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2000
2000 - Catherine Hicks - 7th heaven: Quatre Ans avec la Famille Camden
Q:
7th Heaven est diffusé depuis quatre ans et Annie a enduré beaucoup de choses,
particulièrement la mort de sa mère. Le personnage a-t-il changé ?
Catherine : eh Bien quand je regarde des vieux épisodes ha, ha! Vieux, c’était
il y a quatre ans.
Q: C'est vieux pour une série !
Catherine : je sais. C'est si bizarre. Je sais que ma façon de jouer a changé.
Je suis plus calme et concentré, ainsi Annie a semblé plus d'excitée au debut
mais plus profonde et stable maintenant. Solide.
Q: Pensez-vous qu'ils écrivent son personnage comme ça pour vous, ou que c’est
vous qui apportez au personnage ?
Catherine : je ne sais pas. Les deux, je pense.
Q: Y a-t-il des choses que vous admirez chez Annie ? Et des choses qu’elle
devrait changer ?
Catherine : Bien, dans la vie réelle j'ai une petite fille et j’ai déjà du mal à
m’en sortir. Je ne sais pas comment Annie fait ça pour chaque enfant, donc
j'admire qu'elle ne soit pas égoïste. Elle n’a pas le temps d’aller faire un
soin des mains, voir une pédicure, avoir un massage ou des soins du visage. Elle
est là pour les enfants et en plus elle est drôle : elle a le sens de l'humour.
Elle n'est pas juste une femme au foyer.
Q: Quels sont vos points communs avec Annie?
Catherine : je suis à peu près comme Annie. Ma mère était une très bonne mère du
Midwest et je lui ressemble. Je fais cuire le dîner chaque soir. Purée, pain de
viande, sauce au jus. Mais pour certaines choses je ne suis pas comme elle. Mon
mari dit, "Oh, si tu étais seulement un huitième, un dixième de ce qu'Annie est
je serais heureux." Je ne sais même pas me servir du magnétoscope. Annie change
la plomberie et les tuyaux dans la maison.
Q: Ets ce que parfois vous vous servez de ce que fait Annie pour l’appliquer à
votre propre vie ?
Catherine : Oui. D'Annie j'ai appris comment être autoritaire. Mon mari était
frustré parce que je ne savais pas être stricte, je disais à ma petite fille,
Catie, "Il est 9:30 du soir, ne pense tu pas que tu devrais aller te coucher?"
Elle disait, "Non maman," et je ne disais, "Bien!" Et maintenant, parce que
j'aboie des ordres toute la journée, je suis beaucoup plus forte.
Q: Dans la Presse et sur les sites Web, les Camden sont décrits comme une
famille fonctionnelle. Qu’est ce que ça signifie selon vous ?
Catherine : Bien, dans les années 1960 c'est devenu très acceptable et à la mode
d’être divorcé. Les femmes ont voulu sortir de la cuisine et les hommes ont
voulu se trouver. Bien, c'était excellent pour eux, mais il y a eut une
génération d’enfants sans repères. Ils revenaient de l'école et personne n'était
là. Donc j'espère que le mot "fonctionnel" pour le Camdens signifie qu’à moins
qu’il y ait de vraiment gros problèmes, vous essayez de rester ensemble,
particulièrement si vous avez des enfants. Vous créez quelque chose de solide,
vous les aidez a avoir la confiance et le courage de sortir dans le monde
effrayant.
Q: Quel est votre épisode préféré ?
Catherine : j'ai aimé donner naissance .. j'ai voulu le faire de façon
convaincante et grâce à Dieu, beaucoup de mères m’ont dit, "Finalement, nous
avons vu que c’était crédible." Je pense que c'est le compliment le plus grand
que j'ai jamais reçu. Je n'avais jamais vu une naissance crédible à la télé et
quand c’est arrivé j'ai pensé, j’espère que je ne vais pas échouer. C’était dur
de le faire. Mon mari a dit que j'avais des veines qui sortaient de mon front.
Je ne donnerai pas le secret, mais ça a marché.
Q: Qu’est ce qui a retenu votre interêt dans le rôle au départ ?
Catherine : l'humour. Je ne voulais pas jouer une maman à la télé. Mais j'ai
reçu le scénario et je ne pouvais pas y résister; elle était si drôle.
Q: Est-ce que certaines de vos experiences de vie, ou en tant qu’actrice vous
ont aidée pour ce rôle ?
Catherine : La maternité. Je n’aurais pas pu jouer ce rôle sans être une maman
réelle. Je sais automatiquement quoi faire parce que je suis passée par là.
Q: Comment vous êtes-vous rendue compte que vous vouliez être actrice ?
Catherine : C’était un appel hors du commun. A l’école je n’ai pas pu faire partie
des Pom Pom girls parce qu’il me manquait juste une voix. C’était mon obsession.
Mes notes ont baissé et j'ai été déprimée toute l’année de seconde. Deux choses
m'ont sauvé. J'ai dû continuer à lire, donc j'ai lu Portrait of the Artist as
a Young Man de James Joyce. Ca m’a éveillé quelque chose à l'intérieur. Et
ma chambre était entre les bâtiments d'arts et moi je les voyait décharger des
éléments de décors et appareils. Je me disais, qu’est ce qui se passe à
l’interieur de ce batiment ? Je n’avais jamais pensé à y entrer avant. C'est
devenu pour moi comme une place sainte dans laquelle je n'osait pas entrer, mais
je le voulais. J’ai eut le courage de prendre des cours de théatre. Bien sûr, au
lycée les meilleurs obtiennent tous les meilleurs rôles, donc moi j'étais un des
douze tentacules d’un calamar. Mais j'étais heureuse parce que j'étais sur
scène. Ensuite j’ai lu le Paradis Perdu pour mes cours d’anglais. Le
dernier jour de terminale un prof m’a demandé, "qu'allez-vous faire ?" J'ai dit
que j'irais à l’université pour devenir enseignante. Il a dit, "Vous devriez
être actrice." Ca a suffit. J’ai pris ma décision. Je suis retournée à Poenix et
j’ai fait serveuse. Je ne savais pas comment préparer une audition. Ils ont été
assez gentil pour me nommer à l'URTAS parce qu'ils savaient que j’avais besoin
d’une formation. Comme j’étais en retard j’ai du travailler trés durement. Je
pense que certains des grands acteurs n'ont pas travaillé aussi durement. Ils
ont été pistonnés, ou ils étaient insolents ou quelque chose de ce genre. J'ai
fini par obtenir une bourse à Cornell et ensuite je suis allé à New York tout à
fait confiante.
Q: La série est vraiment populaire, avez-vous une idée sur pourquoi elle est si
populaire ?
Catherine : je pense que c’est parce que ça vient à un moment où ma génération
ne sait pas comment se comporter en tant que parents. Nous lisons beaucoup de
livres mais nous ne voulons pas être aussi stricts que nos parents étaient, donc
en fin de compte nous sommes trop laxistes. Je pense qu’Annie et Eric sont des
modèles. Je pense que les parent comptent sur nous, les jeunes comptent sur la
série. Chacun peut se voir représenté dans l’un ou l’autre des personnages.
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