Par Stéphanie L
David Gallagher - ChannelOne
Par Stéphanie L. Smith.
ChannelOne.com a rattrapé la
star de 16 ans de 7 à la Maison et a découvert ce qui est vraiment
important pour lui : la famille, les amis et… son tout nouveau permis de
conduire. Le voilà en exclusivité :
Ch1 : Tu es invité comme présentateur sur ChannelOne
aujourd’hui. Te tiens-tu au courant de ce qui se passe ?
DG :
J’essaie du mieux que je peux. Je regardais la télévision le 11 Septembre quand
cette tragédie est arrivée. On a reçu un coup de téléphone d’un ami très tôt au
matin. On a couru pour allumer la télévision et on a vu le crash du second avion
en direct. Je suis resté sans voix. Je suis de New York et j’ai encore beaucoup
de famille là-bas. J’y étais pendant les vacances de Noel, devant les tours
jumelles, je les ai regardées et je me suis dit « Ces bâtiments seront là pour
toujours. » C’est ironique.
Ch1 :
En quoi ta vie a-t-elle changée après les attaques du 11 Septembre ?
DG :
Ça m’a rendu plus conscient du fait que tout n’est pas bon et heureux. Quand je
vais travailler ou quand je sors avec mes amis, il y a des gens, quelque part
dans le monde, qui projètent des trucs comme ça. Ça m’a rendu plus prudent à
propos de tout.
Ch1 :
Tu passes beaucoup de temps à travailler. Que fais-tu pendant ton temps libre ?
DG :
Quand je ne suis pas sur le plateau, je rentre chez moi et je finis mes devoirs,
ensuite je saute dans ma voiture et je sors. Je déteste la routine. J’appelle
mes amis, vois où ils sont et après on part. Dans mon quartier il n’y a pas
grand chose à faire. Il y a le centre commercial, et deux bowlings, c’est là où
tout le monde va donc on essaie de rester un peu à l’écart. On essaie de faire
nos trucs à part.
Ch1 :
Donc tu as ton permis de conduire et tu as une voiture (une berline) ! Cela
a-t-il amélioré ta vie sociale ?
DG :
Oh, complètement ! Avant d’avoir mon permis, c’était dûr de sortir et voir mes
amis. Mon père me disait : « Ne t’inquiète pas, sois patient ». Quand on ne peut
pas conduire, on est obligé de rester dans le quartier, donc on doit demander
aux parents de nous mener quelque part. Mais là, le temps est limité parce
qu’ils doivent venir nous rechercher. Maintenant que j’ai le permis, c’est :
« OK, je rentre à 11h. Au revoir. »
Ch1 :
Qu’est-ce que ça fait quand tout le monde te voit grandir devant les caméras ?
DG :
C’est assez inquiétant. C’est bizarre de voir des gens venir vers moi et me
traiter comme s’ils me connaissaient depuis des années alors que moi, je n’ai
aucune idée de qui ils sont. Tout le monde pense me connaître mais il s’agit
plus de mon personnage (Simon) en qui bien sûr, je mets beaucoup de moi mais il
n’est pas moi et ce n’est pas la façon dont je vis.
Ch1 :
Simon devient un peu plus rebelle, cette saison. Apprécies-tu ce changement ?
DG :
Oui ! C’est super ! On me dit toujours que c’est amusant d’être un mauvais
garçon. Je dois trouver une attitude et ce n’est pas quelque chose que vous
verrez beaucoup dans notre série.
Ch1 :
Quelques indiscrétions sur ce qui va se passer cette saison pour Simon ?
DG :
Et bien, il se disputer avec Eric (son père) au sujet de la vie privée de Simon.
Il veut sortir avec ses amis et Eric essaie de lui faire comprendre qu’il faut
de temps en temps rester avec sa famille. Ça va être très amusant.
Ch1 :
Que comptes-tu faire plus tard ?
DG :
Mon projet idéal est de terminer mes études au lycée et d’entrer à l’université
en pé-inscription. Je veux être diplômé de l’école de cinéma USC sur les traces
de Spielberg, Lucas et Howard.
Ch1 :
Tu veux donc réaliser ?
DG :
Je veux réaliser, produire, écrire, et aussi jouer. Espérons que je réaliserai,
produirai et jouerai dans un projet que j’aurai écrit.
(traduction par Emilie
Verove)
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