il faut que je vienne ? Tu pourrais comprendre, maman. (Soupir) Mets-toi à ma place, tu as eu mon âge. Lucy et moi, on veut aller voir un film, sortir entre filles, c’est normal, non ?

PATRICIA : Non. Vas-y.

KEESHA (s’apprêtant à partir) : Aaah !

PATRICIA : Mais … si tes notes ne s’améliorent pas, ce trimestre, je te promets que tu ne verras plus Lucy, ni personne d’autre d’ailleurs.

KEESHA : Merci. (Baiser)

PATRICIA (à Nigel) : Et toi, pourquoi tu ne veux pas venir ?

NIGEL : Je suis invité à une super fête.

PATRICIA : Une fête sans les parents, où on éteint la lumière pour s’embrasser ? C’est hors de question, vu ?

NIGEL : Mais non, ce n’est pas une « comme ça ». D’abord, on ne sera pas seul, ses parents ne sortent pas. Et tiens, tu as même le numéro de téléphone, là.

PATRICIA : Est-ce que Simon y va ?

NIGEL : Ah oui ! Il y va.

PATRICIA : Vous comptez y aller comment ?

NIGEL (en haussant les épaules) : Hm !

PATRICIA : C’est bon. Alors, demande à John et à Matt de vous y déposer en voiture. File. (Nigel s’en va, Lynn arrive) Et toi, mon poussin, qu’est-ce que tu veux ?

LYNN : Dis-moi comment je peux rendre un garçon amoureux de moi, et vite.

PATRICIA : Très vite ?

LYNN : Avant que Mme Rainy aille mieux. Alors, explique-moi tous les trucs des grands. (Elle se sert à grignoter)


 

SCOTT ET MARY SE RETROUVENT SEULS DANS LA CUISINE.

SCOTT : Ca va ? (Mary lui donne un verre) Tu sais, euh … Mary, il faut que je t’avoue quelque chose. Si … si j’ai proposé à Lucy de venir l’aider, c’est parce que c’était euh … une occasion de te voir.

MARY : C’est vrai ?

SCOTT : Ouais, parce que je pense qu’on pourrait se voir plus, euh …même si je suis plus jeune. Je suis quelqu’un d’assez mûr, déjà. Est-ce que tu veux sortir avec moi, ce soir ?

MARY : C’est un rencard ?

SCOTT : On peut se faire une toile.

MARY : D’accord.

SCOTT : Ah ! C’est super. Tu peux passer me prendre vers sept heures ?

MARY : Ah ! Euh … non. Il y a un hic, je … je ne conduis pas.

SCOTT : Aaah ! Je croyais que si. Bah ! Ce n’est pas grave. Mes parents me conduiront.

MARY : Non. Non. Euh … on peut se retrouver devant le ciné. Et sois gentil, tu n’en parles à personne.

SCOTT : Je vois. C’est pour éviter que ça fasse des histoires avec Lucy ?

MARY : Oui. Et je ne veux pas que tout le monde apprenne que je voie quelqu’un de plus jeune que moi.

SCOTT : Bien sûr. Alors, on sort, ce soir ? (Il donne le verre à Mary) Ouais. (Il s’en va, Matt arrive)

MARY : Hé ! Est-ce que tu peux me déposer au ciné ?

MATT : Non, vas-y avec Lucy et Keesha. (Il se sert à boire dans le frigo)

MARY : Oooh ! Ca ne m’arrange pas. Je dois y retrouver tout un groupe de copains que Lucy et Keesha ne connaissent pas. Ils sont un peu plus vieux et … j’aimerais éviter d’avoir ma petite sœur sur le dos.

MATT : Moi aussi,

MARY (en s’approchant de Matt) : Hmm ! Allez, Matt ! Tout ce que je te demande, c’est de me déposer, ça te prendra dix minutes tout au plus.

MATT : Bon, si tu insistes, mais tu me le revaudras.

MARY : Merci, petit frère. (Elle s’apprête à partir, Matt la retient)

MATT : Une seconde ! Alors comme ça, tu vois un mec et tu ne veux pas que ça se sache ?

MARY : Oh ! Non, je ne cache rien du tout.

MATT : Tu mens toujours aussi mal, toi.

MARY : Ce n’est pas du tout ce que tu crois.

MATT : Hum ! Hum !


 

ERIC ET MORGAN SE PARLENT AU TELEPHONE.

MORGAN : J’aurais dû faire ça, il y a longtemps, mais cette fois, on va en finir. Crois-moi, il verra comment je m’appelle. Il ne faut pas me pousser.

ERIC : On peut régler tout ça sans violence. Et si je viens avec toi tout à l’heure, c’est pour éviter que ça tourne mal.

MORGAN : Tu vas avoir du fil à retordre. Il faudra que tu me retiennes. (Ils décrochent)

QUELQUES INSTANTS PLUS TARD, ERIC ET MORGAN SE RETROUVENT.

ERIC : Alors ? Est-ce que Patricia est au courant pour ce soir ?

MORGAN : Beh ! Tu penses que non. Elle m’écharperait. Tu n’as rien dit à Annie, toi ?

ERIC : Elle se doute qu’on mijote quelque chose de pas clair, bien sûr. Mais elle ne sait pas exactement quoi.

MORGAN : Une femme n’a pas besoin de savoir ces choses-là.

ERIC : Que son second mari rencontre son premier ? T’es sûr que tu veux voir ce gars-là ?

MORGAN : Ecoute, il passe un coup de fil à la Saint-Valentin tous les ans. Tous les ans, il n’a jamais oublié. Il a remis ça, lundi. Aaah ! Il ne comprend pas qu’il n’a plus de place dans sa vie. Il continue à lui téléphoner tous les ans. A chaque Saint-Valentin, je me dispute avec Patricia à cause du coup de fil de ce gars. On a remis ça, lundi. Mais l’année prochaine, il n’y aura pas de coup de téléphone. Oui, pour la première fois, en vingt ans de mariage, il n’y aura pas de coup de fil. Bon, alors tu viens ?

ERIC : Oui, on y va. (Il ouvre la porte, Morgan, sur sa colère, sort le premier) Allez, vas-y ! Vas-y, je t’en prie. (en hurlant) Hé ! Doucement ! (Porte fermée)


 

MARY, SIMON, NIGEL ET JOHN SONT EN VOITURE AVEC MATT.

MARY : Oooh ! Vous pouvez ouvrir une vitre avant que je tourne de l’œil ? (à Simon et Nigel) Franchement, vous empestez, tous les deux. (Rires de Matt et de John) Vous avez vidé le flacon d’eau de toilette ? (à John et Matt) Pourquoi vous vous marrez ?

JOHN : Ah ! Pour rien.

MATT : Bonne chance, les Don Juan.

SIMON : Merci. Il nous en faudra.

NIGEL : Ouais. C’est ce que je pense.

MARY : Pourquoi … Vous allez où comme ça ?

MATT : Ils vont draguer des minettes, ma vieille.

MARY : Ah ! Et … il plaisante, j’espère … Non, vous êtes encore beaucoup trop jeunes pour sortir avec des filles.

SIMON : Attends ! Sous prétexte que toi, tu n’es pas sortie avant quinze ans, je n’aurais pas le droit d’être un peu plus précoce si je comprends bien.

MATT : Voilà ! Vous êtes rendus. On vous laisse ici. Amusez-vous bien.

LA VOITURE S’ARRETE. SIMON ET NIGEL Y DESCENDENT.

SIMON : Tu n’es pas nerveux ?

NIGEL : Non, pourquoi ?

SIMON : T’as de la chance. Pourvu qu’elle ne me trouve pas trop maladroit, j’en serai malade. (Ils s’arrêtent devant chez Laura. Simon sonne à sa porte.)

NIGEL : On fait un contrôle ?

SIMON : Baume à lèvre ?

NIGEL : Ouais, un tube tout neuf. Souffle pour voir. (Simon, puis Nigel souffle)

SIMON : Ca va. Après-rasage ? (Simon et Nigel se mettent à renifler)

NIGEL : Oooh !

SIMON : Bon, en tout cas, j’espère que le salon soit bien aéré.

NIGEL : Et si on laissait tomber ? (Le père de Laura, Mr. Cummings ouvre la porte)

Mr. CUMMINGS : Ne restez pas là, entrez. (Ils entrent)


 

LUCY ET KEESHA ATTENDENT LEURS AMIS À L’ENTREE DU CINEMA.

LUCY (à Keesha) : T’es vraiment chouette de m’accompagner. Sans toi, je serai coincée chez moi.

KEESHA (en ayant vu son petit ami) : Il est là. (Elle présente ce dernier à Lucy) Lucy, voilà Rick.

RICK : Hé ! Content de te voir, Lucy. Tu ne m’en voudras pas mais j’ai … amené un copain. (Il ajoute en criant) Hé ! Brian ! Approche. (Ce dernier s’avance vers eux)

LUCY : Euh … Salut.

KEESHA : Surprise ! Hum !

BRIAN : Salut.

LUCY ET KEESHA S’ELOIGNENT D’EUX PENDANT QUELQUES INSTANTS.

LUCY (tout bas et folle de joie) : Ha ! Ha ! Une surprise. Ca, tu peux le dire. C’est Brian Dunne. Oh ! Il me fait carrément craquer. On a latin ensemble. Je veux sortir avec lui depuis des mois. Alors, je t’adore de m’avoir emmener, ici. Oh ! Je n’en reviens pas encore.

KEESHA (un peu embarrassée): Hm ! Allez !

LUCY (en retenant Keesha) Une minute ! Attends ! Brian savait que je devais venir ou est-ce qu’il est tombé dans un traquenard ?

KEESHA : Il était au courant. Allez, tu viens ? Nos chéris nous attendent. (Elles reviennent vers Rick et Brian)

BRIAN : Ca ne t’embête pas de me retrouver ici, Lucy ?

LUCY : Non, pas du tout.

RICK : On va prendre les places.

BRIAN : Ouais.

LUCY (tout bas) : Je ne suis pas censé sortir avec un garçon.

KEESHA (tout bas) : De quoi tu te plains, alors ? Il faut en profiter. (à Brian) Hé ! Prends des places pour le dessin animé. On risquera moins de tomber sur des gens qui … qui vendraient la mèche à nos parents.

RICK : Ouais, pas de problème. Je ne suis pas venu pour le film, moi.

BRIAN : Quatre places pour le dessin animé.

D’AUTRE PART, MARY SE FAIT DEPOSER AU MEME ENDROIT QUE LUCY ET KEESHA.

MATT (après de Mary ait sortie de la voiture) : Hé ! On peut attendre que tes amis arrivent, hein ? Ca ne m’ennuie pas.

MARY (sèchement) : Non, ils vont venir. Ne t’en fais pas, ça va aller. Au revoir.

JOHN : T’as de la monnaie pour téléphoner ?

MARY (sèchement) : J’ai de la monnaie pour téléphoner. Au revoir. (Elle s’en va)

JOHN : Drôlement nerveuse ?

MATT : Ouais, elle est bizarre. Mais je ne m’inquiète pas. Ce n’est pas à nous qu’elle veut cacher quelque chose, c’est simplement à Lucy. Tu es sûr que tu veux aller au club, ce soir ? Ca m’ennuierait que les choses tournent mal. Nos parents nous tueraient. Suppose qu’on nous arrête, qu’on … qu’on se retrouve au poste.

JOHN : Hé ! Hé ! Matt ! Du calme ! Respire ! Tout baigne.

MATT : (Rire) Oui, mais pour combien de temps.

LA VOITURE DEMARRE ET S’ARRETERA DEVANT LE « MINT CLUB ». MARY CROISE SCOTT PRES DE L’ENTREE DU CINEMA.

SCOTT (en regardant Mary) : Wouaw ! Euh … je veux dire ... euh … Wouaw ! T’es … t’es vraiment super. Je te trouve fantastique.

MARY : Merci. (Ils se rendent au guichet)

SCOTT (à la guichetière) : Deux places pour « Même sans amour », s’il vous plaît.

LA GUICHETIERE : Oui, si vous avez une pièce d’identité.

SCOTT : J’ai un … (Il fouille ses poche et ne la trouve pas) Ah ! Oh ben ! J’ai … j’ai oublié ma carte dans mon autre blouson.

LA GUICHETIERE : Dans ce cas, ce sera deux pour le dessin animé. (Scott a l’air complètement dévasté)

MARY : Ne t’inquiète pas ! Ca m’est égal, prends-les.

SCOTT : D’accord. (Scott paie les place. Tous deux entrent en salle)


 

ANNIE, PATRICIA ET LEURS FILLES CADETTES SONT EN TRAIN DE MANGER DANS LE RESTAURANT « LE SHACK ». PENDANT LE REPAS, ROSIE ET LYNN SE DISPUTENT À CAUSE DE Mr. LIM.

ANNIE : Rosie, tu as gardé ton manteau sur toi durant tout le repas et tu as mis de la sauce dessus. Allez, enlève-le, je vais aller passer un peu d’eau sur cette tache.

AU MOMENT OU ELLE ENLEVE SA VESTE, LYNN OBSERVE SA GROSSE POITRINE.

LYNN : Ce n’est pas juste, maman, elle triche, là.

ANNIE : D’où tu sors ça ?

ROSIE : Hm … c’est à moi ?

ANNIE : Cette poitrine ?

ROSIE : Avec ça, je me sens … plus adulte.

LYNN : Elle essaie de me prendre mon petit copain.

ROSIE : Il n’est pas à toi.

LYNN : Si, justement. Et tu as les seins tout de travers.

ROSIE : Tu n’es qu’une sale jalouse.

LYNN : C’est plutôt toi.

PATRICIA : Assez ! Je ne veux plus de dispute, vous entendez ?

ANNIE : Oh ! Ecoutez-moi. Je vous propose une chose. Si toutes les deux, vous êtes bien sages, si vous ne vous disputez plus, on aura une surprise pour vous.

PATRICIA : Oui, on ira au cinéma.

LYNN : Je n’irai pas avec vous.

ROSIE : Moi, non plus.

ANNIE : Oh ! Si, vous viendrez.

PATRICIA : Que tu le veuilles ou non. Dès qu’on aura eu l’addition, on ira au cinéma.

ANNIE : On prendra la séance en route. Peu importe, c’est toujours les meilleurs moments qui sont à la fin.

ROSIE : Alors, on est obligé de suivre ?

ANNIE : Oui. (Lynn et Rosie n’en sont pas contentes)


 

SIMON ET NIGEL SE RENDENT À LA FETE DE JESSICA. AMBIANCE MUSICALE.

JESSICA : Maman, papa, vous m’avez promis de monter au premier.

Mr. CUMMINGS : Oui, oui, on va s’éclipser. C’est entendu.

Mme CUMMINGS : On vous laisse. (Ils montent, lui fait signe et ferment la porte)

JESSICA : Cette fois, on est tranquille.

JESSICA BAISSE LA LUMIERE. LAURA, TOUT À COUP, MET UN AUTRE DISQUE DANS SON LECTEUR.

SIMON (au moment où Nigel et sa cavalière, Nina se donnent la main) : C’était trop beau pour durer. Je le savais.

PUIS LAURA APPARAIT SOUS LES YEUX DE SIMON. SUR UN SLOW, CES JEUNES COUPLES SE METTENT A DANSER.


 

MATT ET JOHN SE RENDENT AU « MINT CLUB ».

L’HOMME (à John) : Ton ami veut boire quelque chose ?

MATT : Oh ! Non, pas pour l’instant.

L’HOMME : Tu es prêt ? (John fait signe que oui et s’assied en face de Matt)

MATT : Prêt pour quoi ?

L’HOMME : Et maintenant, mesdames et messieurs, j’aimerais vous présenter quelqu’un qui a fait ses débuts, il y a quelques temps ici. Et je vous prédis que ce jeune débutant se fera un nom, bientôt. Je vous présente l’étoile de demain, oui, John Hamilton.

TOUT LE MONDE APPLAUDIT. CETTE AFFAIRE PREOCCUPE MATT.

MATT : Quoi ?

JOHN : Attends, tu vas voir.

JOHN SE LEVE ET MONTE SUR L’ESTRADE ET INTERPRETE SA PROPRE CHANSON INTITULEE « ANSWERS »

JOHN (au micro) : “As sure as the sky is blue, and the city sounds at noon, time is moving on. And there’s no time in me, for all the negativity, wasting energy, on who is right or wrong. Too many people dying. Too many people crying out for someone to hear their plea, and care enough to see … “


 

ERIC ET MORGAN JOUENT AU BILLARD.

MORGAN : L’ex de Patricia ne viendra pas. Je te parie cinq dollars qu’il s’est dégonflé.

ERIC : Tu appelles sans arrêt « l’ex de Patricia ». Il a un nom : Kevin.

MORGAN : Je t’ai dit que John chantait dans un night-club ?

ERIC : Ton fils ?

MORGAN : Ouais … Ouais ! Et cette semaine, un gars de vingt ans à tatouage et coiffure rasta lui a proposé de faire un disque. John n’a rien dit ? Tu penses. C’est un de mes paroissiens qui m’en a parlé.

ERIC : Ouais, mais ses études, il arrêterait ?

MORGAN : Je voudrais qu’il aille en fac, mais il faut que lui aussi le veuille, sinon, il décrochera. On ne peut pas le forcer. C’est à lui de faire son choix, maintenant.

ERIC : C’est ce que je dis sans arrêt à Matt mais, je voudrais bien qu’il prenne vite une décision, qu’il choisisse son université.

MORGAN : Ce que j’espère, c’est que s’il veut réellement se lancer dans la chanson, qu’il s’inscrive dans une fac des environs.

ERIC : J’aimerais moi aussi que Matt choisisse une fac dans les environs, histoire de … de le garder un peu à l’œil et question portefeuille, aussi.

MORGAN : Oui, nous non plus, on ne peut pas se permettre d’envoyer John étudier très loin. Tuskegee, c’est bien mais … ça reviendrait très cher. Il faudrait lui louer une chambre et ça ferait des frais. (La partie terminée, Eric lui donne de l’argent) Ouais.

ERIC : Enfin … On dirait que Kevin a renoncé à se montrer. Alors, on rentre ?

MORGAN : Non, je ne veux pas le rater, s’il vient.

ERIC : Ha ! Ha !

TANDIS QU’ERIC S’OCCUPE DE RANGER LES BOULES SUR LA TABLE DE BILLARD, UN HOMME DANS SA CHAISE ROULANTE ARRIVE.

KEVIN : Vous êtes le révérend Hamilton ?

MORGAN : Oui.

KEVIN : Je suis le premier mari de Patty : Kevin.


 

AU CINEMA, MARY ET SCOTT REGARDENT LE DESSIN ANIME. CE DERNIER SE MET À RIRE. ENSUITE, IL TENTE DE SEDUIRE MARY EN LA TOUCHANT.

MARY : Tu as quatorze ans.

SCOTT RETIRE SA MAIN ET SE MET À BAILLER. LUCY, KEESHA ET LEURS PETITS AMIS RESPECTIFS SONT À L’AUTRE BOUT DE LA SALLE. ILS SONT EN TRAIN DE S’EMBRASSER. PUIS PATRICIA, ANNIE, LYNN ET ROSIE ARRIVENT DANS LA SALLE AVEC DU POP-CORN.

ANNIE (tout bas à Rosie) : Ah ! Va là ! Là ! (en montrant du doigt) Là. (à tout le monde) Excusez-nous.

CES QUATRES PERSONNES S’INSTALLENT PRES D’EUX. ON ENTEND RIRE ANNIE.


 

MATT ET JOHN SE PARLENT AU MINT CLUB.

MATT : Tu me fascines. T’aurais dû me dire que tu chantais là.

JOHN : Ha ! Ha ! Ben, pour l’instant, t’es le seul au courant. Cette semaine, on m’a proposé de faire un disque.

MATT : Wouaw ! Tu as enregistré là ? Chapeau !

JOHN : Oh ! Tu serais prêt à m’aider, alors ?

MATT : Toujours.

JOHN : Super. Je savais que t’étais un pote. Tu vois, j’ai besoin de me sentir épaulé quand je parlerai à mon père quand je lui dirai que je fais un disque et … et que je ne pourrais pas aller en fac.

MATT : Tu veux que je sois là quand tu le diras à ton père ? Non, non, je ne veux même pas être en ville quand tu le lui annonceras.

JOHN : Bah ! Tu ne peux pas me lâcher. Je devais venir ici pour que tu voies que je peux réussir et t’en témoigner ensuite.

MATT : Non, tu comptes sur moi pour te dire que tu rêves trop.

JOHN : Tu ne crois pas que je pourrais faire mon trou, là dedans ? (Air embarrassé de Matt) T’as tort. C’est ce que je veux et j’arriverai, avec ou sans toi. Ecoute, contre ma famille ou mon père, je laisserai tomber les études et …et je chanterai. Tu aimerais autant ? Je suis doué et j’en ferai mon métier et personne ne m’en empêchera.

MATT : Je n’essaie pas de t’empêcher de chanter. Seulement, la fac, ça compte aussi.


 

SIMON ET NIGEL CONTINUENT À DANSER. POUR ATTIRER L’ATTENTION, JESSICA FAIT CLIGNOTER LA LUMIERE.

JESSICA : Vous êtes prêts, alors ? Qui a envie de sept minutes d’isolement ?

NIGEL : C’est quoi, sept minutes d’isolement ?

NINA : Une fille et un garçon vont dans le placard pendant sept minutes.

NIGEL : Pourquoi faire ? (Rires)

SIMON : Pour s’embrasser.

JESSICA : Bon, alors. On envoie qui en premier ?

LAURA : Hem … (Son doigt et celui de Simon sont levés) Nous, on veut bien. (Rires)

JESSICA : Super ! Il nous faut une montre. (Une fille lui en donne une) Voilà ! C’est à vous. Vous avez sept minutes.

UN GARCON : Euh … oui. (Rires)

SIMON ET LAURA S’EN VONT DANS LE PLACARD.

TOUT LE MONDE (en chœur) : Simon ! Simon ! Simon ! Simon ! (entendu à travers la porte) Simon ! Simon ! Simon ! Simon !

LAURA : Etre les premiers, c’est mieux.

SIMON : Ouais, tu as raison. C’est beaucoup mieux.

LAURA : Ensuite, on est tranquille pour toute la soirée.

SIMON : C’est sûr.

LAURA : Alors, qu’est-ce que tu préfères ? Mandrake ou le Taré ?

SIMON : Le Taré.

LAURA : Hm ! Moi aussi. A Noël, mon père m’a emmené à la convention de la BD et j’ai vu Ben Edlund.

SIMON : Celui qui a créé le Taré ?

LAURA : Ouais. Il a signé mon album, d’ailleurs. Si tu viens chez moi, je pourrais te le montrer.

SIMON : D’accord. Tu sais qui est plus fou que le Taré ?

LAURA : Arthur, le vieux concierge qui cherche à coincer le Taré.

SIMON : Ouais, ce n’est pas mon jour. (avec Laura) Sale petit monstre ! (Rire)


 

KEVIN PARLE À MORGAN ET ERIC.

KEVIN : Voilà ! Désolé de vous prendre par surprise mais j’ai toujours voulu vous rencontrer, mon Révérend.

MORGAN : Appelez-moi Morgan.

KEVIN : D’accord, Morgan.

MORGAN : Si vous vouliez me connaître depuis longtemps, il fallait venir chez nous.

KEVIN : Patti ne sait pas pour le fauteuil. Sa mère l’avait après notre séparation. J’ai … j’ai été expédié au VietNam. Deux mois plus tard, on me rapatrie en fauteuil.

ERIC : Je suis désolé.

KEVIN : Je vous en prie. Il n’y a pas de quoi. A l’hôpital, j’ai rencontré une infirmière, Mélanie, une femme bien. On s’est marié et j’ai adopté ses deux enfants. Alors, je ne suis pas à plaindre.

MORGAN : Si tout va aussi bien, pourquoi vous appelez encore Patricia ?

KEVIN : Moi, quand je lui parle, ça me permet de me rappeler de ma vie d’autrefois, l’époque où j’étais insouciant et bête. Elle est ce qui m’est arrivé de mieux quand j’étais jeune et je regrette encore ce temps-là.

ERIC : Est-ce que votre femme sait que vous appelez Patricia ?

KEVIN : Bien sûr, mais elle sait aussi que c’est elle que j’aime et que pour rien au monde, je voudrais me séparer d’elle. Le copain … euh … était là pour vous empêcher de me démolir ? (Eric ne sait que répondre) C’est ma tournée, je vous offre une bière. Ca détendra l’atmosphère.


 

CES SEPT MINUTES VONT BIENTOT S’ECOULER POUR SIMON ET LAURA

SIMON : Ecoute, tu crois que j’ai un peu d’expérience. C’est … c’est pour ça que tu voulais que je vienne, mais je ne vais pas te raconter d’histoire. Je n’ai jamais embrassé. Et je n’ai jamais été … enfermé avec une fille dans un placard. Alors, si tu veux ressortir, ne te gêne pas.

LAURA : Tu sais, moi non plus je n’ai pas l’expérience de ça.

SIMON : Ouais, mais on m’a dit que si.

LAURA : Oui, on dit que j’embrasse, que je suis une pro du baiser.

SIMON : Ouais.

LAURA : Mais c’est idiot. Doug Peterson raconte ça à tout le monde parce que je ne veux pas de lui.

SIMON : Tu ne trouves pas ça gênant qu’une bonne partie des garçons pense que tu embrasses ?

LAURA : Non, puisque je sais que c’est du vent.

SIMON (en souriant) : T’es vraiment chouette.

LAURA : T’es pas mal non plus.

SIMON : Si tu savais que je n’étais pas vraiment un expert en matière de baiser, tu m’as invité pour quoi ?

LAURA : Parce que tu es gentil et que je te trouve mignon.

SIMON : Oh ! Oh ! (On frappe à la porte) T’es gentille, toi aussi.

NIGEL : Simon, il faut que tu sortes. Dépêche-toi.

SIMON : Minute ! Attends un peu.

LAURA : Pourquoi ? T’as envie qu’on s’embrasse ?

SIMON : Une première pour toi.

LAURA : Pour toi aussi, non ?

SIMON : Oooh ! Cool.

LAURA : Super cool. Ben alors, on ferme les yeux. On compte jusqu’à trois et on s’embrasse.

SIMON : Entendu.

LAURA : Un … deux …

ILS S’EMBRASSENT. Mr. CUMMINGS OUVRE LA PORTE. A CE MOMENT, ILS SE FONT PRENDRE.

SIMON : Salut.

SIMON ET LAURA SE METTENT À RIRE.


 

ANNIE, PATRICIA ET LES AUTRES SONT TOUJOURS AU CINEMA. ON LES VOIT ECLATER DE RIRE. TOUT À COUP, UNE MERE ET SON ENFANT, QUI SE SONT MIS DERRIERE LES DEUX COUPLES ET DEVANT ANNIE ET PATRICIA, SORTENT DE LA SALLE.

ROSIE (à Lynn) : Regarde ! (Rire de Lynn)

LES DEUX COUPLES CONTINUENT À S’EMBRASSER. ENSUITE, IL Y A UN RAPPROCHEMENT ENTRE LYNN ET ROSIE. ELLES SE REGARDENT FIXEMENT. ANNIE SE MET À RIRE.

PATRICIA : Un peu de tenue, vous deux. Regardez le film.

ROSIE : Ca, c’est plus drôle.

LYNN : Oui.

ANNIE ET PATRICIA REGARDENT LES DEUX COUPLES QUI S’EMBRASSENT.

ANNIE : Oh non ! Alors là, ils exagèrent.

PATRICIA : Si je voyais une de mes filles se donner en spectacle comme ces deux-là, je l’enverrais tout de suite au couvent.

ANNIE : Ils pourraient choisir un film pour adultes pour faire ces choses-là.

PATRICIA A RECONNU QUE SA FILLE EMBRASSAIT RICK ET SE MET EN COLERE.

PATRICIA : Keesha !

KEESHA ET RICK SE RETOURNENT, AINSI QUE BRIAN ET LUCY. ANNIE EST AUSSI EN COLERE CONTRE CETTE DERNIERE.

ANNIE (affolée) : Lucy !

TOUT LE MONDE EST SOUS LE CHOC À CAUSE DE CE TERRIBLE SCANDALE. MARY A TOUT ENTENDU.

MARY : Quelle horreur ! Ma mère est dans la salle.

ELLE ESSAIE DE SE RENDRE INVISIBLE.


 

MORGAN, ERIC ET KEVIN SONT TOUJOURS AU CLUB DE BILLARD.

MORGAN : Je vous le dis, il faut arrêter d’appeler Patricia à la maison.

ERIC : Morgan …

MORGAN : Ce serait mieux de venir la voir, parce qu’elle serait heureuse de vous revoir, c’est certain. En fait, je me suis conduit comme un idiot ; j’aurais dû vous inviter avant.

KEVIN : Oui, mais … et les enfants ? Si elle ne leur a pas parlé de nous, j’ai peur que tout ça les perturbe un peu.

MORGAN : Aucun risque. Ils savent tout.

KEVIN : Alors, j’accepte. Je serai heureuse de revoir Patty … et de voir vos enfants.

MORGAN : Bien ! Alors vous venez nous voir quand ?

KEVIN : Eh bien, tout de suite. Ce soir, ça me conviendrait.

MORGAN : Euh … ce soir … euh … ça me semble bien. C’est d’accord, sauf … euh … sauf si vous trouvez plus pratique de venir plus tard.

ERIC : Oui, on ne veut pas monopoliser votre temps juste …

KEVIN : Non ! Non ! Non, j’ai tout le temps, ce soir. Ca me va.

MORGAN : Euh … on vous emmène. Hum !

KEVIN : Je vais prévenir ma femme. (Il s’en va)

ERIC : Elle t’en met dans des beaux draps, maintenant.

MORGAN : Ouais.


 

ANNIE, PATRICIA ET LEUR DEUX FILLES (SAUF MARY) RENTRENT À LA MAISON.

LUCY : Maman, ce n’est peut-être pas le bon moment pour parler de ça, mais est-ce que tu comptes le dire à papa, ce soir ?

KEESHA : Oh oui ! Ne lui dis pas. (Rires de Rosie et Lynn)

PATRICIA : Ils sauront tout à leur retour.

ROSIE ET LYNN CONTINUENT À RIRE ET MONTENT DANS LA CHAMBRE.

PATRICIA : Au moins, cette soirée aura eu un point positif. Rosie et Lynn se sont réconciliées. (Lucy et Keesha sont prêtes à monter, elles s’échappent à la remontrance)

ANNIE : Ho ! Ho ! Une seconde. J’aimerais que tu restes là.

LUCY : D’accord, je suis fautive. Mais je ne suis pas pire que certaines et si j’embrassais un garçon, mais à part ça, je suis sans reproche.

ANNIE : Oh ! Tu vas certainement dire que je suis injuste. Tu es consignée dans ta chambre, pas de sortie pendant trois mois. Si tu te tiens tranquille durant ce laps de temps, je pourrais envisager de te laisser sortir avant tes vingt-et-un ans. Mais si je te reprends à faire ça encore une seule fois, tu pars en maison de correction. C’est compris ? (Lucy regarde Keesha)

PATRICIA : Ce qu’Annie a dit est valable pour toi.

KEESHA : Oui, mais c’est bien assez que je sois consignée jusqu’à ma majorité, sans que … sans que tu le dise à papa.

LUCY : Pitié !

PATRICIA : Je n’ai aucun secret pour ton père.

ANNIE : Et ça vaut également pour moi ! Tu montes et au trou !

LUCY : Oh ! S’il te plaît, maman. Je sais que t’es en colère contre moi, mais … mais enfin, comprends-moi !

ANNIE (en criant) : Tu montes ! (Lucy et Keesha montent)

PATRICIA : Une maison de correction ?


 

MATT ARRETE SA VOITURE POUR RAMENER SIMON ET NIGEL. EN ATTENDANT, JOHN ET LUI DISCUTENT.

JOHN : Je m’excuse pour tout à l’heure, Matt. Je n’avais pas à te demander ça. Je dois me débrouiller sans te mêler à mes histoires et galères.

MATT : Ouais, mais t’as une voix géniale.

JOHN : Merci. C’est bon à entendre. Hé ! J’ai appris il y a un mois qu’on me prenait à Tuskegee, si je voulais. Ils me prennent quand je veux.

MATT : Ah ! C’est une chance, mais si tu y vas, tu pourras enregistrer.

JOHN : Euh … non, parce que la boîte qui veut me produire est une station locale, c’est galère !

MATT : Il te faut une fac dans le coin. Ici, tu pourras enregistrer en continuant tes études.

JOHN : Et si j’allais à la fac dans le coin, je devrais loger comme en ce moment à la maison. Et je voudrais un studio, moi.

MATT : Là, je te comprends. C’est mon rêve aussi d’être pris dans une fac très loin. Je sais que c’est des frais et je devrais demander une bourse, bosser même, prendre un ou deux crédits. Puis tant pis, ça vaut franchement la peine d’affronter tout ça.

JOHN : Ouais.

SIMON ET NIGEL MONTENT DANS LA VOITURE.

JOHN : Alors, petits … euh …pardon, messieurs ? (Rire de Matt) Content de vous ?

SIMON : Ben, je n’irai jamais plus chez eux. Il parait que je suis interdit de séjour.

NIGEL : Et pas moi.

MATT : Le père de Jessica compte téléphoner à papa, sans doute ?

SIMON : Comme il ne l’a pas dit qu’il le fera en criant après moi, je ne pense que non. Tu crois qu’il en a l’intention ? (Matt ne sait que répondre) Oui ou non ?

MATT : Ca dépend où tu en étais. (Simon a l’air embarrassé)


 

ANNIE ET PATRICIA SONT EN TRAIN DE MANGER DU GATEAU DANS LA CUISINE. MORGAN ET ERIC ARRIVENT AVEC KEVIN.

MORGAN (à Patricia) : On a une petite surprise pour toi, chérie. Tu ne devineras jamais qui on a rencontré au billard.

KEVIN : Surprise ! (Annie et Patricia sont choquées) C’est moi, Kevin.

ANNIE (à Patricia) : C’est ton …

KEVIN (à Patricia) : Tu es sous le choc ?

PATRICIA : Oui … Mais … Oooh ! … Oh ! Ca me fait plaisir. (Elle le prend dans ses bras) Kevin, je suis tellement contente de te retrouver … Aaah … Aaah …


 

MARY ET SCOTT SE PARLENT A LA SORTIE DU CINEMA.

SCOTT : C’est nul. Désolé que mes parents soient en retard. Ca ne te pose pas de problème.

MARY : Non, ne t’en fais pas. Après tout, mes parents auront assez à faire avec Lucy, ce soir.

LA VOITURE DE MATT ARRIVE PRES DE L’ENTREE DU CINEMA.

MATT (en hurlant à travers la portière) : Mary ! Tu veux qu’on te ramène ?

MARY : Salut et merci pour tout. Je vais rentrer à la maison avec mon frère.

SCOTT : D’accord.

IL TENTE DE L’EMBRASSER. MARY, APEUREE, REFUSE. ELLE LUI SERRE LA MAIN.

MARY : Quatorze ans. Tu as quatorze ans. (Soupir) Je me demande si tout ça était très raisonnable.

SCOTT : Oh ! … Je ne sais pas … mais bon, au lycée, on pourra se revoir.

MARY : Oui, seulement n’oublie pas que cette sortie, c’est notre petit secret.

SCOTT : Ouais, notre secret. Compris !

MARY MONTE DANS LA VOITURE.

MARY : Qu’est-ce que vous faites là ?

MATT : On a raccompagné Simon et Nigel et on est revenu rôder pour savoir qui tu voyais, ce soir. (John éclate de rire) Mais ce gamin, ce n’est pas un copain de Lucy ?

MARY : Tu arrêtes, maintenant !

MATT : Alors, t’en est au point de sortir avec des jeunes au berceau. (Matt et John éclatent de rire)

MARY : Oh ben, une fois, ça m’a suffi. (Des gens dans la rue sont en train de faire signe à Mary)

MATT : Oh ! Mary, regarde. On dirait que les parents de ton jules te font coucou. Mais ils ont l’air charmants. Souris un peu. (Il leur fait signe) Hi ! Hi !

JOHN : Ouais. (Il fait comme Matt)

MARY : Hmm ! Je vais vous dire. Si vous la bouclez, je vous dirai comment nos braves mères ont chopé Lucy et Keesha.

MATT : Explique.

MARY : Voilà ! Je vous résume les choses. Lucy et Keesha étaient en train d’embrasser leur jules dans la salle de ciné et maman et Mme Hamilton les ont chopées.

MATT : Elle embrassait un garçon, Lucy ? Notre Lucy ?

JOHN : Keesha ? Ma petite sœur Keesha ?

MARY (faisant oui de la tête): Hm ! Hm !

MATT (dégoûté) : Oooh ! (La voiture démarre)


 

A L’EXTERIEUR DE LA MAISON, PATRICIA DIT UN DERNIER PETIT MOT A KEVIN AVANT QU’IL PARTE. (IL CONDUIT UNE DECAPOTABLE)

PATRICIA : J’ai été vraiment heureuse de te revoir après toutes ces années.

KEVIN : Tu es aussi gentille, généreuse et pleine de tact que lorsque je t’ai épousée.

PATRICIA : (Rire) C’est bien que tu aies l’occasion de voir mes enfants. Dommage que l’aîné ne soit pas encore rentré.

KEVIN : Ben, je le verrai une autre fois.

PATRICIA : Ouais, il faut revenir. (Elle l’embrasse)

APRES LE DEPART DE KEVIN. PATRICIA CROISE JOHN, MATT ET MARY SORTIS DE LA VOITURE.

PATRICIA (à John) : Ah ! Tu as raté de peu mon premier mari.

JOHN : Oh ! Quel dommage.

PATRICIA : Oooh !


 

SIMON ET NIGEL SE FONT REPRIMANDER PAR LEURS PARENTS À CAUSE DE LA PETITE FETE, BIEN QUE CE DERNIER N’AIT RIEN FAIT.

SIMON : Ce n’est pas vrai. Il a téléphoné.

ERIC : Ouais, à l’instant.

MORGAN : Tu t’enfermes dans les placards ? (Patricia arrive)

PATRICIA : Je t’écoute. Tu me racontes tout ?

NIGEL : Je n’ai rien fait du tout, je te promets.

PATRICIA : Mais si ça peut te rassurer, peu importe ce que tu as fait, mon chéri, ton père a fait beaucoup plus, crois-moi.

NIGEL : Chouette !

ANNIE (à Simon et Nigel) : Bon … euh … allez faire un petit tour dans la cuisine. Il y a des gâteaux. (Ils se lève et s’en vont)

PATRICIA : Morgan … Eric … si vous vouliez voir mon ex-mari, pourquoi tous ces mystères ? Je vous aurais arrangé une rencontre.

ERIC : Je laisse le … le soin à Morgan de répondre.

MORGAN (avec le sourire) : Haaa ! Toujours prêt à aider ? C’est gentil.


 

TANDIS QUE MATT ET JOHN SE CHARGENT DE LUCY ET KEESHA.

MATT (en colère) : Ah ! C’est trop. Mais comment on peut être aussi bête ?

JOHN : Et ignorante ?

MATT (en colère) : Ca vous plairait d’avoir une réputation de fille facile dans tout le lycée ?

LUCY : Brian ne racontera pas que je suis sortie avec lui.

KEESHA : Rick, non plus, ne dira rien à ses copains.

JOHN : Euh … sans blague ! Tu crois au Père Noël ? Mais redescends sur terre. Entre garçons, on se raconte tout.

MATT : Si tu les laisses ne rien faire, ils racontent des trucs qu’ils inventent.

LUCY : Qu’est-ce que vous en savez ?

MATT : Mais qu’est-ce que tu crois ? On est des garçons.

JOHN : Mais Enfin, qu’est-ce que vous avez dans la tête ? (Keesha et Lucy se sentent humiliées)


 

MARY SE CHARGE DE SIMON ET NIGEL, QUI SE SERVENT A BOIRE DANS LA CUISINE.

MARY : Aaah ! Qu’est-ce que je vous disais ? On n’a pas idée d’embrasser des filles à votre âge.

SIMON : En fait, c’était plutôt sympa.

NIGEL : Carrément sympa, même. (Le téléphone sonne. Simon décroche)

SIMON : Allo. (à Mary) C’est Scott.

MARY : Ah ! Euh … dis-lui que je ne suis pas là et que je me suis déjà couchée.

SIMON (à Scott) : Elle est déjà au lit mais je lui dirais que t’as appelé. Au revoir.

AUSSITOT QU’IL RACCROCHE, MARY SE FAIT EGALEMENT REPRIMANDER PAR SIMON.

SIMON : Tu te mets à sortir avec des gars de la classe de Lucy ? T’as quoi dans la tête ?


 

ROSIE EST DANS LA CHAMBRE AVEC LYNN.

LYNN (en se montrant à Rosie) : Aaah ! Regarde. C’est mieux là, tu ne trouves pas ?

ROSIE : Hm … si. T’as l’air plus adulte.

LYNN : Merci de me l’avoir prêté. T’es une vraie amie. (Rosie se met à rire)


 

DEVANT LA PORTE, ERIC ET MORGAN ECOUTENT LA DISCUSSION DE MATT, JOHN, LUCY ET KEESHA.

MATT (entendu devant la porte) : Alors que les choses soient clairs. On ne veut plus que Keesha et toi, vous vous laissiez peloter au cinéma.

JOHN (entendu devant la porte) : Ouais, et on ne plaisante pas, hein.

LUCY (entendue devant la porte): Bon, on ne le fera plus.

KEESHA (entendue devant la porte) : Oui, on a compris. Arrêtez de nous faire la morale.

ERIC (tout bas à Morgan) : Non mais … je rêve ou quoi ?

KEESHA (entendue devant la porte) : Vous êtes encore pire que papa.

LUCY (entendue devant la porte) : Ah ouais, vous exagérez, hein.

PATRICIA ET ANNIE ARRIVENT.

ERIC (tout bas à Annie et Patricia) : Vous comptiez nous apprendre quand que nos filles se laissaient peloter en public ?

ANNIE : Une fois qu’on aurait su ce que aviez fait, vous.

MORGAN : Mais cela dit, c’est inutile qu’on aille leur faire la morale.

ERIC : Oui, Matt et John se débrouillent assez bien. Tu veux qu’on parle de la fac avec eux, tout à l’heure ?

MORGAN : Non, on peut remettre la discussion à la semaine prochaine. On n’a qu’à sortir avec les garçons.

ANNIE : D’après moi, Matt et John devraient discuter ensemble de ce sujet.

PATRICIA : Annie a raison. Ils prendront la bonne décision.

ANNIE : J’ai confiance.

ERIC : Moi aussi, mais … s’ils font un mauvais choix …

MORGAN : On se fera une sortie et on leur parlera.

PATRICIA : Non.

ANNIE : Jamais. (Soupir)

SOUDAIN, ILS ECOUTENT ATTENTIVEMENT LA DISCUSSION.

KEESHA (entendue devant la porte) : Mais arrêtez de nous crier dessus.

LUCY (entendue devant la porte): C’est le rôle des parents, pas le vôtre.

MATT (entendu devant la porte) : Oh ! Les parents, ils sont à côté de la plaque.

 

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